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éloge

Si Paris s'éteignait, les milliers d'étoiles du firmament ne remplaceraient pas cette lumière unique qui seule peut faire le jour au milieu de la nuit. Il y aurait de l'ombre dans les meilleurs esprits.

Auteur: Gautier Théophile

Info: en 1871

[ ville ] [ culture ]

 

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progrès

Quand la révolution industrielle s'est produite il y eut le mouvement des Luddistes, avec cette crainte que les machines remplaceraient tout le travail. Chaque fois qu'il y a eu une révolution technologique, il y a eu cette crainte. Donc, si vous regardez en arrière, ces craintes n'étaient pas justifiées, et je pense qu'elles étaient motivées par cette incapacité très humaine de visualiser les nouveaux emplois qui seront créés par de nouvelles technologies.

Auteur: Milanovic Branko

Info: Source : www.pbs.org

[ optimisme ] [ peur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

docte ignorance

La théologie négative n’est pas seulement une théorie de l’extase proprement dite ; c’est une expression de l’attitude fondamentale qui fait de la théologie en général une contemplation des mystères de la révélation. [...] L’apophatisme nous apprend à voir dans les dogmes de l’Eglise avant tout un sens négatif, une défense à notre pensée de suivre ses voies naturelles et de former des concepts qui remplaceraient les réalités spirituelles. Car le christianisme n’est pas une école philosophique spéculant sur les concepts abstraits, mais avant tout une communion avec le Dieu vivant.

Auteur: Lossky Vladimir Nikolaïevitch

Info: "Essai sur la théologie mystique de l'Eglise d'Orient", éditions du Cerf, 2005, page 40

[ définition ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

législation

Nous rencontrons ici un trait profond du caractère romain: le sentiment des liens affectifs qui existent entre les membres de la cité. (...) . Cela entraîne que les citoyens ont, les uns envers les autres, des devoirs de pietas qui dans une certaine mesure l'emportent sur le droit. Un souvenir de cela subsiste dans une maxime romaine, souvent répétée que "le comble du droit est le comble de l'injustice "Summum ius, summa inuiria" : les Romains, peuple de juristes, ont été en même temps sensibles aux limitations d'un système dans lequel la parole écrite, la règle une fois formulée remplaceraient l’appréciation sensible de chaque situation, saisie dans sa complexité

Auteur: Grimal Pierre

Info: Cicéron

[ bon sens ] [ historique ]

 

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début

Au commencement de toutes les choses, le monde était eau, et les hommes et les animaux vivaient sur le dos du grand yacaré. Le reptile rêvait de fruits et il y avait des fruits, il rêvait de poissons et il y avait des poissons, il rêvait de tortues et il y avait des tortues. Mais un jour apparut le premier jeashmaré (l'homme blanc) et il planta un dard incandescent dans le coeur du grand reptile. Celui-ci mortellement blessé fouetta nuit et jour les eaux avec sa queue. Il laissa mille fils, certains de la taille d'une larve et d'autres aussi grands qu'un chasseur, mais il ne dit pas lesquels d'entre eux le remplaceraient. C'est pourquoi les Anarés doivent s'occuper de tous, pour que le doux temps des rêves revienne sur le dos du grand yacaré.

Auteur: Sepúlveda Luis

Info: Yacaré, Hot Line

[ genèse ] [ légende ]

 
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supranationalisme

Cette Société des Nations doit-elle s'entendre au sens d'une société proprement dite, politiquement organisée ?

Mais alors, il s'y trouvera une autorité, un pouvoir souverain, ayant le droit de légiférer, avec une armée à lui et des sanctions efficaces.

Et ce sera un sur-État. Ce sera la destruction des nations comme États indépendants.

Il en est qui acceptent ces conséquences. D'autres s'en défendent.

Disons, simplement, que les peuples et les nations ne paraissent guère orientés dans ce sens : jamais, peut-être, le sentiment des nationalités rivales n'a été plus aigu.

Du reste, la réalisation de ce sur-État paraît devoir être impossible et inefficace. Comment administrer tout l'univers, au sens d'une administration politique et civile ? Et le pourrait-on, il arriverait fatalement, nous le disions tout à l'heure au souvenir de l'Empire romain, que les guerres civiles remplaceraient, par un mal plus grand, le mal de la guerre étrangère.

On peut concevoir la Société des Nations comme une société de coassociés égaux en droit, sans pouvoir souverain.

Mais, que deviendront les petits États en face des plus grands, à supposer que tous les souverains ou tous les peuples ne soient pas animés par les sentiments de la plus parfaite, de la plus idéale justice ?

Et s'il est des États qui n'en fassent point partie, ou qui résistent aux décisions prises dans ce qu'on appellera le Conseil des Nations, comment les traiter ? Ira-t-on jusqu'à les combattre ? Ce sera de nouveau la guerre et, cette fois, la guerre en quelque sorte universelle, où toutes les nations risqueront de se trouver engagées.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", pages 353-354

[ organisation des nations unies ] [ gouvernement ] [ risques ] [ monde babélien ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson