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vivre

Pressenti par le roi de Tch'ou pour remplir une haute fonction à la cour, Tchouang-Tseu aurait répondu qu'il préférait être une tortue vivante traînant sa queue dans la boue plutôt qu'une carapace sacrée remisée dans un coffret de laque.

Auteur: Lévi Jean

Info: Propos intempestifs sur le Tchouang-Tseu

[ pantouflage refusé ] [ inconfort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

trouille

Au moment même de la peur, l’appelle-t-on “peur” ? Ou cela n’arrive-t-il qu’après ? Bien évidemment, cela n’arrive qu’après ! Cela signifie qu’on se rappelle immédiatement après que la réaction se soit produite les peurs plus anciennes remisées dans le cerveau. La mémoire dit : “C’est la peur”. Au moment précis de la réaction, on ne l’appelle pas “peur”. Ce n’est qu’après l’évènement qu’on l’appelle ainsi. On lui donne le nom “peur” parce qu’on se souvient des autres incidents qui se sont produits et que l’on avait appelés “peur”. On se rappelle ces peurs passées et la nouvelle réaction survient que l’on identifie immédiatement avec le mot “peur”. C’est assez simple. Ainsi, la mémoire agit toujours sur le présent.

Auteur: Jiddu Krishnamurti

Info: Le réseau de la pensée

[ émotion ] [ conditionnement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rangement

Boîtes en fer blanc
Au début nous ne rangions pas nos souvenirs dans des boîtes. Nous les laissions simplement traîner partout autour de nous, en les poussant, les déplaçant et les oubliant pour un temps. On les tenait dans les fissures des murs, sous les tapis, parmi les vieilles choses remisées, dans les poches des manteaux que l'on ne portait pas, entre les pages des livres, dans les armoires et les bouquets de fleurs sèches. Puis, quand tous les endroits "secrets" en regorgeaient, nous tombions quotidiennement sur eux, nous les retrouvions par hasard en faisant le ménage ou en cherchant une place pour de nouveaux souvenirs. Nous avons bientôt compris qu'un désordre pareil ne pouvait être plus longtemps toléré, et que nous risquions aussi de voir un souvenir important se perdre, se faire manger par les mites ou attaquer par l'humidité. C'est pourquoi, un samedi, nous avons organisé un grand ménage. Nous avons sorti tous les souvenirs à la lumière du jour, les avons brossés, exposés au soleil, puis enveloppés dans des morceaux de toile cirée, et pour finir rangés dans des boîtes à biscuits, à tabac ou à bonbons. Nous n'en avons jeté aucun (même pas le plus désagréable), car on ne jette pas les souvenirs, pour éviter qu'un jour puisse se trouver aux ordures une partie de nous-mêmes plus grande que celle qui nous reste.

Auteur: Petrovic Goran

Info: Atlas des reflets célestes, p 214

[ conservation ] [ littérature ]

 

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