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dernières paroles

Au revoir... ...Si nous nous revoyons...

Auteur: Twain Mark

Info: à une de ses trois filles. Il lui prit la main et la regarda un peu plus longtemps, commença à somnoler et décéda quelques heures plus tard

 

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dernières paroles

Chère Ellen, je te laisse dans de mauvaises conditions. Ma chère épouse, aie confiance en Dieu pour t'aider à élever mes petits-enfants. Ellen, prends soin de ma petite Lillie chérie. Ellen, le petit Elbert [aussi piégé dans la mine] dit qu'il croit en Dieu. Il dit qu'il est sauvé même si nous ne revoyons jamais l'extérieur. Il rencontrera sa mère au s'il ne parvient pas à sortir. Nous ne sommes pas blessés, mais en train de mourir par manque d'air. Nous sommes quelques-uns. Je ne sais pas où sont les autres mineurs. Elbert dit que nous nous retrouverons tous au ciel. Tous les enfants nous rencontreront tous deux au ciel.

Auteur: Powell J.L.

Info:

[ adieu ]

 

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transition

Enfantillages

Je suis venu au monde dans un siècle déjà nonagénaire où tout avait un aspect chenu ; la vieillesse y était de bon ton ; les français s'efforcaient de ressembler au vin qui s'améliore en vieillissant ; les grandes personnes tenaient beaucoup à maintenir les distances entre elles et nous à paraître de très grandes personnes ; il convenait d'arborer au plus tôt une barbe, un ventre, un ruban à la boutonnière pour avoir l'air posé et "tenir une place dans la vie". Quand aujourd'hui nous revoyons un film ou album de photographies, de cette époque, ce qui nous frappe c'est l'aspect de maturité pesante et rigide de toutes ces figures : de ces femmes alourdies de manches à gigot, jupes cloches, chapeaux triomphaux, ombrelles, boas et falbalas ; de ces messieurs montés sur faux cols qui s'avancent compassés et cérémonieux, avec leurs jaquettes à pans, leurs mèches et leurs barbiches. Le monde se prenait alors terriblement au sérieux. Quant à la jeunesse, elle se cachait, elle n'était pas personne morale, elle n'avait droit à rien ; elle n'est entrée en scène qu'en août 1914... mais alors elle a tout changé : l'après-guerre a vécu sous son signe. C'est très bien, malheureusement nous avons vite dépassé ce stade ; aujourd'hui nous vivons sous le déspotisme de l'enfance et c'est moins bien.

Auteur: Morand Paul

Info: J'ai eu au moins cent chats (Recueil de chroniques, 1925-1938,168p., Grasset, les cahiers rouges)

[ style vestimentaire ] [ passé ] [ mutation ]

 
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