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supermarché

Par jour en moyenne:

- 250 "Bonjour"
- 250 "Au Revoir/Bonne Journée"
- 500 "Merci"
- 200 "Avez-vous la carte fidélité ?"
- 70 "Vous pouvez composer votre code"
- 70 "Vous pouvez retirer votre carte"
- 30 "Les toilettes sont par là
...et encore plein d'autres phrases aussi poétiques.

Vous, un robot? Mais non. Un robot ne sourit pas.
...
Voilà, en quelques chiffres, le métier de votre vie...

Vous en rêviez? Les grandes surfaces l'ont fait.

Auteur: Anna Sam

Info: Les tribulations d'une caissière

[ automate ]

 

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couple

Peut-être ne devrions-nous pas nous rencontrer ? Ne serait-ce pas mieux que nous gardions tendrement en nous l'espoir de nous revoir un jour, sans pour autant nous retrouver ? De la sorte, ils continueraient à vivre à tout jamais avec leurs espoirs intacts. Des espoirs, semblables à une flamme toute petite, mais unique, qui leur réchaufferait le cœur. Une flamme minuscule qu'il faudrait enclore dans la paume de la main, pour la protéger du vent. Car les violentes bourrasques de la réalité risqueraient de l'éteindre.

Auteur: Murakami Haruki

Info: 1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre, P 561

[ platonique ]

 

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frontières de la personnalité

Dans la psychose naissante, hic et nunc, la voie empathique n’est pas de mise. L’accès à ces patients et à leurs troubles est donc à revoir de fond en comble. Leur angoisse ne nous mène pas à eux. Il faut retrouver les patients dans leur expérience, là où ils sont.
L’intimité de ces patients ne peut être atteinte –non qu’elle n’existe plus mais parce qu’ils n’ont plus leur intimité. Plus précisément, tout leur être est ouvert et public. Pour en parler, il faudrait tous les hommes réunis.

Auteur: Grivois Henri

Info: Dans "Grandeur de la folie"

[ concernement ] [ déclenchement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rencontre

Nous n'étions pas des amis, nous n'allions pas nous revoir, nous le devinions. Seulement voilà, nous avions partagé un moment unique, une aventure singulière, des sentiments identiques qu'il nous serait sans doute impossible de raconter aux autres, à ceux qui n'avaient pas vécu cela. J'ai tenu longuement sa main dans la mienne avant de l'attirer contre moi et de l'embrasser. Notre fraternité n'avait duré que douze jours mais elle avait existé, nous en emportions le souvenir. J'ai quitté la cabine avant lui, mon sac en toile de jute en bandoulière.

Auteur: Besson Philippe

Info: Retour parmi les hommes

[ séparation ] [ indicible ] [ littérature ]

 

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dernières paroles

Mon grand chéri,
Je ne sais si tu t'attendais à me revoir, je m'y attendais; on nous a appris ce matin que c'était fini. Alors, adieu ! Je sais que c'est un coup très rude pour toi, mais j'espère que tu es assez fort et que tu vas continuer à vivre en gardant confiance en l'avenir.
Travaille, fais cela pour moi; continue les livres que tu voulais écrire; pense que je meurs en Français pour ma patrie.
Je t'embrasse bien.
Aux enfants, à André et à ma filleule.
Adieu, mon grand chéri.

Auteur: Arthus Jean

Info:

[ exécution ]

 

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séparation

Quand nous débarquons à Sarajevo, nous recevons la guerre en pleine gueule.
(...) Tout à l'heure je vais revoir Izet, sa grandeur et son chagrin. En m'approchant du centre-ville, je m'approche de ses poèmes, de son Livre des Adieux où il se dit prêt à mourir.
Mais il vit. Il est là, ici, dans mes bras. Nous nous sourions, nous nous reconnaissons. Je reste longtemps enfermé dans ses larges épaules. Nos corps se parlent, nos vestes se frôlent, nos peu de souvenirs communs colorent nos visages, y dessinent des lumières. Le poème remplace la langue.

Auteur: Le Men Yvon

Info: Besoin de poème : Lettre à mon père, p 104

[ retrouvailles ]

 

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mal-être

- Je voudrais que demain ne soit pas vendredi mais dimanche. Je voudrais déjà être partie d'ici. - Il viendra ce dimanche, avait dit Bérénice. - J'en doute. Il y a si longtemps que je veux quitter cette ville. Après le mariage, je voudrais ne pas revenir ici. Je voudrais aller quelque part, et que ce soit pour de bon. Je voudrais avoir cent dollars et pouvoir m'en aller vraiment et ne plus jamais revoir cette ville. - Les choses que tu voudrais, ça fait beaucoup, à mon avis. - Je voudrais être n'importe qui excepté moi.

Auteur: Mccullers Carson

Info: Frankie Addams

[ inconfort ] [ ennui ]

 

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adieux

Et alors commencèrent les au revoir définitifs (...). Et ce qui m'a le plus marqué durant cette soirée, c'est le seul geste par lequel mon grand-père s'est fait remarquer : il a collé sa toute petite tête anguleuse d'oiseau sur la poitrine de mon père, pour un seul instant, mais d'une façon sauvage, presque éperdue. Puis il est sorti très vite, tenant ma grand-mère par le coude. Tous s'écartaient sur leur chemin.(...) Et soudain ce fut le silence, parce que tout le monde était parti. Alors j'ai à mon tour dit adieu à mon père.

Auteur: Kertész Imre

Info: Etre sans destin

[ séparation ]

 

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émotion

Aujourd'hui, j'ai opéré une petite fille qui a eu un accident de voiture. Elle avait désespérément besoin de sang O-, qui est plutôt rare. On n'en avait pas, mais son frère jumeau était à l'hôpital avec du sang O-. Je lui ai expliqué que c'était une question de vie ou de mort - que sa soeur avait besoin de son sang. Il s'est tranquillement assis un moment, puis a dit au revoir à ses parents. Un moment plus tard, après avoir pris le sang dont nous avions besoin il m'a demandé : "Alors, quand vais-je mourir ?"
Heureusement, ils vont bien tous les deux.

Auteur: Internet

Info:

[ conte ] [ émoi ] [ sacrifice ] [ altruisme ] [ enfants ]

 

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au revoir

J'ai plus mal.
J'ai perdu tant de sang.
Je suis vidé. Mon sac est léger.
J'ai plus mal et je fiche mon camp.
Dans les jardins d'mon père, les lilas sont fleuris...
Je rentre à la maison.
C'est moi, là.
Petit bonhomme qui part.
Loin... Loin...
Salut, les gars. Au revoir, à tertous !
Je mets les bouts.
Adieu les frangins.
Plus mal.
Plus de fusil.
Plus de sang.
C'est bien fini, et pour toujours, de cette guerre infâme.
Vous bilez pas. Laissez filer.
Je glisse entre vos doigts.
Je suis l'eau qui coule.
Doucement, doucement.
Vers la mer.
Doucement.
Je m'en retourne.
A la lumière...

Auteur: Pécherot Patrick

Info: Tranchecaille

[ mourir ] [ poème ]

 

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