Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 154
Temps de recherche: 0.0533s

père-fils

Sam est mon fils. Il a eu trois ans bientôt. Je suis son vrai père, je l'ai adopté. Sans lui, je serai mort. Il me tient debout, rien qu'à être là, à respirer, tout à côté de moi, chaque nuit. Et le jour, il a un ruisseau dans les yeux, on dirait que le monde vient y boire. J'adore la voix de Sam. Il élocute mal, dyslexie ou dysphonie, tout ça, je l'éduque.

Auteur: Damasio Alain

Info: Aucun souvenir assez solide, Sam va mieux

[ motivation ] [ amour ]

 

Commentaires: 0

aurore

C'était un beau matin, un matin clair. Le soleil pointait à peine au-dessus des collines de l'autre côté du lac, c'était le genre de matin qui, comme on dit, pousse à se lever de bonne heure. Le lac était encore dans l'ombre, mais notre rive s'éclairait peu à peu et, une fois dehors, à respirer l'air pur, silencieux et encore frais de la nuit, j'eus l'impression d'avaler une grande gorgée d'eau douce.

Auteur: Heinz Wilfred Charles

Info: Ce que cela coûte

[ tonifiante ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

source

Peut-être chacun de nous vient-il sur cette terre accomplir quelque obscur ou lumineux ouvrage. Quel est-il ? Dieu seul sait. Peut-être ne sommes-nous que son regard et sa bouche, ses mains et son ouïe, rien d'autre que son désir de découvrir sa Création. Il m'arrive d'imaginer que je suis venu respirer pour lui le parfum de telle rose, tel jour, dans tel jardin, et que ma vie n'est qu'une brève ou longue attente de cet instant.

Auteur: Gougaud Henri

Info: Paramour, p.110, Seuil

 

Commentaires: 0

absurde

- Qui êtes-vous ?
- Une voyante.... mais mes yeux ont baissés, alors j'écoute
- Et quand votre oreille s'endurcira ?
- Et bien je toucherai, j'aurai le flair des bêtes
- Et si votre peau se couvre de pustules?
- Je goûterais jusqu'à ce que ma langue enfle
- Et si vous deviez renoncer au souffle ?
- Là ?

Là...
je ne pourrais plus ni manger, ni boire
ni respirer, ni entendre ni voir.
C'est très simple.

Auteur: Behar Rebecca

Info:

[ poème ]

 

Commentaires: 0

chômage

On a tendance à dire que le travail, c'est la santé. Le travail, c'est la vie, c'est se réveiller au moment où la radio s'enclenche, c'est une forme de dépaysement, c'est une autre vie, qui n'est pas celle de la maison, ni celle de la famille. Le travail, c'est respirer, pour construire à la chaîne ou créer des possibilités. Mon travail, à Pole emploi, c'est apaiser. Apaiser les peaux déchirées, les coeurs, tout ce bordel.

Auteur: Meklat Mehdi

Info: Burn out

[ souffrance ]

 

Commentaires: 0

déclaration d'amour

Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme !

Auteur: Rostand Edmond

Info: Cyrano de Bergerac

[ poème ]

 

Commentaires: 0

ouverture

Je découvris ce que l'école avait commencé de me montrer : l'horreur absolue de toute société. Il n'y a que le ciel qui puisse nous lier les uns aux autres...pour tout ramener dans le grand air des paroles vraies, là où seulement il est possible de respirer. Il n'y a que le grave et l'inattendu qui peuvent offrir à nos âmes captives une ouverture sur la vie pure, et c'est ce que le monde, instinctivement, immédiatement, déteste.

Auteur: Bobin Christian

Info: Louise Amour

[ liberté ]

 

Commentaires: 0

prison

Hélèna ne s’est jamais habituée et ne s’habituera jamais. La honte de franchir la porte. De passer à la fouille. Proscrire les vêtements avec des pièces métalliques pour ne pas affoler le portique de détection, pour ne pas exciter les surveillants. Attendre parqués comme du bétail. Au milieu des familles désemparées, des conjointes maquillées à outrance et vêtues sans pudeur. Respirer l’odeur viciée. Mélange de sueur, de crasse et de misère. Une atmosphère malsaine qui prend aux tripes et ne vous lâche plus.

Auteur: Cédric Cham

Info: Le fruit de mes entrailles

[ visite ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Tandis qu'elle se penchait à la fenêtre pour respirer l'air du jardin, il bomba le torse, se félicita de lui avoir baisé la main, cette nuit, avant de la quitter. Ça faisait égards délicats, ça faisait gentilhomme, cet hommage après une intimité où la femme, après tout, quoi, était l'inférieure, la dominée. D'accord, mon vieux, d'accord, elle n'avait pas manifesté cette nuit enfin bref, mais elle avait savouré en silence, c'était clair, elle avait savouré, il avait senti ça, oui, oui, elle avait savouré.

Auteur: Cohen Albert

Info: Belle du Seigneur

[ sexualité ] [ après ] [ pensée réconfort ]

 

Commentaires: 0

progrès

Le privilège le plus recherché est désormais moins d’obtenir du développement une nouvelle "satisfaction" que de se prémunir contre ses dommages. La personne "arrivée" est celle qui peut se déplacer en dehors des heures de pointe; qui sort probablement d’un établissement d’enseignement privé ; qui peut accoucher chez elle ; qui "en sait suffisamment" pour se passer du médecin en cas de maladie ; qui a assez d’argent et de chance pour respirer un air pur; qui a les moyens de construire sa propre maison.

Auteur: Illich Ivan

Info: Le travail fantôme, 2005, p. 100

[ émancipation ] [ indépendance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson