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divinisation

Certes, il ne faut pas confondre le Hathayoga avec une simple technique gymnique et profane, car si ses fondements sont fermement ancrés dans la physiologie, ses véritables résultats s’obtiennent exclusivement par une "physiologie mystique". Même les notions élémentaires de santé, de force, de bien-être, doivent être comprises avec leurs valences sacrées. La force prônée par le Hathayoga n’est pas celle d’un athlète, mais la force d’un magicien, d’un "homme-dieu".
Le Hathayoga redécouvre la valeur concrète du corps et de la vie humaine, et s’efforce d’obtenir le "salut" à sa manière, à partir de ce corps même dont il transforme la physiologie en une physiologie mystique. C’est justement cet intérêt pour les réalités vitales et l’ambition d’expérimenter directement sur le corps vivant qui révèlent sa ressemblance avec le tantrisme, ainsi que l’influence exercée sur lui par la réforme tantrique.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" pages 234-235

[ qualités supra-humaines ] [ spiritualité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage principal

On a souvent rapproché l'art de Dostoïevski des traditions du roman d'aventure européen. Cela peut se justifier dans une certaine mesure.

Entre le héros du roman d'aventures et le héros de Dostoïevski il existe une ressemblance formelle, très importante pour la structure du roman. Le héros du roman d'aventures ne répond pas, lui non plus, à la question : "qui est-il ?". Il n'a pas de qualités sociales ou individuelles fermes, se combinant en une image stable de son caractère, de son type, de son tempérament. Une telle image n'aurait fait qu'alourdir le sujet du roman et limiter la possibilité d'aventures. Tout peut arriver au héros-aventurier et lui-même peut devenir n'importe quoi. Lui non plus n'est pas substance, mais pure fonction des aventures et des intrigues. Il est aussi peu déterminé par son image que le héros dostoïevskien. 

Auteur: Bakhtine Mikhaïl

Info: La poétique de Dostoïevski. Chapitre IV : Les particularités de composition et de genre dans les œuvres de Dostoïevski.

[ liberté ] [ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

L’œuvre du Christ se rapporte à la nature humaine qu’Il récapitule dans son hypostase. L’œuvre du Saint-Esprit, par contre, se rapporte aux personnes, s’adresse à chacune d’entre elles. Le Saint-Esprit communique dans l’Eglise aux hypostases humaines la plénitude de la divinité selon un mode unique, "personnel", approprié à chacun des hommes en tant que personne créée à l’image de Dieu. [...]

Le Christ devient l’image unique appropriée à la nature commune de l’humanité ; le Saint-Esprit confère à chaque personne créée à l’image de Dieu la possibilité de réaliser la ressemblance dans la nature commune. L’Un prête son hypostase à la nature, l’Autre donne sa divinité aux personnes. Ainsi l’œuvre du Christ unifie, l’œuvre du Saint-Esprit diversifie. [...] le Christ crée l’unité de son corps mystique par le Saint-Esprit, le Saint-Esprit se communique aux personnes humaines par le Christ.

Auteur: Lossky Vladimir Nikolaïevitch

Info: "Essai sur la théologie mystique de l'Eglise d'Orient", éditions du Cerf, 2005, pages 162-163

[ missions temporelles ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mythologie

Dans le Théâtre, la création de l’homme se déroule en deux étapes. L’âme et le corps ne sont pas créés en même temps, comme dans la Genèse. D’abord apparaît l’ "homme intérieur" au degré des Gorgones ; c’est la plus noble des créatures de Dieu, faite à son image et à sa ressemblance. Puis, au degré de Pasiphaé et du Taureau, l’homme prend un corps dont les parties sont soumises à la puissance du zodiaque. C’est ce qui arrive à l’homme dans le Pimandre* : au moment où l’homme intérieur, sa mens, qui est divine par sa création et qui possède les pouvoirs de ceux qui gouvernent les étoiles, entre dans le corps, il devient soumis à la puissance des étoiles et il échappe à celle-ci par l’expérience religieuse hermétique de l’ascension à travers les sphères pour recouvrer sa nature divine.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'Art de la mémoire. *premier traité du Corpus Hermeticum, livre d'occultisme attribué à Hermès Trismégiste

[ occultisme ] [ divinisation ] [ voyage astral ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

C'est cet ami qui m'alerta sur la ressemblance du gavage avec un viol. Et sur le fait que ceux qui le pratiquaient vivaient des émotions ambiguës et malsaines. Cet entonnoir qui pénètre, cette bouillie qui fait gonfler un rejeton monstrueux...
- Autrefois, seules les femmes gavaient. Accroupies, elles serraient l'animal entre leurs cuisses...
Il raconte comment leur main faisait couler la nourriture de haut en bas d'un geste qui ressemblait à une caresse sur le cou long et musculeux. Comment ne pas penser à l'homme, comment ne pas penser avec l'entonnoir à ce qu'elles avaient si longtemps subi sans s'imaginer qu'elles puissent s'y dérober : recevoir la semence à contrecoeur. Et elles continuaient à enfoncer le maïs.
- Comme si elles disaient : "Toi aussi, là, tu y passeras." Une sorte de vengeance par personne interposée. Sans qu'il y ait de mots, bien sûr.

Auteur: Rouanet Marie

Info: Mauvaises nouvelles de la chair

[ gorger ] [ bourrer ] [ oies ] [ foie-gras ] [ élevage ]

 

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deuil

Sur les murs de la chambre toutes ses dernières toiles étaient accrochées, formant comme un halo autour de lui et - par la luminosité ou le génie qu'elles irradiaient - rendaient sa mort encore plus lamentable pour nous artistes. ...Au dehors, le soleil était férocement chaud. Nous avons monté la colline d'Auvers en parlant de lui, de l'élan hardi qu'il avait donné à l'art, des grands projets qui l'avaient toujours préoccupé, du bien qu'il avait fait à chacun de nous. Nous sommes arrivés au cimetière, un petit cimetière tout neuf, semé de tombes fraîches. Il est sur la hauteur, face aux champs prêts pour la moisson, sous un immense ciel bleu qu'il aurait pu encore aimer - peut-être. Puis on le descendit dans la tombe. Qui n'aurait pleuré à ce moment-là - le jour était trop à sa ressemblance pour nous empêcher de penser qu'il aurait pu encore vivre heureux.

Auteur: Bernard Emile

Info: après la mort de Van Gogh

[ peinture ] [ été ]

 

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rigoler

Il n'y a pas de comique en dehors de ce qui est humain. Un paysage pourra être beau, gracieux, sublime, insignifiant ou laid ; il ne sera jamais risible. On rira d'un animal, mais parce qu'on aura surpris chez lui une attitude d'homme ou une expression humaine. On rira d'un chapeau ; mais ce qu'on raille alors, ce n'est pas le morceau de feutre ou de paille, c'est la forme que des hommes lui ont donnée, c'est le caprice humain dont il a pris le moule. Comment un fait aussi important, dans sa simplicité, n'a-t-il pas fixé d'avantage l'attention des philosophes ? Plusieurs ont défini l'homme "un animal qui sait rire". Ils auraient aussi bien pu le définir un animal qui fait rire, car si quelque animal y parvient, ou quelque objet inanimé, c'est par une ressemblance avec l'homme, par la marque que l'homme y imprime ou par l'usage que l'homme en fait.

Auteur: Bergson Henri

Info: Le rire, Quadrige, PUF 1940, p.2-3

[ comparer ] [ animal particulier ]

 

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monisme

L’amour se suffit à lui-même, il plaît par lui-même et pour lui-même. Il est à lui-même son mérite, à lui-même sa récompense. L’amour ne cherche hors de lui-même ni sa raison d’être ni son fruit. Son fruit, c’est l’amour même. J’aime parce que j’aime, j’aime pour aimer ! Quelle grande chose que l’amour, si du moins il remonte à Dieu, son principe, s’il retourne à son origine, s’il reflue vers sa source, pour y puiser toujours son jaillissement. De tous les mouvements de l’âme, de ses sentiments, de ses affections, seul l’amour permet à la créature de répondre à son Créateur, non pas certes d’égal à égal, mais tout de même dans une réciprocité de ressemblance. [...] Car dans son amour, Dieu ne veut rien d’autre que d’être aimé. Il n’aime que pour qu’on l’aime. Car il le sait : ceux qui l’aiment trouvent précisément dans cet amour la plénitude de la joie. Oui, quelle grande chose que l’amour !

Auteur: Clairvaux Bernard de

Info: Sermon sur le Cantique des Cantiques

[ infini ] [ divin ] [ dévotion ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

portraits

Ils étaient tous les deux d'âge mûr, fiers et habillés de manière impeccable, mais la ressemblance s'arrêtait là. Alors que Keating paraissait aussi dur, net et tranchant que l'acier, Bancroft était comme de la pierre ancienne, poreuse et prompte à s'effriter, ses traits s'affaissant sous l'effet du temps et de la boisson. Son tempérament colérique, en revanche, n'était en rien altéré. Ce qu'on lisait dans les regards qu'il dardait sur Magnus ressemblait beaucoup à de la haine.

La façon dont Keating observait Tobias rappelait à Evelina un scientifique examinant une nouvelle forme d'algue. Tobias semblait faire de son mieux pour divertir la fille de Keating, mais Evelina voyait bien qu'il agissait par politesse. Il était préoccupé et tentait de le cacher tandis que la pauvre Alice déployait tous ses efforts pour le charmer. Eveline ressentit un pincement d'antipathie qui n'avait rien à voir avec Alice elle-même et tout avec sa proximité avec Tobias. Voyant Evelina désœuvrée, Magnus s'engouffra dans la brèche tel un requin aux onctueuses manières.

Auteur: Holloway Emma Jane

Info: Baskerville : Une étude en soie - deuxième partie

[ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

historique

Dans l'Antiquité, on craignait beaucoup que les pensées de la mère au moment de la conception ne puissent s'imprimer sur la physionomie de l'enfant à venir. Soranos illustre ce concept par deux exemples. Les femmes qui auraient vu des singes - et cela ne devait pas être banal - pendant la conception auraient donné le jour à des enfants aux traits simiesques. Le tyran de Chypre, réputé pour sa laideur, forçait sa femme à regarder de belles statues pendant l'amour pour avoir de beaux enfants. On retrouve cette même idée développée chez Pline l'Ancien, Galien et même saint Augustin et Héliodore pour les périodes plus tardives. Ce concept des "imprégnations sensorielles" relève de la crainte des hommes face aux fantasmes des femmes pendant le coït. En outre, si l'enfant ne répondait pas aux attentes que les parents avaient placées en lui, la faute était rejetée sur la mère, qui aurait été traversée par de mauvaises pensées pendant la conception. Enfin, cela pouvait servir d'excuse à une femme qui aurait eu un enfant sans ressemblance aucune avec son mari.

Auteur: Girod Virginie

Info: Les femmes et le sexe dans la Rome antique

[ enfanter ] [ croyance ] [ dermatoglyphe ]

 

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