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définitif

Nos actes retentissent éternellement et sont nos juges.

Auteur: Mavit Henry Alcan Felix

Info: L'intelligence créatrice

[ irréversible ]

 

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réserve

Ne touchez pas à la flûte quand les tambours retentissent ; quand les imbéciles ont la parole, le sage reste silencieux.

Auteur: Herder Johann Gottfried

Info:

[ pondération ] [ sagesse ]

 

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musique

...mes chansons parlent pour elles-mêmes. Les musiciens qui les jouent, la manière dont elle sonnent, où et la manière elles ont été enregistrées est selon la vieille manière de Nashville... elles retentissent comme du country beaucoup plus country que beaucoup de choses qui passent sur les country...

Auteur: Young Neil

Info:

[ personnalisée ] [ USA ]

 

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clair-obscur

Ce qui plonge dans la lumière est le retentissement de ce que submerge la nuit.
Ce que submerge la nuit prolonge dans l'invisible ce qui plonge dans la lumière.
La pensée, le regard, le verbe, l’action relient ce front, cet oeil, cette bouche, cette main aux volumes, à peine aperçus dans l'ombre, des têtes et des corps inclinés autour d’une agonie, d'une naissance... ou d'une mort...

Auteur: Faure Elie

Info: sur Rembrandt

[ art pictural ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

spectacle

Soudain, Buffalo Bill entre dans l'arène. Il fait un tour de piste à cheval et vient saluer. Les applaudissements retentissent. Des femmes se tiennent debout sur les chaises, dans une odeur de créosote et de crottin. Le présentateur annonce alors un épisode extraordianire : "La mort de Sitting Bull, avec son véritable cheval et sa vraie cabane, recueillis par les soins de Buffalo Bill lui-même." C'était donc çà ! Rien n'arrête le démon de la mise en scène. Rien ne remplit assez le tiroir-caisse. Et aussitôt les curieux se pressent, la foule veut mieux voir. On ne voit jamais assez. il ya quelque chose de grand et de beau, ou peut-être de très affreux et de très vulgaire, qui nous échappe toujours...

Auteur: Vuillard Eric

Info: Tristesse de la terre, p. 80

[ USa ] [ consumérisme ] [ naïveté ] [ public ] [ far-west ]

 

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septénaire

C’est LUI le nombre, la loi, le sel. (I)
C’est LUI l’Amour qui croît, qui se déverse. (II)
C’est LUI le rythme, la vibration qui met en mouvement. (III)

C’est LUI le chant, le libre chant. (V)
C’est LUI la Lumière, agissante. (VI)
C’est LUI le Très-Haut. (VII)

Là où les deux contraires s’unissent,
Là naît la Parole, le Verbe,
Le point où tout s’allume,
Le Foyer, la Co-naissance. (IV)
Ainsi l’innombrable devient UN.
Les sels innombrables –
Deviennent Parole toute-puissante. (I + VII)
L’Amour qui se déverse –
Devient Amour agissant. (II + VI)
Et le rythme, la vibration –
Portent le chant. (III + V)

Que le chant retentisse !
Le mur s’est écroulé, le mur, le vide.
Victoire sur la mort !
Le Quatre chante la gloire des Sept.
Les deux moitiés de la vie se sont unies.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", page 382

[ être humain ] [ place dans l'univers ] [ hiérarchie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

imaginaire nuiteux

J’étais arrivé à la hauteur du terrain de football... C’était un des chemins que j’avais coutume d’emprunter lors de mes promenades nocturnes, et, quand j’approchais du terrain, j’avais toujours l’impression qu’il suffirait d’un rien pour que les projecteurs s’allument brusquement, et soustraient à l’obscurité deux équipes qui, dans le rond central, étaien prêtes à donner le coup d’envoi, attendant seulement que le sifflet retentisse. Et les tribunes pleines expliqueraient que la ville, à cette heure, fût si morte... Derrière les buts, dans le clair de lune, le vent semblait faire vibrer le grillage, un léger sifflement dont je ne savais pas si je l’entendais ou me l’imaginais simplement, et qui m’évoquait des chauves-souris. Un mouvement ondulatoire animait tout entier le treillis métallique aux mailles serrées, c’était comme si l’on voyait le monde depuis les profondeurs marines, ou dans la chaleur vibrante d’un jour d’été, même si ce spectacle me faisait plutôt frissonner. 

Auteur: Gstrein Norbert

Info: Une vague idée du début

[ inquiétude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

L'épisode de la girafe est resté emblématique des expéditions maritimes, et en particulier des relations entre la Chine et l'Afrique. En effet, la girafe offerte à la Chine par le souverain du Bengale Sayf ud-din lui avait été au préalable été donnée en cadeau par des envoyés musulmans d'Afrique. L'événement eut un grand retentissement à Nankin, car la girafe fut prise pour une licorne, animal qui dans l'imaginaire chinois était le symbole par excellence du bon gouvernement. Les fonctionnaires envoyèrent des mémoires de félicitations à l'empereur, qui vient en personne à la porte du Palais pour recevoir ce cadeau extraordinaire et qui ordonna qu'on peigne l'animal et compose des poèmes célébrant ce bon augure. En 1415, des émissaires de Malindi (Kenya) firent à leur tour présent d'une girafe à Yongle. C'est pour raccompagner ces émissaires chez eux que fut lancée la cinquième expédition, la première à gagner l'Afrique. D'autres girafes furent offertes en 1419 par Aden, en 1433 par Tianfang (La Mecque) et en 1438 à nouveau après le Bengale.

Auteur: Boucheron Patrick

Info: Histoire du monde au XVe siècle, p. 426

[ Asie ] [ malentendu ] [ historique ]

 

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deuil amoureux

Ça me plaît que vous n’ayez pas le mal de moi
Et ça me plaît que je n’aie pas le mal de vous,
Que la lourde boule terrestre n’aille pas
S’enfuir sous nos pieds tout à coup.
Ça me plaît de pouvoir être amusante –
Dévergondée – sans jeux de mots ni leurre –
Et de ne pas rougir sous la vague étouffante
Quand nos manches soudainement s’effleurent.

Ça me plaît aussi que vous enlaciez
Calmement devant moi une autre femme,
Et que, pour l’absence de mes baisers ;
Vous ne me vouiez pas à l’enfer et aux flammes.
Que jamais sur vos lèvres, mon très doux,
Jour et nuit mon doux nom – en vain – ne retentisse…
Que jamais l’on n’aille entonner pour nous :
Alléluia ! dans le silence d’une église.

Merci, de tout mon cœur et de ma main,
Pour m’aimer tellement – sans le savoir vous-même ! - ,
Pour mon repos nocturne et pour, de loin en loin,
Nos rencontres qu’un crépuscule enchaîne,
Pour nos non-promenades sous la lune parfois,
Pour le soleil qui luit – pas au-dessus de nous.
Merci de n’avoir pas – hélas – le mal de moi,
Merci de n’avoir pas – hélas – le mal de vous.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: 3 mai 1915

[ tristes consolations ] [ amour impossible ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir scientifique

Comme l'écrit Rochard (*) :

"Déjà l'influence croissante de l'hygiène porte ombrage à plus d'un fonctionnaire. "Ces médecins sont bien envahissants", disait, il y a quelques années, un ministre que gênait quelque peu le bruit fait par la fièvre typhoïde dans les sociétés savantes et les retentissements de leurs discussions dans la presse extra-médicale. Il faut s'attendre à ce qu'on nous trouve encore bien plus encombrants le jour où nous ordonnerons au lieu de conseiller, où la direction compétente et autonome que nous réclamons, contraindra les municipalités à prendre les mesures nécessaires et fera inscrire d'office à leurs budgets les sommes que ces mesures réclameront." (1887, 24.9.°°, p.388)

Lecteur de Serres avant l'heure, notre Rochard y va de sa parasitologie (**). La fièvre typhoïde fait du bruit ; ce bruit gêne le ministre ; mais le bruit devient une voix d'abord peu sûre d'elle-même ; puis une voix qui conseille ; enfin une voix qui ordonne. La raison de cette assurance nouvelle est facile à concevoir : ils savent au nom de quoi ils parlent ; ils parlent au nom de la science bactériologique, qui, à son tour, parle au nom de cette population invisible de microbes qu'elle seule peut contrôler. L'hygiène militante a commencé. Il faut, continue notre militant, "habituer les esprits à subir le joug tutélaire de cette autorité nouvelle" (id.)

Auteur: Latour Bruno

Info: in "Les microbes, guerre et paix", éd. Métailié, p. 65-66 - (*) Jules-Eugène Rochard (1819-1896) : médecin, hygiéniste - (**) Michel Serres, philosophe, auteur de "Le parasite"

[ contagion ] [ reformulation ] [ référence philosophique ] [ citation ] [ pré-dictature sanitaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama