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dernières paroles

On a bien rigolé.

Auteur: Coulonges Georges

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chasseur

Ce qu'on peut faire c'est arrêter d'encenser la prédation comme philosophie et comme morale, arrêter de croire à une supériorité des carnivores sur les herbivores. Il y a quelque temps, je racontais à un ami que j'avais donné de l'argent à un refuge pour les lapins (qui accueille les lapins blessés, handicapés, les soigne et les nourrit). Il a rigolé. Je suis sûr que si j'avais dit que je donnais de l'argent pour un refuge accueillant les loups, il n'aurait pas ri. Il aurait posé des questions, il s'y serait intéressé.

Auteur: Page Martin

Info: Les animaux ne sont pas comestibles, p. 222

[ modèle ] [ destructeur ] [ exemple ]

 

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accoutumance

Si quelqu'un me disait qu'il avait balancé son bateau à une dizaine de mètre de hauteur sur un iceberg, j'aurai bien rigolé, avec ma petite idée derrière la tête. Il y a des gens qui aiment raconter ce genre d'histoire, Hansen, et d'ailleurs y en a pas mal ici, parmi nous. ça doit être la nature qui doit en être responsable. Tout devient comme qui dirait agrandi. On s'habitue à la grandeur, pour ainsi dire, et c'est sans doute pas un malheur non plus. C'est naturel, j'crois, exactement comme le fait qu'un chasseur, ou un marin, devient presbyte parce qu'il est toujours en train de regarder loin dans la géographie, et qu'un mangeur de livres devient myope parce qu'il a toujours un livre sous le nez.

Auteur: Riel Jorn

Info: Un safari arctique et autres racontars

[ littérature ] [ seconde nature ]

 

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femmes-hommes

Laurent dit : Epic Win ce soir
Gab dit : Vas-y raconte
Laurent dit : ce soir, soirée chez Chloé,
Gab dit : je sens l'histoire drôle...
Laurent dit : on danse, on boit,
Gab dit : (classique)
Laurent dit : et là, vers la fin, je fais un slow avec Chloé
Laurent dit : à la fin, je voulais dire un truc vachement romantique, du genre "t'as d'beaux yeux, tu sais"
Laurent dit : mais tout ce qu'est sorti de ma bouche, c'est "t'es une vachement bonne cavalière..."
Laurent dit : elle m'a regardé, elle a rigolé,
Gab dit : Laisse moi deviner, elle est partie ?
Laurent dit : Non, elle m'a dit droit dans les yeux :
Laurent dit : "Je suis une très bonne monture aussi..."
Gab dit : Omg !
Laurent dit : Et le mieux, c'est qu'elle était totalement sobre :-)
Gab dit : Et alors ? t'as fait quoi ensuite ?
Laurent dit : du rodéo !!! :P

Auteur: Internet

Info:

[ séduction ] [ drague ] [ dialogue-web ] [ rencontre ]

 

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jazz

Les premiers musiciens professionnels avec qui j'ai joué étaient John Young (piano), Eddie Calhoun (basse) et Vernel Fournier (batterie). C'était dans un endroit appelé Cadillac Bob's, sur la 70th Street et Stony Island Avenue à Chicago (juste au coin de l'endroit où je vivais à l'époque). Je n'avais aucune idée de la grandeur de ces types à l'époque. Je ne savais rien du tout ! Ignorant total. J'avais environ 17 ans. Je leur ai demandé si je pouvais m'asseoir, John Young m'a regardé et a dit : "Je ne sais pas, le peux-tu ?" Et ils ont tous rigolé. Puis il m'a demandé ce que je voulais jouer. J'ai dit : "Connaissez-vous tous 'Now's The Time' ?" Ils ont tous ri à nouveau, cette fois beaucoup plus fort. Une fois leur rire éteint, John a dit, "Oui, jeune homme, je pense qu'on peut faire ça." 

Après avoir joué (j'étais ridiculement triste), John Young m'a dit de revenir, "mais la prochaine fois, asseye-toi et écoute d'abord." C'était ma première leçon de composition spontanée, toutes les autres furent similaires.

Auteur: Coleman Steve

Info: Sur son fil FB, 24 décembre 2021

[ palier initiatique ] [ réalité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Dès que j’avais un livre, mon premier soin était de m’enfermer avec dans ma chambre d’hôtel comme pour une séance d’initiation, et je ne décrochais pas avant d’en avoir terminé, qu’il eût deux cents ou mille pages. Lire les paroles qu’un homme, dont on ne connaît généralement ni le visage ni la vie, a écrites tout spécialement à votre intention sans oser espérer que vous les liriez un jour, vous qui êtes si loin, si loin sur d’autres continents, d’une autre langue. Peut-être habite-t-il une grande maison de campagne au bord du Tibre ou un quarante-septième étage dans New York illuminé, peut-être est-il en train de pêcher l’écrevisse, de piler la glace pour le whisky de cinq heures, de caresser sa femme sur le divan, de jouer avec ses enfants ou de se réveiller d’une sieste en songeant à tout ce qu’il voulait mettre de vérité dans ses livres, sincèrement persuadé de n’avoir pas réussi bien que tout y soit quand même, presque malgré lui. Il a écrit pour vous. Pour vous tous. Parce qu’il est venu au monde avec ce besoin de vider son sac qui le reprend périodiquement. Parce qu’il a vécu ce que nous vivons tous, qu’il a fait dans ses langes et bu au sein, il y a de cela trente ou cinquante ans, a épousé et trompé sa femme, a eu son compte d’emmerdements, a peiné et rigolé de bons coups dans sa vie, parce qu’il a eu faim de corps jeunes et de plats savoureux, et aussi de Dieu de temps à autre et qu’il n’a pas su concilier le tout de manière à être en règle avec lui-même. Il s’est mis à sa machine à écrire le jour où il était malheureux comme les pierres à cause d’un incident ridicule ou d’une vraie tragédie qu’il ne révèlera jamais sous son aspect authentique parce que cela lui est impossible. Mais il ne tient qu’à vous de reconstituer le drame à la lumière de votre propre expérience et tant pis si vous vous trompez du tout au tout sur cet homme qui n’est peut-être qu’un joyeux luron mythomane ou un saligaud de la pire espèce toujours prêt à baiser en douce la femme de son voisin. Qu’il ait pu écrire les deux cents pages que vous avez sous les yeux doit vous suffire. Qu’il soit l’auteur d’une seule petite phrase du genre : "A quoi vous tracasser pour si peu, allez donc faire un somme en attendant", le désigne déjà à nous comme un miracle vivant. Même si vous deviez oublier cette phrase aussitôt lue et n’y repenser que le jour où tout va de travers, à commencer par le réchaud à gaz ou la matrice de votre femme. Et si par hasard vous avez la prétention de devenir écrivain à votre tour, ce que je ne vous souhaite pas, lisez attentivement et sans relâche. Le Littré, les articles de dernière heure, les insertions nécrologiques, le bulletin des menstrues de Queen Lisbeth, lisez, lisez, lisez tout ce qui passe à votre portée. A moins que, comme ce fut souvent mon cas, vous n’ayez même pas de quoi vous achetez le journal du matin. Alors descendez dans le métro, asseyez-vous au chaud sur un banc poisseux --- et lisez ! Lisez les avis, les affiches, lisez les pancartes émaillées ou les papiers froissés dans la corbeille, lisez par-dessus l’épaule du voisin, mais lisez !...

Auteur: Calaferte Louis

Info: Le septentrion, N’OUBLIEZ PAS DE LIRE

[ injonction ] [ drogue ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel