Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 79
Temps de recherche: 0.0497s

psychothérapie

La différence radicale entre le psy (-chologue, -chiatre, -thérapeute...) et un analyste vient du fait que leur pratique ne s’ordonne pas du même discours, le Discours Universitaire étant dans un rapport d’antipathie au Discours Analytique, aussi le psy croit-il pouvoir objectiver les symptômes du patient en construisant sur lui un savoir qui confirme ou infirme un savoir "déjà là". Alors que la clinique de l’analyse, qui se revendique comme une clinique du discours, est orientée par un permanent questionnement de la position de l’analyste lui-même dans la cure.

La psychanalyse met un bémol aux fictions imaginaires en posant une condition préexistante au sujet:"Ça parle de lui, et c’est par là qu’il s’appréhende."

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 24.03.2021

[ psychologie ] [ psychiatrie ] [ inconscient ] [ lieu d'énonciation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

théorie des idées

Dans une civilisation traditionnelle, il est presque inconcevable qu’un homme prétende revendiquer la propriété d’une idée, et, en tout cas, s’il le fait, il s’enlève par là même tout crédit et toute autorité, car il la réduit ainsi à n’être qu’une sorte de fantaisie sans aucune portée réelle : si une idée est vraie, elle appartient également à tous ceux qui sont capables de la comprendre ; si elle est fausse, il n’y a pas à se faire gloire de l’avoir inventée. Une idée vraie ne peut être "nouvelle", car la vérité n’est pas un produit de l’esprit humain, elle existe indépendamment de nous, et nous avons seulement à la connaître ; en dehors de cette connaissance, il ne peut y avoir que l’erreur.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne", Chapitre V - L’individualisme

[ réceptacle ] [ individuel-collectif ] [ grégarisme intellectuel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

responsabilité

C’est pour ça que l’expression populaire "il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain", ça, c’est un propos de psychologue. Un psychanalyste au contraire dirait "il faut jeter le bébé et garder l’eau du bain".
➪ Le bébé c’est le moi de l’analysant qui lui se voit tout le temps comme une espèce de bébé, quoi qu’il fasse est digne d’être aimé. Il y a quelque chose en lui fait qu’il n’est pas obligé de répondre de la loi, il y a quelque chose en lui qui fait qu’il se revendique de devoir être aimé. Donc le bébé, comme ça, hop, il faut le virer.
➪ Il faut le virer parce qu’il faut qu’il se confronte à l’eau sale de sa jouissance.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Séminaire "Lacan, nous et le réel" (http://data.over-blog-kiwi.com/1/33/83/93/20160629/ob_71cd35_lacan-nous-et-le-reel-iv.pdf)

[ imaginaire ] [ identité ] [ retour-aux-sources ] [ réel ] [ désaliénation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

réagir

Avertissement : si vous lisez ceci alors cet avertissement est pour vous. Chaque mot que vous lisez via ces petits caractères dérisoires est une autre seconde enlevée à votre vie. N'avez-vous rien d'autre à faire ? Votre vie est-elle si vide que vous n'arrivez pas à penser à une meilleure façon de passer votre temps ? Ou alors êtes-vous si impressionnés par l'autorité que vous donnez respect et créance à tout ce qu'elle affirme ? Lisez-vous ce que vous devriez lire ? Pensez-vous réellement chaque chose que vous êtes supposés penser ? Achetez ce que l'on vous dit de désirer ? Sortez de votre appartement. Rencontrez quelqu'un du sexe opposé. Arrêtez les achats excessifs et la masturbation. Quittez votre travail. Commencez un combat. Prouvez que vous êtes vivants. Si vous ne revendiquez pas votre humanité vous deviendrez des statistiques. Vous voilà avertis ?

Auteur: Palahniuk Chuck

Info: Fight club

[ recommandation ]

 

Commentaires: 0

polarité

L'antiracisme est un racisme "politiquement correct", un racisme au second degré, un nanti-raciste vit du racisme.

Parler de blancs, de noirs, etc. comme si ces déterminations chromatiques constituaient des qualités objectives revient à admettre que son sujet est prisonnier d’un certain type de discours.

D'être pris dans un discours ne suffit pas à faire émerger le sujet, le sujet de l’inconscient ne parle pas, il est parlé, et c'est par là qu'il s'appréhende.

La lutte officielle contre le racisme ne fait qu’accroître et perpétuer le racisme.

Ceux qui revendiquent au nom de l'Autre et pour l'Autre les modes de vie spécifiques de l'Autre ne font qu'affirmer leur propre supériorité, faisant comme s'ils étaient eux-mêmes dégagés de toute détermination de leurs origines, et qu'ils pouvaient statuer de façon «neutre» sur ce qui est "bon"pour l'Autre...

Il n’y a de races que de discours.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 28.03.19

[ dénégation ] [ martèlement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

A la pause déjeuner, dans la cour, les élèves de terminale de Rosewood sont divisés, inconsciemment, en fonction du sexe. Les garçons sont actifs, jouent au foot, jonglent avec le ballon sans le laisser toucher le sol, se bagarrent, pour de bon ou non, se font le coup du bras mort ou s'attrapent par leur cartable pour se balancer. Les filles sont assises et bavardent, soit sur les bancs, soit sur l'herbe, par groupes de trois ou quatre. Quand elles prêtent attention aux garçons, c'est avec de la pitié ou de la confusion plus qu'avec une admiration béate, comme si elles et eux n'appartenaient pas seulement à des sexes différents, mais à deux espèces distinctes. Des chattes sagaces, fières, qui se lèchent les pattes en regardant avec dédain les épagneuls surexcités montés sur ressorts et les pitbulls agressifs cherchant à revendiquer des territoires qui ne pourront jamais être les leurs.

Auteur: Haig Matt

Info: Les Radley

[ jeunes ] [ différents ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

expression détournée

Dans le discours normatif, la notion que le symptôme puisse persister à cause de sa fonction utilitaire est proprement scandaleuse. Freud ne l’ignorait pas, il courait le risque d’être perçu comme un cynique. Néanmoins, son constat était fondé sur sa très longue expérience clinique. Dès l’article de 1913 sur le début du traitement, il notait que le pauvre ne se laisse que difficilement arracher de sa névrose car celle-ci lui rend de trop bons services dans son combat pour l’auto-affirmation. Ce bénéfice secondaire fait obstacle à la thérapie analytique dans la mesure où la névrose contribue au maintien dans le lien social en évitant l’exclusion et le jugement dépréciatif des autres : "La pitié que les hommes ont refusée à sa détresse matérielle, il la revendique à présent au titre de sa névrose et il peut même s’affranchir de l’exigence de combattre sa pauvreté par le travail." [Freud, Sur l'engagement du traitement].

Auteur: Sokolowsky Laura

Info: Dans "Lacan quotidien", n°823

[ individuation ] [ complaisance ] [ inconscient ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

jouir

Toute une petite mythologie tend à nous faire croire que le plaisir est une idée de droite. A droite, on expédie d'un même mouvement vers la gauche tout ce qui est abstrait, ennuyeux, politique et l'on garde le plaisir pour soi ( ...). Et à gauche, par morale (oubliant les cigares de Marx et de Brecht), on suspecte, on dédaigne "tout résidu d'hédonisme". A droite, le plaisir est revendiqué contre l'intellectualité, la cléricature: c'est le vieux mythe réactionnaire du coeur contre la tête, de la sensation contre le raisonnement, de la "vie" (chaude) contre "l'abstraction" (froide): l'artiste ne doit-il pas, selon le précepte sinistre de Debussy, "chercher humblement à faire plaisir"? A gauche, on oppose la connaissance, la méthode, l'engagement, le combat, à la "simple délectation" (et pourtant: si la connaissance elle-même était délicieuse?). Des deux côtés, cette idée bizarre que le plaisir est chose simple, ce pour quoi on le revendique ou on le méprise.

Auteur: Barthes Roland

Info: Le plaisir du texte

 

Commentaires: 0

existence

Des déchets du non-être, elle naît, vacille, naît à nouveau et se maintient, se gonfle et se propage. Au milieu de l'inanimé elle vit, contre la marée grise de l'entropie elle lutte, persiste de façon incroyable, se rassemble en des complexités toujours plus riches jusqu'à atteindre le développement d'une vague en expansion. [...] A sa suite dans ce monde incarné, arrive son jumeau sombre, son Adversaire, l'ombre qui la dévore sans cesse de l'intérieur. Persécutée sans pitié, attaquée dans toutes ses parties vitales, la vague vivante écume vers le haut, ses milliards de crêtes éphémères s'épanouissent dans la clarté au-dessus d'une douleur et d'une mort qui les revendique. Par dessus les innombrables émotions, la substance mortelle s'efforce, va plus loin. Entraînée par la mort, elle s'enfuit de plus en plus vite devant son Ennemi avant de courir, de sauter et de bondir dans la lumière éblouissante. [...] Mais elle porte son Ennemi en elle, car la Mort est la force de son jaillissement.

Auteur: Tiptree James Jr.

Info: She Waits for All Men Born 1976

[ bouillonnement ] [ combat ]

 

Commentaires: 0

destin

Je suis déterministe. En tant que tel, je ne crois pas au libre arbitre. Les juifs croient au libre arbitre. Ils croient que l'homme façonne sa propre vie. Je rejette cette doctrine sur le plan philosophique. À cet égard, je ne suis pas juif... Je crois comme Schopenhauer : nous pouvons faire ce que nous voulons mais ne pouvons que souhaiter nos obligations. En pratique, je suis néanmoins contraint d'agir comme si la liberté du vouloir existait. Si je souhaite vivre dans une communauté civilisée, je dois agir comme si l'homme était un être responsable.

"Je ne revendique aucun mérite. Tout est déterminé, du début à la fin, par des forces sur lesquelles nous n'avons aucune prise. Tout est déterminé, pour l'insecte comme pour l'étoile. Être humain, végétal ou poussière cosmique, nous dansons tous sur un air invisible, scandé du lointain par un chanteur mystérieux.

"Je suis suffisamment artiste pour puiser librement dans l'imaginaire. L'imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée. L'imagination fait le tour du monde".

Auteur: Einstein Albert

Info: Extrait d'une interview réalisée en 1929 par George Sylvester Viereck.

[ implacables causalités ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel