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homme-animal
En s'arrogeant le droit de séparer radicalement l'humanité de l'animalité, en accordant à l'une tout ce qu'il retirait à l'autre, l'homme ouvrait un cycle maudit, et la même frontière, constamment reculée, servirait à écarter les hommes des autres hommes.
Auteur:
Lévi-Strauss Claude
Années: 1908 - 2009
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien, sociologue
Continent – Pays: Europe - France
Info:
cité par Bougrain-Dubourg
[
racisme
]
divertissement audiovisuel
La télévision, depuis cinquante ans, n’aura rien été d’autre que ce qui remplaçait la vie au fur et à mesure que celle-ci, progressivement, se retirait. La télévision n’est pleine que du vide que la vie, en s’en allant, a laissé derrière elle.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 406
[
transfert d'expérience
]
[
appauvrissement
]
[
tsimtsoum
]
fuite
Plus il se retirait du monde, plus ses rêves devenaient merveilleux ; et c'est en vain que l'on aurait essayé de les retranscrire. Kuranès n'était pas moderne. Il ne pensait pas comme les autres écrivains, qui s'efforcent de dépouiller la vie de ses robes brodées de mythes et de montrer dans toute son horrible nudité cette chose répugnante qu'est la réalité.
Auteur:
Lovecraft Howard Phillips
Années: 1890 - 1937
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Les Contrées du rêve. Celephaïs
[
songe
]
[
refuge
]
mariage
Il y a de meilleurs moyens que le sexe pour créer des liens profonds. Et durables. Quand j'étais... petite, ma mère m'a dit un jour que si un couple marié mettait un centime dans un pot chaque fois qu'ils faisaient l'amour la première année, et puis retirait un centime pour chaque fois après ça, ils ne parviendraient jamais à épuiser tous les centimes amassés.
Auteur:
Maupin Armistead
Années: 1944 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain homo
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
durable
]
[
complicité
]
[
pessimisme
]
pédophile
Le prêtre retirait ses habits sacerdotaux, aidé en cela par l'enfant de coeur. Il leva le verre de vin, dit :
"Goûte, tu as été bien sage."
Le garçon, qui avait sept ans, eut peur de refuser. Le goût était agréable mais le liquide lui brûla un peu l'estomac.
Il avait mal à l'anus et le prêtre lui avait donné une pièce d'une demi-couronne. Plus tard, en quittant l'église il murmura à l'enfant :
"N'oublie surtout pas, c'est notre petit secret."
Auteur:
Bruen Ken
Années: 1952 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain de polars
Continent – Pays: Europe - Irlande
Info:
La main droite du diable : Une enquête de Jack Taylor
messager
Tu connais l'histoire du vieux Soufi et du Sultan ?
Elle parle d'un vieux moine Soufi errant, très pauvre et très aimé du Sultan très puissant de la ville.
Ce moine ne désirait rien et ne demandait jamais rien à personne.
Et il entrait et sortait comme il voulait dans le palais interdit.
Il vivait dans une sorte d'état de plénitude qui lui donnait une aura particulière et une présence lumineuse grandement appréciée du Sultan.
Alors les gens qui avaient des demandes à faire au Sultan et qui ne pouvaient pas approcher le palais inscrivaient leurs souhaits sur de petits papiers qu'ils glissaient dans les poches du vieux moine.
Ainsi, lorsque le moine était endormi au palais, le sultan fouillait ses poches et en retirait les demandes qu'il exauçait pour être agréable au vieux Soufi.
Auteur:
Bihel Frédéric
Années: 1965 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: auteur BD
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Exauce-nous. Créé avec Pierre Makyo
[
réserve
]
[
sagesse
]
[
discrétion
]
[
conte
]
géopolitique
En 1966, après avoir appris que le président Charles De Gaulle retirait la France de l'OTAN et que toutes les troupes américaines devaient évacuer le sol français, le président Johnson demanda au secrétaire d'État Dean Rusk de l'interroger quant aux Américains enterrés en France. Dean lui laissa entendre qu'il ne pouvait pas vraiment demander cela au président français. Au point que le président Johnson ordonna au secrétaire d'État Dean Rusk :
"Interrogez-le sur les cimetières Dean !"
C'était donc un ordre présidentiel et il se devait de poser la question.
Ainsi, en fin de réunion, Dean demanda à De Gaulle si son ordre de retirer toutes les troupes américaines du sol français incluait également les plus de 60 000 soldats enterrés en France durant les Première et Seconde Guerres mondiales.
De Gaulle, embarrassé, se leva et est partit sans répondre.
Auteur:
Johnson Lyndon
Années: 1908 - 1973
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: politique
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
Etats-Unis
]
[
impérialisme
]
[
Gaule-Usa
]
[
chantage
]
extase mystique
J'ai vu dans sa main une longue lance d'or, à la pointe de laquelle on aurait cru qu'il y avait un petit feu. Il m'a semblé qu'on la faisait entrer de temps en temps dans mon cœur et qu'elle me perçait jusqu'au fond des entrailles ; quand il l'a retirée, il m'a semblé qu'elle les retirait aussi et me laissait toute en feu avec un grand amour de Dieu. La douleur était si grande qu'elle me faisait gémir ; et pourtant la douceur de cette douleur excessive était telle, qu'il m'était impossible de vouloir en être débarrassée. L'âme n'est satisfaite en un tel moment que par Dieu et lui seul. La douleur n'est pas physique, mais spirituelle, même si le corps y a sa part. C'est une si douce caresse d'amour qui se fait alors entre l'âme et Dieu, que je prie Dieu dans Sa bonté de la faire éprouver à celui qui peut croire que je mens.
Auteur:
Sainte Thérèse d’Avila
Années: 1515 - 1582
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: F
Profession et précisions: religieuse
Continent – Pays: Europe - Espagne
Info:
Autobiographie de STA. Chapitre XXIX, 17e partie. Scène dite de la Transverbération* de Sainte Thérèse. *phénomène qui désigne le transpercement spirituel du cœur par un trait enflammé. L'autopsie de Sainte Thérèse aurait révélé des plaies au coeur inexplicables
[
légende catholique
]
humour
Actuellement,
mon immeuble est sens dessus dessous.
Tous les locataires en dessous
voudraient habiter au-dessus !
Tout cela parce que le locataire
qui est au-dessus
est allé raconter par en dessous
que l'air que l'on respirait au-dessus
était meilleur que celui que l'on respirait à l'étage
en dessous !
Alors, le locataire qui est en dessous
a tendance à envier celui qui est au-dessus
et à mépriser celui qui est en dessous.
Moi, je suis au-dessus de ça !
Si je méprise celui qui est en dessous,
c'est parce qu'il convoite l'appartement
qui est au-dessus, le mien !
Remarquez... moi, je lui céderais bien
mon appartement à celui du dessous,
à condition d'obtenir celui du dessus !
Mais je ne compte pas trop dessus.
D'abord, parce que je n'ai pas de sous !
Ensuite, au-dessus de celui qui est au-dessus,
il n'y a plus d'appartement !
Alors, le locataire du dessous
qui monterait au-dessus
obligerait celui du dessus
à redescendre en dessous.
Or, je sais que celui du dessus n'y tient pas !
D'autant que, comme la femme du dessous
est tombée amoureuse de celui du dessus,
celui du dessus n'a aucun intérêt à ce que
le mari de la femme du dessous
monte au-dessus!
Alors, là-dessus...
quelqu'un est-il allé raconter à celui du dessous
qu'il avait vu sa femme bras dessus,
bras dessous avec celui du dessus?
Toujours est-il que celui du desssous
l'a su!
Et un jour que la femme du dessous
était allée rejoindre celui du dessus,
comme elle retirait ses dessous...
et lui, ses dessus...
soi-disant parce qu'il avait trop chaud en dessous...
Je l'ai su, parce que d'en dessous,
on entend tout ce qui se passe au-dessus...
Bref ! Celui du dessous leur est tombé dessus !
Comme ils étaient tous les deux soûls,
ils se sont tapés dessus!
Finalement, c'est celui du dessous
qui a eu le dessus !
Auteur:
Devos Raymond
Années: 1922 - 2007
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: artiste de variétés, écrivain et comédien
Continent – Pays: Europe - France - Belgique
Info:
Matière à rire, Sens dessus dessous
[
jeu de mots
]
[
dans tous les sens
]
élaboration psychologique
L’enfant n’était nullement précoce dans son développement intellectuel ; à l’âge d’un an et demi, il ne pouvait dire que quelques mots compréhensibles ; il utilisait en outre un certain nombre de sons offrant un sens intelligible pour l’entourage. Il était pourtant en bons termes avec ses parents et leur unique servante et l’on louait son "gentil" caractère. Il ne dérangeait pas ses parents la nuit, il obéissait consciencieusement à l’interdiction de toucher toutes sortes d’objets et d’entrer dans certaines pièces ; et surtout il ne pleurait jamais quand sa mère l’abandonnait pendant des heures, bien qu’il fût tendrement attaché à cette mère qui ne l’avait pas seulement nourri elle-même mais encore élevé et gardé sans aucune aide extérieure. Cependant ce bon petit garçon avait l’habitude, qui pouvait être gênante, de jeter loin de lui dans un coin de la pièce, sous le lit, etc., tous les petits objets dont il pouvait se saisir, si bien qu’il n’était souvent pas facile de ramasser son attirail de jeu. En même temps, il émettait avec une expression d’intérêt et de satisfaction un o-o-o-o, fort prolongé, qui, de l’avis commun de la mère et de l’observateur, n’était pas une interjection, mais signifiait "parti". Je remarquai finalement que c’était là un jeu et que l’enfant n’utilisait tous ses jouets que pour jouer avec eux à "parti". Un jour, je fis une observation qui confirma ma façon de voir. L’enfant avait une bobine en bois avec une ficelle attachée autour. Il ne lui venait jamais, par exemple, l’idée de la traîner par terre derrière lui pour jouer à la voiture ; mais il jetait avec une grande adresse la bobine, que retenait la ficelle, par-dessus le rebord de son petit lit à rideaux où elle disparaissait, tandis qu’il prononçait son o-o-o-o riche de sens ; il retirait ensuite la bobine hors du lit en tirant la ficelle et saluait alors sa réapparition par un joyeux "voilà". Tel était donc le jeu complet : disparition et retour ; on n’en voyait en général que le premier acte qui était inlassablement répété pour lui seul comme jeu, bien qu’il ne fût pas douteux que le plus grand plaisir s’attachât au deuxième acte.
L’interprétation du jeu ne présentait plus alors de difficulté. Le jeu était en rapport avec les importants résultats d’ordre culturel obtenus par l’enfant, avec le renoncement pulsionnel qu’il avait accompli (renoncement à la satisfaction de la pulsion) pour permettre le départ de sa mère sans manifester d’opposition. Il se dédommageaient pour ainsi dire en mettant lui-même en scène, avec les objets qu’il pouvait saisir, le même "disparition-retour". [...] Le départ de la mère n’a pas pu être agréable à l’enfant ou même seulement lui être indifférent. Comment alors concilier avec le principe de plaisir le fait qu’il répète comme jeu cette expérience pénible ? On voudra peut-être répondre que le départ devait être joué, comme une condition préalable à la joie de la réapparition, et que c’est en celle-ci que réside le but véritable du jeu. Mais l’observation contredit cette façon de voir : le premier acte, le départ, était mis en scène pour lui seul comme jeu et même bien plus souvent que l’épisode entier avec sa conclusion et le plaisir qu’elle procurait.
L’analyse d’un exemple unique comme celui-ci ne permet pas de trancher avec assurance ; à considérer les choses sans préjugé, on acquiert le sentiment que l’enfant a transformé son expérience en jeu pour un autre motif. Il était passif, à la merci de l’événement ; mais voici qu’en le répétant, aussi déplaisant qu’il soit, comme jeu, il assume un rôle actif. [...] En rejetant l’objet pour qu’il soit parti, l’enfant pourrait satisfaire une impulsion, réprimée dans sa vie quotidienne, à se venger de sa mère qui était partie loin de lui ; son action aurait alors une signification de bravade : "Eh bien, pars donc, je n’ai pas besoin de toi, c’est moi qui t’envoie promener !" Ce même enfant dont j’avais observé le premier jeu à un an et demi avait coutume, un an plus tard, de jeter à terre un jouet contre lequel il était en colère en disant : "Va-t’en à la guerre !" On lui avait raconté alors que son père absent était à la guerre et, loin de regretter son père, il manifestait de la façon la plus évidente qu’il ne voulait pas être dérangé dans la possession exclusive de la mère. Nous avons d’autres exemples d’enfants qui expriment des mouvements intérieurs hostiles de cet ordre en rejetant au loin des objets à la place des personnes.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 51 à 56
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fort-da
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symbolisation
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modalité de suppléance
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objet transitionnel
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