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classiques et poncifs

Retournons à nos moutons.

Auteur: Rabelais François

Info: Le Tiers Livre, 34

 

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question

Où allons-nous quand nous mourons ?
Nous retournons d'où nous venons
Et où était-ce?
Je ne sais pas, je n'arrive pas à me souvenir.

Auteur: Woolf Virginia

Info: The Hours

[ métaphysique ]

 

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éphémère

Nous sommes tous visiteurs de ce temps, de cet endroit. Nous sommes de passage. Notre but ici est d'observer, pour apprendre, pour nous développer, pour aimer... ensuite nous retournons à la maison.

Auteur: Proverbe aborigène Australien

Info:

[ vivre ] [ initiatique ]

 

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patrie

Nous venons de la terre, nous lui donnons notre amour et notre travail, et elle nous nourrit en retour. Quand nous mourons, nous retournons à la terre. D'une certaine façon, nous lui appartenons. La Palestine nous possède et nous lui appartenons.

Auteur: Abulhawa Susan

Info: Mornings in Jenin

[ racines ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

Assis au comptoir, Corrigan a levé deux doigts pour deux bières. Il est des moments auxquels nous retournons toujours. La famille est comme l’eau – elle garde la mémoire de ce qu’elle a rempli, s’efforce de reprendre la forme du courant primitif. Je me retrouvais dans le lit du bas, à écouter les couplets du sommeil. Le volet de la boîte aux lettres s’ouvrait sur notre enfance. Et la porte sur les embruns.

Auteur: McCann Colum

Info: Et que le vaste monde poursuive sa course folle

[ déclic ] [ souvenir ] [ réminiscence ]

 

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femmes-par-homme

Il y a les filles dont on est amoureux et que l’on ne touche jamais et à qui l’on parle à peine, on ne fait qu’effleurer leurs pull-overs en rang pour la prière, nos passions étant trop profondes et trop graves pour jouer à se poursuivre et à s’embrasser. Même leurs noms sont faits pour être aimés, syllabes enchantées évoquant parfaitement leur présence parfaite. Dans nos pensées qui coulent comme l’eau des robinets, nous les tournons et retournons, et dans le dedans de nos bouchons, nous les murmurons. […] Nous les aimons et n’imaginons pas que quelque chose d’autre fût requis. Un jour nous espérons les sauver.

Auteur: Moore Alan

Info: La coiffe de naissance

[ phantasmées ] [ obsédantes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

yoga

Retournons au même exemple du débutant face à la difficulté mécanique, mais qui cette fois sera désireux d’étudier en même temps ses capacités psychiques.
Il organise donc la posture et sent l’inconfort avant de parvenir à l’installation complète. Là, au lieu de forcer, il reste sur ses positions, il attend, comme un animal qui flaire l’adversaire. Cet arrêt, même très court, voire virtuel, permet deux résultats immédiats : sur le plan physique, les contractions musculaires antagonistes ou inutiles vont se dénouer d’elles-mêmes ; sur le plan psychique, le seuil de la douleur va s’élever : à ce stade, l’inconfort diminue. Alors l’apprenti pousse la posture légèrement plus loin, il va frôler la douleur, mais s’arrêter juste avant, et là, il va durer, s’installer pour tenir le plus longtemps possible, comme on fait le siège d’une citadelle ennemie.

Auteur: Ruchpaul Eva

Info: Dans "Précis de Hatha-Yoga, stade fondamental", page 75

[ état d'esprit ] [ apprivoiser ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

punition

<acidwar> la nuit dernière, Tony et moi on s'est arrêté pour acheter des bières
<acidwar> on ressort du magaze et y'a un gnière en train d'écrire un PV dans le parking
<acidwar> Tony lui va contre et lui demande la raison du PV, le gars explique que la voiture est sur une place illégale
<acidwar> Tony commence à l'insulter et lui dit de se la foutre au cul, du coup le gars lui remets un PV pour insulte.
<Nuzzler> haha
<acidwar> alors Tony en rajoute une, puis deux couches, etc... chaque fois le gars refais un PV
<acidwar> 14 tickets plus tard, le gars et s'en va
<dendyh0> ...
<acidwar> et nous deux morts de rire nous retournons à la voiture de Tony un peu plus loin, laissant un pauvre gars avec 14 contredanses sur son pare-brise :D
<dendyh0> AHAHAHAHAHAHAHA
<Nuzzler> ROFL!!

Auteur: Internet

Info:

[ blagues ] [ PV ] [ dialogue-web ]

 

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démystification

On aborde toujours l'inconnu avec plus de prudence la première fois. Ainsi, il apparait beaucoup plus expansif qu'il ne l'est réellement. Lors d'une seconde visite, la connaissance du terrain contracte de façon dramatique la perception des distances.

Qui ne s'est jamais promené dans un parc inconnu et n'a senti qu'il était immense, puis y est retourné pour découvrir que ce parc est en fait bien plus petit que le l'avait laissé croire la première impression ?

Quand nous retournons dans des endroits que nous avons fréquentés enfant, il n'est pas rare de trouver combien tout parait plus petit. Cette expérience a trop souvent été attribuée aux différences physiques entre l'enfant et l'adulte. En fait, elle est davantage liée aux dimensions épistémologiques qu'aux dimensions corporelles : la connaissance agit comme de l'eau chaude sur la laine. Elle rétrécit le temps et l'espace.

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles

[ grandir ] [ connaitre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

duplication

Les hommes se retournent dans leur miroir comme les enfants dans leur lit : pour trouver le sommeil. La constance apparente des choses est ce sommeil ; la permanence du visible alliée à la confiance que notre identité ne va pas nous faire faux bond pendant la nuit. Pour cela, nous composons énormément, avec ce monde comme avec nous. Nous recouvrons nos mutuels abîmes d'une fine bande de gaze. Nous attribuons nos inconsistances crasses aux hasards de la vie. Et nous nous aveuglons sur ce qui glisse en nous avec l'évidence du fildefériste ivre dans le cirque anticosmique du dieu mauvais. Le premier garant de cet aveuglement, c'est encore notre visage. En lui s'unifient, lorsque nous le regardons, les multiples puissances que nous savons s'éparpiller et s'affronter inlassablement dans notre âme jusqu'au plus complet déchirement. C'est pourquoi nous retournons, toujours, dans le miroir, vérifiant notre constance, appuyant notre permanence, implémentant notre confiance, et nous nous rassurons... Mais parfois, quelque chose d'étrange se passe. Un détail nous échappe, un amour nous trouble, un mort nous parle. Soudain, c'est le miroir qui se retourne dans l'homme ; et ce qu'il lui montre alors n'est pas bien glorieux.

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Dans "Trois essais sur Twin Peaks", page 7

[ reflet ] [ chute ] [ double ] [ monologue intérieur ] [ justifications ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson