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être

La matière est juste un espace d'apprentissage.

Nous sommes avant tout des êtres célestes venus faire une expérience terrestre. [...]

Je propose un parallèle avec la thermodynamique. On parle de trois états dans cette discipline : l'état gazeux, l'état liquide et l'état solide.

Ce parallèle repose sur l'idée que l'âme, ou l'être dans son essence, se trouve à l'état gazeux. C'est un gaz, donc évanescent, et on ne le voit pas. Pourtant il est là. Mais invisible.

Lorsque l'être va descendre dans le ventre de la maman, le gaz passe tout doucement à l'état liquide. Dans le ventre de la mère, le milieu est liquide jusque dans la structure de l'être : même les os ressemblent plus à de la gelée qu'à autre chose. Cet état liquide va progressivement se solidifier dans le fœtus, puis continuer après la naissance et ce jusqu'à l'âge de vingt et un ans. En effet, ce n'est qu'à vingt et un ans que l'on achève la solidification des tout petits os des mains et des pieds.

Nous voilà à l'âge adulte et finalement à l'état solide. État que nous conservons plusieurs décennies suivant notre santé. Puis autour de soixante, soixante-dix ans, selon les personnes, avec le début de la vieillesse, on repart vers un état liquide. On a des problèmes de circulation, on fait de la rétention d'eau, progressivement le corps se liquéfie pour revenir à l'état gazeux, à la mort physique. 


Auteur: Miège Loan

Info: In : Le test : Une expérience inouïe, la preuve de l'après-vie ? de Stéphane Allix, p 228

[ incarnation initiatique ] [ gnose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

voyage

J'établirai dans quelques lignes comment Simon, bien malgré lui, à son corps défendant, fut obligé de quitter Vancouver en coup de vent, sans prendre congé de personne, pas même de Monika, sa sublime troubadour hollandaise au corps de sirène et à la bouche vorace, pour rentrer en toute hâte à Paris afin de venir au secours de Judith sa soeur tant aimée qui une nouvelle fois, par pure distraction ou par simple désoeuvrement, avait tenté de mettre fin à ses jours ; comment se présentant au guichet de l'aéroport international de Vancouver, la mine défaite et les yeux humides, il s'aperçut que son passeport était périmé, terminé, achevé ; comment, volontaire et déterminé, il s'engouffra alors dans le premier taxi venu qui poireautait dans la file d'attente à l'ombre des touristes en fleurs direction le consulat de France où après avoir plaidé sa cause auprès du conseiller culturel, ce brave M. Boitillon, compagnon de beuverie et partenaire de chagrin, il repartit avec le précieux sésame en poche, toujours dans le même taxi qui poireautait cette fois à l'ombre du pacifique océan, direction l'aéroport ; comment une fois passé la douane, la milice, la police, les experts du contre-espionnage et des Jack Daniel's qu'il vida d'un seul trait à l'ombre du calme douillet d'une cabine de toilettes venant tout juste d'être récurée par une employée philippine ; comment il se réveilla le lendemain matin, hagard et sombre, désorienté et perdu, en entendant la voix lasse du commandant de bord lui souhaiter un bon séjour à Paris.

Auteur: Sagalovitsch Laurent

Info: La métaphysique du hors-jeu

[ précipitation ] [ absurde ]

 

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abrutissement

Un mot sur ma philosophie personnelle. Elle est ancrée dans l'optimisme. Il le faut, parce que l'optimisme apporte avec lui l'espoir et un avenir, conséquemment une volonté de se battre pour un monde meilleur. Sans cet optimisme, il n'y a aucune raison de continuer. Si nous pensons que cette lutte c'est comme monter une montagne, alors nous devons visualiser une montagne sans sommet. Nous voyons un sommet, mais quand l'atteignons, nous nous retrouvons sur un promontoire. La montagne continue vers les hauteurs. Ensuite nous voyons le "véritable" sommet devant et c'est reparti dans l'effort. Seulement pour réaliser que nous avons atteint une autre éminence, le sommet restant toujours au-dessus de nous. Et ça continue, interminablement.
Sachant que la montagne n'a pas de sommet, que c'est une quête perpétuelle de plateau en plateau, la question est : "Pourquoi le combat, les conflits, le chagrin, le danger, le sacrifice. Pourquoi cette montée constante?" Notre réponse est la même que celle donnée par un vrai alpiniste quand on lui demande pourquoi il grimpe. "Parce qu'elle est là." Parce que la vie est là devant vous et que soit on se teste avec ses défis, soit on reste blotti dans les vallées d'une existence au jour le jour, sans rêves, le seul but étant la préservation d'une sécurité illusoire. Ce que font la grande majorité des gens. Paradoxalement ils abandonnent le rêve de ce qui nous attend sur les hauteurs de demain en demeurant dans ce perpétuel cauchemar - une succession sans fin de jours, nourris par cette crainte de perdre une sécurité ténue.

Auteur: Alinsky Saul D.

Info: Rules for Radicals: A Pragmatic Primer for Realistic Radicals

[ désilusion ] [ credo ]

 

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saynète

Alors qu'il passe un pont de pierre au-dessous duquel une rivière aux eaux troubles court avec violence, le cheval se met à boiter. En grommelant une malédiction, Raposo tire sur les rênes, descend de sa monture et examine les pieds de l'animal, dont la chaleur contraste avec l'eau glaciale qui court et les recouvre. La malédiction se change en un atroce blasphème quand il s'aperçoit qu'un des fers a disparu. Se protégeant du mieux qu'il le peut avec sa capote, momentanément aveuglé par la pluie, il ouvre la sacoche, en sort un fer de rechange, une navaja, des clous et un marteau. Puis il cale entre ses jambes le pied du cheval et, chassant de temps à autre l'eau de son visage du revers de la main, il racle la corne, y pose le fer et le cloue du mieux qu'il peut. Les gouttes s'écrasent tout autour de lui, le criblent, s'infiltrent dans les coutures de la toile qui le couvre, courent, froides, de sa nuque à ses épaules et à son dos, lui donnent le frisson. Quand après un long moment, il est venu à bout de la tâche, il a les jambes trempées jusqu'aux cuisses, les manches de sa veste dégoulinantes, et ses bottes ressuent l'eau. Alors, sans hâte, Raposo range les outils, saisit l'outre de vin et, renversant la tête en arrière, engloutit une très longue gorgée tandis que la pluie lui fouette le visage. Il se remet en selle et à peine le cheval sent-il l'homme sur son dos et la bride lâchée qu'il repart, laissant dans sa lancée le bruit de ses fers sur la pierre du pont.

Auteur: Pérez-Reverte Arturo

Info: Deux hommes de bien

[ homme-animal ] [ maréchal-ferrant ]

 

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départ

La petite Maria Christine qui s'était dirigée à cloche-pied vers les écuries trouva le Torcol dans la pénombre. Assis sur son coffre il raccommodait une vieille sangle. Elle l'observa un moment puis se mit à parler de ce qui agitait et tourmentait son coeur.

- Sais-tu que mon père part à la guerre ?

- Oui, dit le Torcol. Et mon compagnon et moi partons avec lui.

- Alors vous serez trois, fit l'enfant qui compta sur ses doigts. Pourquoi partez-vous à trois comme les Rois mages ?

- Pour que l'un écoute quand les deux autres se taisent, expliqua le Torcol.

- Est-ce loin, la guerre ? demanda Maria Christine.

- Donne-moi une aune, que je mesure, dit le Torcol.

- Et quand revenez-vous ?

- Quand tu auras usé trois paires de petits souliers.

- Mais je veux savoir quel jour ! s'écria Maria Christine.

- Cours dans la forêt et demande au coucou, suggéra le Torcol.

- Et que vas-tu faire à la guerre ? s'enquit Maria Christine.

- Courir après la fortune, répondit le Torcol. Ma bourse vide m'est un poids. Je me sentirai plus léger quand elle sera pleine.

- Ma mère pleure, fit l'enfant. Ma mère dit que beaucoup de gens ne reviennent jamais de la guerre.

- C'est à cela que l'on reconnait que la guerre est bonne, repartit le Torcol. Car si elle était mauvaise, tout le monde rentrerait aussitôt.

- Alors pourquoi ma mère pleure-t-elle ? demanda l'enfant.

- Parce qu'elle ne peut partir avec nous.

Auteur: Perutz Leo

Info: Le Cavalier suédois, pp 173-174

[ séparation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

parlêtre

L’existence de tout organisme vivant a pour corrélat dans le monde un ensemble singulier d’objets présentant un certain style. Mais s’agissant de l’homme, cet ensemble est d’une diversité surabondante, luxuriante. De plus, l’objet humain, le monde des objets humains, reste insaisissable comme objet biologique. Or, ce fait se trouve dans cette conjoncture devoir être étroitement, voire indissolublement, mis en relation avec la soumission, la subduction de l’être humain par le phénomène du langage.

[...] ce qui est saisissable au niveau du discours concret, se présente toujours, par rapport à l’engendrement du sens, dans une position d’ambiguïté, étant donné que le langage est tourné vers des objets qui incluent déjà en eux-mêmes quelque chose de la création qu’ils ont reçue du langage même. C’est ce qui a pu faire l’objet de toute une tradition, voire de toute une rhétorique philosophique, celle de la critique dans le sens le plus général, qui pose la question – que vaut ce langage ? Que représentent ces connexions par rapport à celles auxquelles elles paraissent aboutir, qu’elles se posent même pour refléter, et qui sont les connexions du réel ?

C’est en effet la question à quoi aboutit une tradition philosophique dont nous pouvons définir la pointe et le sommet par la critique kantienne, qui peut s’interpréter comme la plus profonde mise en cause de toute espèce de réel, pour autant que celui-ci est soumis aux catégories a priori non seulement de l’esthétique, mais aussi de la logique. C’est là un point-pivot, d’où la méditation humaine est repartie pour retrouver ce qui n’était point aperçu dans cette façon de poser la question au niveau du discours logique et d’interroger la correspondance entre le réel et une certaine syntaxe du cercle intentionnel en tant qu’il se ferme dans toute phrase.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 50

[ circularité ] [ recherche d'une sortie ] [ idiomes interfaces ] [ signes transcodés ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Fervent défenseur de la nature et auteur de best-sellers Lawrence Anthony vivait à Thula Thula en Afrique du Sud. Très connu pour son action en faveur des animaux du zoo de Bagdad et du rhinocéros blanc, il avait reçu de nombreuses distinctions internationales.

Son dernier livre, "L'homme qui murmurait à l'oreille des éléphants" raconte l'histoire de pachydermes sur une réserve de chasse. Alors qu'un troupeau d'éléphants allait être massacré à cause des dangers qu'il représentait pour les populations locales, Lawrence Anthony, réussira à les protéger, principalement par sa relation privilégiée avec la matriarche qui conduisait le troupeau : Nana. Le 7 Mars 2012 Lawrence Anthony décéda d'une attaque cardiaque en plein sommeil a 61 ans, laissant son épouse et ses 2 fils.

Deux jours après son décès, des éléphants sauvages arrivèrent non loin de son domicile, mené par deux grandes matriarches, dont Nana. D'autres groupes sauvages vinrent séparément pour se rassembler à proximité du logis de l'humain qui les avait protégés. On dénombra 31 éléphants qui avaient marché plus de 20 km pour venir.

Lawrence racontait comment Nana "savait" quand il revenait de ses nombreux voyages. Elle venait lui dire bonjour, souvent de loin.

Françoise, la femme de Lawrence, raconte que ce qui l'a frappée c'est que les éléphants n'étaient pas venus en groupe dans les parages depuis plus de 3 ans. "Ils sont restés dans les environs pendant 2 jours et 2 nuits sans rien manger, puis, un matin, ils sont repartis", a-t-elle précisé.

J'ai envie ici de connecter cet article avec le beau texte de Koestler ou il est évoqué une "interdépendance" entre les êtres qui nous échappe. J'aime à croire qu'avec les éléphants de la réserve de Thula Thula nous en avons eu un exemple.

Auteur: Mg

Info: 26 mars 2013

[ parapsychologie ]

 

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portrait

Je n'ai jamais connu homme plus sensible aux contraintes que Gide. Il a vécu son enfance et sa jeunesse dans un milieu protestant où la contention tient lieu de vertu. Et cette première expérience de l'hypocrisie vertueuse semble l'avoir meurtri à un tel point que, toute sa vie, il rechercha la sincérité comme un prisonnier peut désirer l'air pur. Cette sincérité, ce libre épanouissement du moi, il la chercha sur les sables du Sahara, dans les aventures du désir ; à l'art il demanda de le libérer, à la chair parfois, à l'amour... Son désir de sincérité rencontrait partout duplicité, mensonges, contraintes. Gide repartait sur d'autres routes pour retrouver la pureté... Et si Gide retrouva jamais cette sincérité, c'est dans l'art. Les contraintes en art lui furent légères : en art seulement la liberté de l'homme est inconditionnée, sa sincérité respectée. Qu'on l'appelle dérivatif ou consolation, l'art fut pour Gide l'expérience la plus complète de la sincérité et de la liberté ( " ... cette doctrine de l'art pour l'art, en dehors de quoi je ne sais point trouver raison de vivre ").



[...] Il faut déblayer l'oeuvre de Gide pour n'y voir qu'un appel de la sincérité, dira-t-on. D'autres ont pu résumer Gide à son immoralisme, à sa disponibilité, à son marivaudage spirituel ... ; moi, je retiens, du contact avec son oeuvre, ce drame central de la sincérité ; et parmi ses nombreuses soifs, celle qui m'a le plus frappé, le plus travaillé, c'est sa soif d'authenticité. Il écrit dans son Journal : " Le seul drame qui vraiment m'intéresse et que je voudrais toujours relater, c'est le débat de tout être avec ce qui l'empêche d'être authentique, avec ce qui s'oppose à son intégrité, à son intégration. L'obstacle est le plus souvent en lui-même. Et tout le reste n'est qu'accident. " (3 juillet 1930)

Auteur: Aquin Hubert

Info: Mélanges Littéraires I, profession écrivain, p. 65

[ éléments biographiques ] [ quêteur ] [ vie-oeuvre ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

dernières paroles

Il m’est arrivé une histoire extraordinaire avec lui. On allait le voir pendant les répétitions du “Roi se meurt” avec Georges Werler, mon metteur en scène.

Ionesco était très malade, on le portait dans un fauteuil voltaire, et sa femme lui apportait des grands verres de thé, mais fort, fort, rouge sang. C’était très impressionnant. Alors il buvait ce thé pour essayer de se garder en vie. Souvent, on parlait de choses et d’autres, il était adorable, c’était un homme exquis, un homme enfant, un homme qui méritait d’être enfant. Il demandait : “Vous croyez que ça vaut quelque chose, tout ça ?” Et je lui disais : “Eugène, enfin, vous êtes le seul auteur vivant qui êtes entré à La Pléiade. Alors quand même, ce n’est pas pour rien. Et toute votre œuvre est là" Et lui : "Oui. Vous trouvez ça intéressant ?" Vraiment, il était très sincère. Et un jour je lui dit : "Vous savez, je ne peux pas venir la semaine prochaine". Lui : "Oh, quel dommage ! Vous ne pouvez vraiment pas venir ?" Je lui réponds : "Non, parce que je suis obligé d’aller voir ma mère". Il fait : "Oh ! Vous avez encore votre maman. Et elle a quel âge ?" Je lui dis : "101 ans". Et alors j’ai senti que ça lui faisait un effet extraordinaire. Comme s’il se disait : “Mais alors, tous les espoirs me sont permis. Si la mère de Michel vit jusqu’à 101 ans, pourquoi pas moi ?"

Nous sommes ensuite partis en tournée. Et puis on a appris sa mort. On a été très secoué, on jouait “Le roi se meurt”, c’était très bizarre. Je suis remonté pour l’enterrement. Puis je suis repassé chez moi après le service, avant de repartir en tournée. Et là, j’ai écouté mon répondeur. Il y avait plusieurs messages et tout à coup j’ai entendu : "Allo ! Ici Ionesco. Comment va votre maman ?".

Auteur: Bouquet Michel

Info: Rapporté par Lionel Chiuch

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amour obsessionnel

Strindberg tout seul dans son délire transforme toutes les régions éparses de l’occulte moderne en méthode de masturbation. Son Journal occulte est un formidable mémento des nuits très secouées qu’il traverse. A cause d’Harriett : l’enfer avec elle dure de 1901 à 1908. A peine vient-il de faire sa connaissance qu’il la tient chaque soir dans ses bras, qu’il lui fait l’amour, qu’elle revient. Il est le premier à se taquiner et se tripoter, à ma connaissance, sur l’air de la nouvelle liturgie. Résistance formidable, exemplaire, à la nullité cachée sous toute jouissance. S’il lui faut absolument le spectre d’Harriett pour se masturber, c’est qu’il n’est pas question qu’il accepte la réalité du néant de ses masturbations. De ses possessions télépathiques, comme il dit… Il finit tout de même par l’épouser. Un peu plus tard, elle est enceinte. Emancipée, elle veut que l’enfant porte son propre nom et pas celui de son mari. Drames, colères. Et tout de suite un prodige : "Ce soir, une boule de feu a traversé la constellation du Cocher." Harriett s’en va, revient, repart. Il sent sa présence dans sa bouche comme un goût de violettes mâchonnées. Elle est loin maintenant, ils ont divorcé, elle s’est même fiancée avec un autre. Ça n’empêche pas les coïts avec son zombi consentant. Comme il dit, leurs affaires sexuelles sont passées "sur le plan astral"… Il inscrit presque tous les jours deux ou trois "X" dans son journal. Parfois plus, parfois moins. C’est le comptage des baises médiumniques. 18 avril 1908 : "La nuit dernière : à 11 heures et demie, elle m’a cherché, gentiment, amoureusement, X X X X . A 3 heures, idem. A 7 heures idem. Six fois !" Et ainsi de suite jour après jour pendant qu’elle se remarie, qu’elle s’apprête à avoir d’autres enfants. Qui seront de lui, bien entendu, il préfère l’en avertir tout de suite dans une lettre : il va les lui faire par conception immaculée et par voie télépathique…

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 272-273

[ psychose ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson