Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!.....
Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0433s
entrevoir
J’avais brièvement vu l’homme derrière l’homme… comme un paysage aux reliefs harmonieux, caché au bout d’un chemin aride et pierreux.
Auteur:
Larcenet Manu
Années: 1969 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: auteur de BD
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le rapport de Brodeck, tome 2
[
rapports humains
]
[
personnalité
]
[
entrapercevoir
]
imagination
La radio met à portée d'imaginaire un monde en noir et blanc dont vous êtes libres d'inventer les couleurs, les contours, les reliefs. Comme elle ne parle à personne en particulier, elle vous incite à croire que c'est à vous seul qu'elle s'adresse.
Auteur:
Halberstadt Michèle
Années: 1955 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: journaliste, scénariste et productrice
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La petite
[
sonore
]
nourriture
Les arthropodes font partie des invertébrés : ils n'ont pas de colonne vertébrale, pas d'os. Leurs muscles sont donc accrochés directement sur des reliefs internes de la carapace (chez les vertébrés, les points d'ancrage des muscles sont sur les os). L'exosquelette sert de réservoir : il contient le sang (les arthropodes n'ont pas de veines et parfois des artères réduites), constitué seulement de globules blancs, le système nerveux, le système digestif et le système reproductif.
Auteur:
Legeard Sylvain
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Insectes comestibles
[
insecte
]
aube
Enfin, le soleil s'est levé. Il y a eu les grandes traînées habituelles de couleurs vives qui déchirent horizontalement le ventre du ciel et lui font au flanc de longues plaies inégales, roses, rouges et jaunes, d'où dégouline la matière encore informe du jour, lourde, tombant par taches sur la terre, la lumière investissant doucement le paysage et s'accrochant à tel ou tel de ses reliefs jusqu'à ce que - et personne ne peut jamais saisir l'instant exact où la chose se produit enfin - les morceaux épars du monde se rejoignent et recomposent le spectacle ordinaire de la vie. Ce qu'il voyait ? En un mot, toute la fade poésie céleste qui indique au regard le perpétuel recommencement du temps.
Auteur:
Forest Philippe
Années: 1962 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: enseignant, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Sarinagara, p 261
[
aurore
]
idéogrammes
Reflet des traditions, les hiéroglyphes continuent à reproduire des formes ayant disparu depuis des millénaires : ainsi le signe servant à écrire le mot "scribe" présente jusqu'à la fin de l'époque pharaonique une écritoire dont la forme était déjà abandonnée à l'époque des pyramides ! Au même titre que les statues et les reliefs, les hiéroglyphes avaient pour les Egyptiens une valeur magique. Ce sont des images conçues comme vivantes, et qui à ce titre peuvent se révéler dangereuses. Aussi sur les parois des tombes et des sarcophages, le scribe prend-il parfois la précaution de rendre inoffensifs les hiéroglyphes qui pourraient nuire au mort : l'artiste mutile ou larde de couteaux des signes évoquant les animaux féroces, des hommes armés. Parois il remplace ces signes inquiétants par d'autres, plus neutres.
Auteur:
Boulanger Jean-Paul
Années: 1953 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: architecte, scénographe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Naissance de l'écriture de Jean-Paul Boulanger, p. 136
[
symboles
]
[
mauvaise conscience
]
musique
Chopin est au piano et il ne s'aperçoit pas qu'on l'écoute. Il improvise comme au hasard. Il s'arrête.
- Eh bien, eh bien ! s'écrie Delacroix, ce n'est pas fini !
- Ce n'est pas commencé. Rien ne me vient... rien que des reflets, des ombres, des reliefs qui ne veulent pas se fixer. Je cherche la couleur, je ne trouve même pas le dessin.
- Vous ne trouverez pas l'un sans l'autre, reprend Delacroix, et vous allez les trouver tous les deux.
- Mais si je ne trouve que le clair de lune !
- Vous aurez trouvé le reflet d'un reflet, répond Maurice.
L'idée plaît au divin artiste. Il reprend sans avoir l'air de recommencer, tant son dessin est vague et comme incertain. Nos yeux se remplissent peu à peu des teintes douces qui correspondent aux suaves modulations saisies par le sens auditif. Et la note bleue résonne et vous voilà dans l'azur de la nuit.
Auteur:
Sand George
Années: 1804 - 1876
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Impressions et Souvenirs, édit. Michel Lévy, Paris, 1873, pp. 85-86.
[
tâtonnements
]
[
classique
]
tombée du jour
Les montagnes baignaient dans la brume dont les mouvements, la variation de la densité agissaient sur son âme, la coloraient. En ce jour gris, elle était diffuse et homogène, elle sculptait les cimes, faisant douter de la réalité même des reliefs, qu'elle avalait, puis recrachait, passant et repassant dans le champ de vision que ménageait la fenêtre de la cabane. Et c'était chaque fois un nouveau tableau qui s'offrait, d'une minute à l'autre. Au creux d'une vague de brume, il crut distinguer le vol du percnoptère. Un retardataire ? Ils étaient déjà partis vers l'Afrique à cette époque de l'année. Un vieux vautour qui n'avait plus la force du grand voyage ? Son intuition du début de saison avait été juste, cette montagne était un tombeau, un tombeau superbe pour les esprits d'altitude, mais aussi une matrice qui engendrait la vie. La nuit ne tarderait pas à tomber, les jours raccourciraient. Il s'apprêta à sortir voir les bêtes rassemblées dans le parc. Les derniers jours, il les y contraignait la nuit, afin d'éviter d'avoir à courir la montagne en long et en travers. Le soleil déclinait derrière l'opacité nuageuse, tout était brun alentour. L'automne avait commencé à déshabiller les arbres, annonçant la fin du temps de l'estive.
Auteur:
Arnaud Clara
Années: 1986 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine voyageuse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Et vous passerez comme des vents fous
[
crépuscule
]
[
nature
]
contemplation
Les montagnes baignaient dans la brume dont les mouvements, la variation de la densité agissaient sur son âme, la coloraient. En ce jour gris, elle était diffuse et homogène, elle sculptait les cimes, faisant douter de la réalité même des reliefs, qu'elle avalait, puis recrachait, passant et repassant dans le champ de vision que ménageait la fenêtre de la cabane. Et c'était chaque fois un nouveau tableau qui s'offrait, d'une minute à l'autre. Au creux d'une vague de brume, il crut distinguer le vol du percnoptère. Un retardataire ? Ils étaient déjà partis vers l'Afrique à cette époque de l'année. Un vieux vautour qui n'avait plus la force du grand voyage ? Son intuition du début de saison avait été juste, cette montagne était un tombeau, un tombeau superbe pour les esprits d'altitude, mais aussi une matrice qui engendrait la vie. La nuit ne tarderait pas à tomber, les jours raccourciraient. Il s'apprêta à sortir voir les bêtes rassemblées dans le parc. Les derniers jours, il les y contraignait la nuit, afin d'éviter d'avoir à courir la montagne en long et en travers. Le soleil déclinait derrière l'opacité nuageuse, tout était brun alentour. L'automne avait commencé à déshabiller les arbres, annonçant la fin du temps de l'estive.
Auteur:
Arnaud Clara
Années: 1986 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine voyageuse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Et vous passerez comme des vents fous
[
perception visuelle
]
[
effet troxler
]
[
imagination
]
[
onirisme
]
civilisation
Une découverte : Le Premier Rituel Humain
Des objets façonnés vieux de 70,000 ans et la tête d'un python taillée dans la pierre semblent représenter les premiers rituels humains connus.
Les scientifiques pensaient que l'intelligence humaine n'eut pas la capacité d'effectuer des rituels en groupe avant 40.000 ans av. J.-C.
Mais à l'intérieur d'une caverne sise milieu des collines du désert du Kalahari au Botswana, les archéologues ont trouvé un serpent de pierre taillé il y a bien longtemps, aussi grand qu'un homme et de 20 pieds de long.
"On peut voir la bouche et les yeux du serpent. Il ressemblé à un vrai python " dit Sheila Coulson de l'université d'Oslo." Le jeu de la lumière du soleil sur les reliefs donnent lui donnent encore plus l'aspect de la peau de serpent. La nuit, la lumière du feu donne encore plus le sentiment que le serpent se déplace réellement."
Plus significatif : quand Coulson et ses collègues ont creusé un puits de sondage près de la figure de pierre, ils ont trouvé des pointes de lance faits en pierre qui ont dû être apportées à la caverne depuis des centaines de milles alentours. Les pointes de lance ont été brûlées dans ce qui semble bien être décrits comme une certaine sorte de rituel, en concluent les scientifiques.
"Ces personnes de âge de pierre ont pris ces pointes de lance colorées, les ont apportées à la caverne et ont fini de les tailler là" dit aujourd'hui Coulson. "Seuls les pointes de lance rouges ont été brûlées. C'était presque sûrement une destruction rituelle d'objets façonnés. Et il n'y a aucun signe d'habitation normale. Aucun outil ordinaire n'a été trouvé à l'emplacement."
Cette découverte a été faite dans la région de Tsodilo Hills du Botswana, seul secteur élevé à des kilomètres à la ronde. Cet endroit est appelé, par la population San moderne, "montagnes des dieux" et "la roche qui chuchote." Leur légende dit que l'humanité descend d'un python, et les lits de coulées antiques et arides autour des collines auraient été créés par le python pendant qu'il serpentait dans les collines dans son incessante recherche de l'eau.
Cette légende fait que la découverte du python en pierre est d'autant plus stupéfiante.
"Notre trouvaille signifie que les humains étaient plus organisés et ont eu une capacité pour la pensée abstraite à un point beaucoup plus tôt dans l'histoire que nous l'avons précédemment supposé" dit Coulson. "Toutes les indications suggèrent que Tsodilo a été connu de l'humanité pendant près de 100.000 ans comme un endroit très spécial dans le paysage préhistorique."
Autre surprise, les scientifiques ont trouvé une chambre secrète derrière le python en pierre. Les secteurs usés indiquent qu'elle fut utilisée de longues années.
"Le shaman, qui est toujours une personne très importante dans la culture San, pourrait s'être maintenu caché dans cette chambre secrète" explique Coulson."Il avait une bonne vue de l'intérieur de la caverne tout en restant caché. Et quand on parle de cette cachette, on pourrait croire que la voix vient du serpent lui-même. Le shaman pouvait tout gérer, c'est parfait."
Le shaman pouvait également disparaître de la chambre par une rampe accédant dehors depuis le flanc du coteau ont découverts les scientifiques. Et les peintures dans la caverne semblent soutenir une partie de la mythologie moderne de San. Alors que les peintures rupestres sont communes dans les collines de Tsodilo, à l'intérieur de la caverne du python il n'y a que deux petits dessins, celui d'un éléphant et celui d'une girafe. Images qui ont été inscrites à l'endroit exact où l'eau descendait en bas du mur. Une des histoires de San dit que le python tombe dans l'eau, incapable de sortir Il est sauvé par la girafe. L'éléphant, avec sa longue trompe, est souvent une métaphore pour le python en mythologie San.(on peut aussi penser ici au long coup de la girafe).
"Dans cette caverne, nous n'avons trouvés que les animaux les plus importants pour les gens de San : le python, l'éléphant et la girafe" indique Coulson "Ce qui est peu commun. Ceci semblerait avoir été un endroit très spécial. Ils n'ont pas brûlé les pointes de lance ici par hasard. Ils les ont apportées depuis des centaines de kilomètres de distance et les ont intentionnellement noircies ici. Tant de pièces du puzzle se mettent ensemble ici que cela doit représenter un rituel."
Auteur:
Roy Britt Robert
Info:
LiveScience, 30 novembre 2006