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silence intérieur

La lutte contre le bruit extérieur ne suffit pas. Il faut l’étendre à toutes les influences, à toutes les pressions qui reproduisent, dans l’ordre psychologique, tout ce que le bruit matériel a d’impersonnel, de chaotique, d’obsédant et d’aliénant. C’est sans doute dans ce sens que Saint François de Sales disait que le bien ne fait pas de bruit et que le bruit ne fait pas de bien.

C’est en faisant taire tous les bruits qui nous assaillent du dehors, c’est-à-dire en refusant d’entendre ce qui ne mérite pas d’être écouté, que nous retrouverons la clef de l’harmonie avec nous-mêmes, avec le prochain et avec Dieu, et que nous éviterons le triste destin de réagir comme une touche désaccordée dans le grand concert de la création.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 131

[ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théorie endosymbiotique

A la différence des cellules dans lesquelles elles résident, les mitochondries se reproduisent par simple division, et elles se reproduisent à d’autres moments que le reste de la cellule. Sans les mitochondries, la cellule à noyau – et, par voie de conséquence, la plante ou l’animal – ne peut pas utiliser l’oxygène, et ne peut donc pas vivre.
Les spéculations qui suivirent cette découverte conduisirent les biologistes à un scénario étonnant : les descendants des bactéries qui nageaient dans les mers primitives et respiraient de l’oxygène il y a trois milliards d’années existent aujourd’hui dans les cellules humaines sous la forme de mitochondries. A une époque reculée, les bactéries se combinèrent avec d’autres micro-organismes. Elles s’installèrent à l’intérieur, fournissant de l’énergie tirée de l’oxygène et s’occupant d’éliminer les déchets, en échange du gîte et du couvert.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 21

[ eucaryotes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

banalité limitante

Si l’on admet […] que, de tout temps, le danger n’a rapproché que des hommes qui pouvaient désigner, au moyen de signes semblables, des besoins semblables, des événements semblables, il résulte, dans l’ensemble, que la facilité de communiquer dans le péril, c’est-à-dire en somme le fait de ne vivre que des événements moyens et communs, a dû être la force la plus puissante de toutes celles qui ont dominé l’homme jusqu’ici. Les hommes les plus semblables et les plus ordinaires eurent toujours et ont encore l’avantage ; l’élite, les hommes raffinés et rares, plus difficiles à comprendre, courent le risque de rester seuls et, à cause de leur isolement, ils succombent aux dangers et se reproduisent rarement. Il faut faire appel à de prodigieuses forces adverses pour entraver ce naturel, trop naturel, progressus in simile, le développement de l’homme vers le semblable, l’ordinaire, le médiocre, le troupeau  -  le commun ! 

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Par-delà le bien et le mal – Prélude d’une philosophie de l’avenir (Jenseits von Gut und Böse – Vorspiel einer Philosophie der Zukunft), 1886, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2000

[ dépassement nécessaire ] [ bornes de l'égalitarisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

processus cancéreux

Le corps exerce une régulation totalitaire sur les gènes. Une cellule une fois devenue, par exemple, une cellule musculaire, le reste pour toujours. La seule exception à cette règle de la permanence du rôle d’une cellule à l’intérieur du corps se produit dans le cancer ; il semble alors que les cellules régressent vers un état plus primitif de reproduction continue sans tenir compte de leur place ou de leur fonction dans l’organisme. Dans le cancer, les chromosomes se séparent et les mitochondries se reproduisent encore plus vite que les cellules dont elles font partie. […] Comme si les alliances difficiles entre les partenaires symbiotiques qui maintiennent les cellules éclataient. Les symbiotes se désalignent, réaffirmant une fois de plus leurs tendances indépendantes, revivant leur lointain passé. Bien sûr, les raisons de la rupture sont rien moins que claires, mais le cancer ressemble plus à une régression intempestive qu’à une maladie.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", pages 158-159

[ anarchie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

monde inconnu

Si l’inconscient peut contenir tout ce qui est connu comme fonctions de la conscience, la possibilité s’impose qu’à la fin il possède également comme le conscient un sujet, c’est-à-dire une sorte de moi. Cette conclusion s’exprime dans la notion qu’on ne cesse d’utiliser, de subconscient. Toutefois ce dernier terme prête quelque peu à malentendu, puisqu’il désigne soit ce qui est "sous la conscience", soit un "bas" de la conscience, une conscience inférieure, c’est-à-dire une conscience secondaire. En même temps l’hypothèse d’un "subconscient" auquel vient immédiatement s’adjoindre un "supraconscient" laisse présager ce qui m’importe particulièrement ici, à savoir le fait que l’existence d’un second système psychique existait à côté de la conscience […] est d’une signification absolument révolutionnaire, étant donné que l’image que nous avons du monde pourrait s’en trouver transformée de fond en comble. Si nous pouvions faire passer dans la conscience du moi, ne serait-ce que les perceptions qui se reproduisent dans un second système psychique, nous obtiendrions la possibilité d’élargissements inouïs de l’image du monde.

 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 490-491

[ fantasme ] [ sujet supposé savoir ] [ polarisés ] [ déhiérarchisation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

Les microbes, en raison de leur petite taille et de leur nombre gigantesque, réagissent relativement vite à des changements d'environnements majeurs. Ils se reproduisent sans hésitation s'ils disposent de nourriture et d'énergie. Des bactéries rapides se divisent environ toutes les vingt minutes, ce qui donne en principe 2 puissance 144 d'individus en deux jours. Un nombre largement supérieur à celui de tous les êtres humains ayant jamais vécus sur Terre. En 4 jours de croissance sans borne il y aura donc environ 2 puissance 286 de bactéries. Ce nombre est largement supérieur au nombre de protons ou de quarks dans l'univers tel qu'estimé par les physiciens (environ 2 puissance 266), il ne sert qu'à rappeler au lecteur la nature de la croissance exponentielle. Environ une division sur un million donne un descendant différent de son parent. (Comme les bactéries se reproduisent de manière asexuée par simple division, elles n'ont qu'un seul parent) la plupart des mutants sont moins bien pourvus que leurs parents et meurent. Mais un seul mutant survivant avec succès peut rapidement s'étendre dans tout son habitat.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel. Le microcosme fait son entrée, p. 75. Ecrit avec Dorion Sagan

[ nanomonde ] [ hétérogénie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sciences

Tout comme il était parvenu à allumer les lampes à fluorescence en utilisant sa bobine à haute fréquence et à haute tension sans fil, l'un des rêves de Tesla était d'éclairer l'atmosphère terrestre la nuit. Son projet, qui ne s'est jamais concrétisé, était dans un premier temps d'ioniser la haute atmosphère en utilisant un faisceau ultraviolet pour qu'elle devienne conductrice, avant d'envoyer de l'énergie électrique à très haute fréquence et tension pour "allumer l'atmosphère elle-même", exactement comme elle s'éclaire lorsqu'elle est touchée par les particules solaires qui provoquent les aurores polaires. Tesla tenait beaucoup à ce projet parce qu'il souhaitait aider les navigateurs la nuit, dans des conditions difficiles. A ce propos il déclara : "L'éclairage de l'océan... n'est que l'un des résultats les moins importants que l'on puisse obtenir avec cette invention. J'ai déjà planifié nombre des détails d'une centrale de transmission qui pourrait être érigée dans les Açores et qui suffirait amplement à éclairer tout l'océan afin que des désastres comme celui du Titanic ne se reproduisent plus. La lumière sera douce et d'intensité très faible, mais assez bien adaptée au but recherché."

Auteur: Teodorani Massimo

Info: Tesla, l'éclair du génie

[ anecdote ] [ marine ]

 

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femmes-hommes

La drogue de l'amour n'est pas une fuite, car elle recèle dans ses spirales des rêves de grandeur qui s'éveillent lorsque l'homme et la femme se fécondent au plus profond d'eux-mêmes. Une sorte de germination naît toujours de l'homme et de la femme qui s'allongent ensemble pour échanger les essences de leurs vies. Une graine est toujours déposée et libérée dans le sol de la passion. Les vapeurs du désir sont le ventre de la naissance de l'homme et souvent l'histoire se fait dans l'ivresse des caresses, tout comme la science et la philosophie. Car une femme, en cousant, cuisinant, dorlottant, protégeant, réchauffant, rêve aussi que l'homme qui la prend sera plus qu'un homme, qu'il sera la figure mythologique de ses rêves, le héros, le découvreur, le bâtisseur.. A moins qu'elle ne soit  une putain anonyme, aucun homme ne pénètre impunément la femme, car là où la semence de l'homme et de la femme se mêlent, de par les gouttes de sang échangées, s'opèrent les mêmes transmutations que dans les eaux mouvantes du grand fleuve de l'hérédité qui véhiculent du père au fils et aux petit-fils, les traits de caractère comme les traits physiques. Le souvenirs d'une expérience se perpétue par les mêmes cellules reproduisent le dessin d'un d'un nez, d'une main, le ton d'une voix ou la couleur d'un œil. Ces grands courant transmettents les caractères et transportent les rêves de port en port jusqu'à  ce que la perfection se réalise et que naissent des êtres, de nouveaux moi qui n'avaient jamais vu le jour... Les hommes et les femmes ne se doutent pas de tout ce qui s'engendre dans les ténèbres de leurs enlacements ; non seulement de enfants mais des multitudes de floraisons invisibles, des mouvement de l'âme et de métamorphoses, d'épanouissement de moi inconnus, de libération de trésors cachés, de fantasmes enfouis...

Auteur: Nin Anaïs

Info: The Four-Chambered Heart: V3 in Nin's Continuous Novel

[ fécondation ] [ fertilité ] [ alchimie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mâles-femelles

Une baleine à bosse chante durant des heures, qui peuvent se transformer en jours. Seuls les mâles chantent et élaborent un thème très structuré. Que cachent ces sons parfaitement harmonieux ?
Lors de la saison de reproduction, les baleines à bosse présentent deux caractéristiques tout à fait surprenantes. Les mâles paradent, ils sautent jusqu'à cinq mètres de hauteur pour impressionner la femelle et frappent l'eau avec leurs grandes nageoires pectorales. Puis, par moment, ils se mettent à chanter.
Ils sont les seuls ; la femelle reste silencieuse. La mélodie dure en général 30 à 40 minutes, mais peut parfois se répéter des heures, voire des jours. Parce que ces baleines ne chantent que durant la saison d'accouplement, les biologistes supposent qu'il s'agit d'un langage de séduction, mais il n'existe à ce jour aucune certitude malgré le grand nombre de recherches scientifiques à ce sujet.
Le chant a une structure bien définie, qui pousse à parler de langage. Les mâles chantent et disposent de neuf unités sonores. L'unité de base est un son continu, dont la fréquence est comprise entre 10 et 20 Hz. Le cétacé est capable de moduler la fréquence et l'amplitude de cette note et peut ainsi générer des suites de quatre à six unités sonores, qui peuvent durer une dizaine de secondes. Les biologistes attribuent à ces suites la distinction de sous-phrase, plusieurs sous-phrases constituant une phrase complète, que la baleine répète durant plusieurs minutes.
Cette phrase répétée décrit un thème et une suite de thèmes définit le chant. La hiérarchie des sons émis par la baleine pousse certains à parler de structuration linguistique, mais le sujet est toujours vivement débattu, en raison du manque de données in situ permettant une meilleure interprétation du langage des baleines. Les baleines à bosse ont un chant structuré, propre à chaque région du monde où elles se reproduisent. Par ailleurs, leur chant évolue à mesure que la baleine vieillit.

Auteur: Bossy Delphine

Info: http://www.futura-sciences.com

[ musique ] [ improvisation ]

 
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cosmos

Depuis que nos ancêtres communiquent par l'écriture - c'est à dire quelques millénaires - l'apparence du monde n'a pas changé. Il est toujours question de nuits étoilées, d'infini océanique, d'individus avides et jaloux, d'amour, de montagnes immuables...

Il y a donc cette réalité stable, partagée par l'homme depuis des centaines de générations, alors que la tradition boudhiste nous parle d'impermanence : rien n'est immuable, tout est illusion, miroir de l'âme, etc...

Concepts avec lequel je suis plutôt très d'accord, précisant au passage combien les "vitesses" des incarnations diverses sont hétéroclites. On imagine qu'un diamant pourra conserver forme et enveloppe des millions d'années, au contraire d'une cerise bien mûre.

Nous autres être humains partageons une planète, des sens et des sensations similaires, une existence qui dure grossièrement un petit siècle... et c'est marre.

Ainsi, vu de notre race, il y a ce différentiel entre un monde personnel éphémère et un monde collectif humain guère plus durable. La durée de notre espèce, allez, disons 5 millions d'années, restant tout à fait dérisoire au regard de ce que nous savons de la durée de l'univers.

Cette réflexion sur les interactions de notre décor donne à voir des émergences de formes tellement variées, aux vitesses de floraisons dans le réel si différentes, que surgit alors un spectacle insensé, pour qui tente de s'en faire une représentation globale.

Vision fantasmagorique où interagissent couleurs, sons, ondes... forces immenses et lentes, ou rapides et légères comme les insaisissables neutrinos - comme deux univers en train de copuler chez l'observateur humain.

Toutes interactions générant des entités aptes à se maintenir sous des formes (soleils, humains, persil...) qui se reproduisent en conservant certaines qualités, fonctions et apparences propres quasi similaires. Chacune, à l'intérieur de ces forme/monades spécifiques, étant toujours une variation des autres, parce que la nature ne fait jamais la même chose.

Sinon elle s'ennuie - et est simultanément en danger de disparaître.

Car l'uniformité c'est la mort.

Auteur: Mg

Info: 3 juin 2013

[ éloge ] [ variété ] [ simultanéïté ] [ perspectiviste ] [ dualité ]

 

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