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subjonctif

Eût-il vraiment fallu que je vous rencontrasse Et que de vos beaux yeux vous me regardassiez Eût-il vraiment fallu que vous persistassiez Et qu'entre vos doux bras, seul, je m'abandonnasse ? Était-il nécessaire au fond que je restasse Sans qu'il fût jamais dit que vous me retinssiez ? N'eût-il pas convenu que vous me plaignissiez Avant qu'à vos appas inconscients je cédasse ? Vous fûtes mienne avant que la nuit ne finît Que le ciel s'éclairât et que le jour pâlît Quelque blasé coriace et fort que je me crusse Je ne pus regretter que nous nous connussions. Vous gagnâtes mon coeur presque et quoique j'en eusse Il s'en fallut de peu que nous nous aimassions. En toute sympathie.

Auteur: Peter J. C. contributeur

Info: Bouissière A., Le bar du s...

[ poème ]

 

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viol

Lequel de nous mérite son destin ? Une nuit qu'elle dormait paisiblement au milieu de ses casseroles, le maître de maison glissa dans la cuisine et se dirigea vers le corps recroquevillé dans une couverture millénaire. Aouicha ouvrir les yeux et retins un cri. L'homme la menaçait de son membre érigé qu'il tenait dans sa main droite. L'homme, comme une montagne, la dominait de sa corpulence. Cet homme l'avait souvent injuriée, battue, humiliée, mais jamais encore elle ne l'avait vu dans cette attitude. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui voulait à cette heure. Aurait-il oublié de la punir dans la journée pour une faute qu'elle aurait commise et viendrait-il se rattraper ? Aouicha se protégea le visage de ses bras maigres, attendant le premier coup. Il n'y eut pas de premier coup. L'homme se pencha sur le corps de la fillette qu'il dénuda avec violence. Aouicha pensa qu'il avait découvert un autre moyen pout la châtier. Elle tremblait comme une feuille morte et ses larmes coulaient avec abondance. Une fois le petit corps mis à nu, l'homme s'allongea de tout son poids sur le ventre de la fillette, broyant ses membres rachitiques. Elle ressentit une déchirure au niveau du nombril et perdis connaissance. Quand elle revint à elle, le soleil était déjà haut dans le ciel. La maitresse de maison était debout sur elle, un bâton dans la main. Elle se couvrit à la hâte et regagna sa serpillière et ses casseroles. Le soir, elle se rendit compte que ses jambes et sa robe étaient maculées de sang et qu'elle avait beaucoup de peine à marcher. Aouicha avait dix ans.

Auteur: Serhane Abdelhak

Info: Le soleil des obscurs

[ pédophilie ]

 

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réappropriation culturelle

Quelques jours après notre première rencontre, il m'apporta un livre dans la version anglaise qu'il avait lui-même traduite du français. C'était L'Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues, de René Guénon.

La lecture de ce livre allait radicalement transformer mes façons de penser. Eclairant dans leur vraie perspective les rapports entre l'Orient traditionnel et l'Occident moderne, elle devait m'aider à trouver les réponses aux grandes questions que je me posais depuis l'université et, finalement, à me réintégrer intellectuellement et spirituellement à cet Orient et à ma propre tradition. En fait il s'agissait là de bien plus que des doctrines hindoues et j'y trouvai de quoi réfléchir aux plus grandes questions métaphysiques. René Guénon m'ouvrait des aperçus en comparaison desquels toute la culture académique que nous avions dû assimiler à l'université me paraissait singulièrement bornée. Il m'invitait à une ré ­flexion nouvelle sur les possibilités spirituelles de la condition humaine et le sens de la civilisation. [...]

Ce fut aussi pour moi l'occasion de saisir à quel point j'avais été imprégné par la pensée et les conceptions de l'Occident moderne en dépit du milieu oriental de mon éducation. La notion de supériorité occidentale s 'était en effet insinuée partout, le Tibet "arriéré" faisant sans doute encore exception du fait de son isolement géographique, et personne, à ma connaissance, n'avait encore osé la contester.

A vrai dire, je n'avais eu dans mes jeunes années que peu de contacts directs avec des Occidentaux et, à part les révérends Driver et Bescoe, tous mes maîtres avaient été des Orientaux. Mais, qu'ils en fussent conscients ou non, leur enseignement transmettait des valeurs plus occidentales qu'orientales et leur attitude témoignait généralement d'une admiration implicite pour la civilisation moderne.[...]

Parmi les notions fondamentales que j'en retins à ce stade initial figuraient d'abord la primauté de la métaphysique traditionnelle et universelle, "centre unique de toutes les doctrines de l'Orient". Guénon soulignait que l'Occident s'était rendu étranger à cette connaissance métaphysique pour développer une pensée philosophique ne se situant pas au même niveau d'universalité. Cette constatation d'une importance capitale était à la base de sa critique de la civilisation occidentale dont il dénonçait le manque de principe supérieur et l'incapacité de comprendre ceux auxquels l'Orient demeurait attaché.

Auteur: Radhu Abdul Wahid

Info: Dans "Caravane tibétaine"

[ contamination idéologique ] [ texte révélation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson