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reconnaissance faciale

(…) un neurone unique s’active, à chaque visage sélectionné. Ainsi Marilyn Monroe a-t-elle son fan, Bill Clinton le sien, Abraham Lincoln, Michael Jackson et Tony Parker le leur (…) résultat époustouflant auprès de tous les sujets : chaque fois qu’ils reverront l’image de Marylin, par exemple, ou que son nom sera évoqué en leur présence, c’est le neurone qui l’a choisie qui s’activera.

Auteur: Van Cauwelaert Didier

Info: Le dictionnaire de l'impossible

[ cellule focalisante ] [ neurone miroir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

motivation

Je lis à l'instant un papier qui raconte comment l'actrice française Sylvie Testud, abandonnée avec ses soeurs alors qu'elle a deux ans, retrouve son père 34 ans plus tard. Lui lui dit : - pour toi c'est super, ta vie est réussie... la mienne est une merde. Il reste nonchalant, avec un fort accent du sud. On sent l'actrice un peu remuée, mais conservant de la distance vis à vis de cet inconnu qui l'a laissée tomber. Ils ne se reverront pas. Morale de cette histoire, être abandonnée motive probablement, même si ça fait poncif resucé ?

Auteur: MG

Info: 21 mai 2012

[ compétition ] [ célébrité ]

 

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médicaments

Au début, je prenais de la paroxétine et des benzodiazépines, pas plus de quinze milligrammes ; mais quinze milligrammes, pour moi, c'était comme un éternuement au coeur de l'ouragan, une quantité insignifiante et sans effet, autant vouloir cacher le soleil derrière sa main ou instaurer la justice au pays des réprouvés, voilà pourquoi les doses avaient augmenté, atteignant soixante milligrammes, à l'époque il n'y avait rien de plus fort sur le marché, à l'époque les médecins vous lançaient les mêmes regards que les éclaireurs conduisant les caravanes dans les westerns, quand ils déclarent qu'ils n'iront pas plus loin, car ils arrivent sur le territoire des Comanches, font demi-tour et éperonnent leur monture après un dernier regard pétri de honte et de pitié sur les gens de la caravane, sachant qu'ils ne les reverront plus. C'est là que je pris aussi des comprimés pour dormir ; je tombais alors dans un état proche de la mort et mon esprit était traversé par des mots comme "estomac", "lampe" ou "albinos", sans filiation logique. Je les notais parfois, le lendemain matin, si je m'en souvenais, mais en les relisant, j'avais l'impression de feuilleter un journal d'un pays plus triste que le Soudan ou l’Éthiopie, d'un pays pour lequel je n'avais pas de visa et ne voulais pas en avoir, et je croyais entendre un camion de pompiers qui filait éteindre ces putains de flammes de l'enfer, le réservoir plein de carburant.

Auteur: Pron Patricio

Info: L'Esprit de mes pères

[ antidépresseurs ] [ délire ]

 

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musique

Samedi, après votre départ, nous errâmes tristes, les yeux pleins de larmes, à travers le salon dans lequel quelques minutes auparavant vous étiez encore parmi nous. Mon père arriva peu après, désolé de n'avoir pu vous faire ses adieux : ma mère pleurait et parlait sans cesse de son fils Frédéric (ainsi qu'elle vous appelait). Et mes frères ! Félix était complètement abattu : quant à Casimir, il s'efforçait de plaisanter pour nous distraire, mais cela ne lui réussissait pas, car lui-même ressemblait à un Pierrot débitant ses farces, la gorge serrée par les sanglots. Mon père se moquait de nous, voulant paraître gai, mais c'était seulement pour ne pas pleurer. A onze heures, notre professeur de chant arriva ; la leçon n'avait pas d'entrain, aucun de nous ne pouvait chanter. Nous nous sommes mis à parler de vous. Félix me pria de jouer votre valse (la dernière oeuvre que vous nous avez laissée) nous étions tous heureux : mes frères de l'écouter et moi de la jouer, car cela nous rappelait le cher absent. J'ai porté cette valse chez le relieur ; il a ouvert de grands yeux à la vue d'un simple feuillet, mais il ne pouvait en deviner l'auteur. A table, personne ne mangea ; tous les yeux se portaient constamment sur votre place, restée vide et ensuite sur le "coin de Fritz". Votre chaise est toujours à la même place ; elle y restera, très probablement aussi longtemps que nous habiterons ici.
Le soir, on nous conduisit chez notre tante, pour échapper à la tristesse de la première soirée passée sans vous. Papa nous rejoignit bientôt, disant qu'il lui était impossible, de rester ce jour-là à la maison. C'était pour nous un véritable soulagement de fuir le lieu qui nous rappelait sans cesse l'ami qui était parti loin de nous.

Auteur: Wodzinska Maria

Info: sa lettre adressée à Chopin après son départ à Paris, ils ne se reverront pas, et qui fait mention de la 9ème valse, la valse de l'Adieu

[ romantisme ] [ séparation ]

 

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