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femmes-hommes

Si le mari d'une femme l'a incriminée, et si elle n'a pas été surprise dans la couche avec un autre mâle, elle jurera par le nom de Dieu, et elle retournera à sa maison.

Auteur: Code d'Hammourabi

Info: § 131

[ historique ] [ justice ]

 

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brique fondamentale

Nous mourrons, mais pas le carbone ; sa carrière ne s'arrête pas avec nous. Il retournera au sol, où une plante pourra le récupérer, l'envoyant à nouveau dans un cycle de vie végétale et animale.

Auteur: Bronowski Jacob

Info:

[ support essentiel ] [ atome central ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

- Chéri ?

- Oui

- Tu ferais quoi si je te quitte ?

- Je retournerai avec mon ex

- Ok, c'est fini !

- Tu veux ressortir avec moi ?

- Ben non ! T'as juste qu'à retourner avec ton ex !

- T'es mon ex

- ...

Auteur: Fussoir Jean-Michel

Info:

[ absurde ] [ débile ] [ couple ] [ dialogue sms ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

colère

Ce monstre, le monstre qu'il ont engendré en moi, se retournera contre son créateur pour son malheur. Du fond de la tombe, du trou, du plus profond du trou. Précipitez-moi dans l'autre monde, la descente aux enfers n'y changera rien... Ils me le paieront de leur sang. Je chargerai comme un éléphant blessé, fou de rage, les oreilles déployées, la trompe dressée, barrissant de fureur. C'est la guerre sans merci.

Auteur: Jackson George

Info:

[ rage ]

 

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Tibet

Il demeure un vaste pays au sommet du monde où se passent des choses étranges. Des moines ont le pouvoir de séparer l'esprit du corps, des shamans et des oracles prennent des décisions gouvernementales et un roi-dieu vit dans un palais ressemblant à un gratte-ciel dans la cité interdite de Lhassa...
J'entrevois que tous ceux qui aiment le Tibet et la liberté accompagneront le Dalaï Lama lorsqu'il retournera au Potala, le monument du génie tibétain.

Auteur: Harrer Heinrich

Info: 7 ans d'aventures au Tibet

[ Asie ] [ montage ]

 

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travail à la chaîne

On peut définir [...] ce qu’il y a de dégradant pour l’ouvrier dans la forme moderne du machinisme : c’est que les suites, une fois conçues par un intellectuel (un ingénieur), sont cristallisées dans des objets inertes, de sorte qu’à partir de ce moment les hommes n’ont plus qu’à exécuter indéfiniment des séries. [...]

Un travail mécanique qui respecterait la dignité humaine retournerait ce rapport. Les séries seraient confiées à la machine, les suites le monopole de l’homme.

Auteur: Weil Simone

Info: Lettre à Jacques Lafitte, Fin mars ou début avril 1936

[ mécanisation ] [ critique ] [ alternative ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

pessimisme

Passant éphémère, tiré du néant sans borne qui règne en deçà et au-delà de soi, comme d'un sommeil de plomb auquel on retournera pour toujours, l'on est vite persuadé que, si le monde existe bel et bien, c'est sur un fond insondable d'inexistence, comme un rêve bon ou mauvais surnage et puise sa force suggestive de cette perte de conscience généralisée. Né sous un mauvais signe assurément, celui de l'absence de sens et de la fin absolue de tout, il y a, paraît-il, de la force et de la noblesse, bien vaines à coup sûr, à rester sur le pont coûte que coûte quand tout sombre irrémédiablement autour de soi et que l'on sait qu'il n'y aura pas de main secourable.

Auteur: Voignier Hubert

Info: Le débat solitaire, Cheyne, p. 67

[ vivre ] [ mourir ] [ onirisme ]

 

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anciens

Il savait que les vieux sages reviendraient plus tard dans la matinée s’asseoir sur le banc qu’il avait installé devant sa boutique à leur intention, lorsque le soleil aurait disparu derrière les maisons les plus proches. ils migreraient ensuite nonchalamment au cours de la journée vers un autre coin d’ombre, ou bien retourneraient au café, puis à la mosquée, avant de réapparaître en fin d’après-midi du côté de la boutique. A la fraîche les bavardages seraient plus amènes, les récits plus longs et plus anciens. Il en allait ainsi depuis l’époque de son père. Les vieillards se succédaient, qui allaient et venaient en traînant les pieds au gré des événements, mais le banc restait à sa place, et ne manquait jamais d’occupants.

Auteur: Abdulrazak Gurnah

Info: Adieu Zanzibar, p 35

[ vacants ] [ vaquant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

états-unis

On me traita de fou quand je décidai de laisser New York pour revenir dans mon petit village. Les gens disaient : celui qui laisse la compagnie de vingt millions de personnes pour aller habiter avec un millier de villageois est fou à lier. Les "singes savants", soit aux USA soit dans mon village, dirent cela de moi. Ils étaient tous convaincus que je serais reparti avant le Noël de la même année.
Mais, et je peux l’affirmer aujourd’hui que 43 ans sont passés, je ne retournerai jamais aux USA.
Ils ne pouvaient pas comprendre ce qui me torturait les entrailles : outre mon pays j’avais perdu mon sourire, ce qui est la chose la plus important pour un être humain. Dans l’obscurité je me regardais dans les murs et je dialoguais avec moi-même.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 31

[ mal du pays ] [ étranger ] [ urbain-rural ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Pourquoi écrire, si je n'écris pas mieux ? Mais que deviendrais-je si je n'écrivais pas le peu que je réussi à écrire, même si, ce faisant, je demeure très inférieur à moi-même ? Je suis un plébéien de l'idéal, puisque je tente de réaliser ; je n'ose pas le silence, tel un homme qui aurait peur d'une pièce obscure. Je suis comme ceux qui apprécient davantage la médaille que l'effort, et qui se parent des plumes du paon.

Pour moi, écrire c'est m'abaisser ; mais je ne puis m'en empêcher. Ecrire, c'est comme la drogue qui me répugne et que je prends quand même, le vice que je méprise et dans lequel je vis. Il est des poisons nécessaires, et il en est de forts subtiles, composés des ingrédients de l'âme, herbes cueillies dans les ruines cachées de nos rêves, coquelicots noirs trouvés sur les tombeau de nos projets, longues feuilles d'arbres obscènes, agitant leurs branches sur les rives des eaux infernales de l'âme.

Ecrire, oui, c'est me perdre, mais tout le monde se perd, car vivre c'est se perdre. Et pourtant je me perds sans joie, non-pas comme le fleuve qui se perd à son embouchure - pour laquelle il est né, encore inconnu -, mais comme la flaque laissée dans le sable par la marée haute, et dont l'eau lentement absorbée ne retournera jamais à la mer.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ quête ] [ passe-temps ] [ mémoire ] [ solitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel