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inventaire

hôpitaux et prisons
c’est ce qu’il y a de pire
asiles de fous
c’est ce qu’il y a de pire
maisons closes
c’est ce qu’il y a de pire
allées boueuses des taudis
c’est ce qu’il y a de pire
lectures de poèmes
concerts de rock
galas en faveur des invalides
c’est ce qu’il y a de pire
obsèques
mariages
c’est ce qu’il y a de pire
défilés
patinoires
partouzes
c’est ce qu’il y a de pire
minuit
trois heures du matin
six heures moins le quart dans l’après-midi
c’est ce qu’il y a de pire
flotter dans le ciel
ouvrir le feu sur les patrouilles de police
c’est ce qu’il y a de meilleur

songer à l’Inde
tomber sur un distributeur de pop corns
regarder le taureau foncer sur le toréador
c’est ce qu’il y a de meilleur

voir trente-six chandelles
un vieux chien se grattant
des cacahuètes dans un sachet de papier
cristal c’est ce qu’il y a de meilleur

atomiser des cafards
enfiler des chaussettes propres
chier sans suppositoire
c’est ce qu’il y a de meilleur

se retrouver attaché à un poteau d’exécution
jeter du pain aux mouettes
couper des tomates en tranches
c’est ce qu’il y a de meilleur

mes mains mortes
mon cœur mort
silence
c’est l’adagio des rochers
et le monde qui s’enflamme
c’est ce qu’il y a de meilleur
pour moi.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", pages 135-136, "le pire et le meilleur"

[ situations ] [ contraste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

corps-esprit

Je marche pour demeurer maigre. J’ai horreur du gras, pas celui des autres - et le ciel m’est témoin que j’ai de bons gros amis - mais du mien propre. Je considérerais la prise de kilos superflus comme une défaite morale. L’ascèse physique est le miroir de l’ascèse spirituelle et si l’on veut alléger sa pensée, il faut se dégraisser le corps. Yukio Mishima a dit des choses très belles là-dessus, quoiqu’un peu radicales, dans Le Soleil et l’Acier, petit ouvrage composé peu avant qu’il ne s’expédie ad patres par le fil de son propre sabre. La marche à pied affûte le corps et décape l’esprit. Tous les diététiciens diront que marcher constitue une manière économique de réguler sa charge pondérale. La marche est la diététique du mouvement. Le marcheur, ligneux, noueux se reconnaît de loin. Il se meut à la ville comme en chemin à la manière de Cocteau: léger, dansant, monté sur des coussins d’air. La marche à pied est un alambic qui distille les scories du corps. Quand je me lance dans des traversées au long cours, je ne suis jamais sujet aux maladies: les quarante kilomètres quotidiens lavent ma machine. La route purge. Pour résumer: rester maigre, boire du vin, lire des livres, abattre des kilomètres, nager dans la mer, grimper sur les rochers, aimer sa femme et mourir violemment: voilà quelle devrait être la doctrine de tout marcheur converti à l’ascétisme de la piste.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Sur les chemins noirs ?

[ randonnée ] [ équilibre ] [ bouger ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écrivain-sur-écrivain

Balzac ne refléchit pas longtemps. Chaque fois qu'on lui parle d'une affaire, c'est son imagination débridée et non sa raison calculatrice qui mène l'argumentation, et spéculer fut pour lui, sa vie durant, une jouissance, tout comme écrire et créer. Jamais Balzac n'a dédaigné, par vanité littéraire, de faire du commerce. Il était disposé à trafiquer de tout : livres et tableaux, actions de chemin de fer, terrains, bois et métaux. Son unique ambition était de dépenser ses forces et de percer, peu importe dans quel domaine et par quels moyens. Le jeune Balzac n'a qu'une volonté, la volonté d'arriver, la volonté de puissance... Et avec la même rapidité qu'il perçoit, dans la première vision artistique, toutes les intrigues et leurs dénouements, son avidité hypertrophiée découvre, dans chaque spéculation, des bénéfices par millions... Le 6 avril 1828... Balzac fait banqueroute, et trois fois banqueroute, comme éditeur, comme imprimeur et comme propriétaire d'une fonderie de caractères... Il doit à 29 ans presque cent mille francs à sa famille et à son amie... Ces cent mille francs de dettes, fruits des trois années de son activité commerciale, seront le rocher de Sisyphe qu'il remontera toute sa vie en déchirant presque ses muscles et qui toujours le précipitera à nouveau dans les abîmes. Cette première et unique faute de sa jeunesse le condamne à rester éternellement endetté; jamais ne se réalisera le rêve de son adolescence, pouvoir travailler librement, être indépendant.


Auteur: Zweig Stefan

Info: Balzac : Le roman de sa vie, pp.91 à 108

[ engrenage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

songe

Lorsque la nuit fut noire,
Que le sommeil eût raison de ce qui est,
Je quittai mon lit
Et me dirigeai vers la mer,
Car elle ne dort jamais,
Elle console les esprits qui veillent.

J'atteignis la plage tandis que la brume descendait de la montagne et voilait la plaine.
Au bout d'un moment, je remarquai trois fantômes assis sur un rocher.
Attiré par une force mystérieuse, je me dirigeai vers eux.
A quelques pas, je m'arrêtai, l'âme et l'esprit en émoi.

Un fantôme se leva, et, d'une voix profonde, déclara :
La vie sans amour est un arbre sans fleur,
L'amour sans beauté est une fleur sans parfum,
La Vie, l'Amour et la Beauté sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Il se rassit, et le deuxième fantôme prit la parole d'une voix limpide :
La vie sans révolte est comme les saisons sans printemps,
La révolte sans justice est comme le printemps sans fleur,
La Vie, la Révolte et la Justice sont une trinité divine, une unité indivisible et constante.

Il reprit sa place, puis le troisième fantôme déclama d'une voix tonnante :
La vie sans liberté est un corps sans âme,
La liberté sans esprit est une âme embrouillée,
La Vie, la Liberté et l'Esprit sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Le silence se fit, suivi d'un bruissement d'ailes,
Et puis plus rien.
Même sur le rocher, il n'y avait plus personne.

Auteur: Gibran Khalil

Info: "Orages"

[ rêve ] [ mystique ] [ vision ] [ triade ] [ poème ] [ ternaire ]

 
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Ajouté à la BD par Neshouma

quête intellectuelle

Le calme et le silence nécessaires au savant ont je ne sais quoi de doux, d’enivrant comme l’amour. L’exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la science nous prodiguent d’ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l’intelligence, dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs. Aussi sommes-nous toujours forcés d’expliquer les mystères de l’esprit par des comparaisons matérielles. Le plaisir de nager dans un lac d’eau pure, au milieu des rochers, des bois et des fleurs, seul et caressé par une brise tiède, donnerait aux ignorants une bien faible image du bonheur que j’éprouvais quand mon âme était baignée dans les lueurs de je ne sais quelle lumière, quand j’écoutais les voix terribles et confuses de l’inspiration, quand d’une source inconnue les images ruisselaient dans mon cerveau palpitant. Voir une idée qui pointe dans le champ des abstractions humaines comme le lever du soleil au matin et s’élève comme lui, qui, mieux encore, grandit comme un enfant, arrive à la puberté, se fait lentement virile, est une joie supérieure aux autres joies terrestres, ou plutôt c’est un divin plaisir. L’étude prête une sorte de magie à tout ce qui nous environne. Le bureau chétif sur lequel j’écrivais, et la basane brune qui le couvrait, mon piano, mon lit, mon fauteuil, les bizarreries de mon papier de tenture, mes meubles, toutes ces choses s’animèrent, et devinrent pour moi d’humbles amis, les complices silencieux de mon avenir. Combien de fois ne leur ai-je pas communiqué mon âme, en les regardant ?

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, pages 132-133

[ travail ] [ rêverie ] [ familiarité des choses ] [ exaltation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ballade

Ce matin était bien. un peu de neige tapissait le sol. Le soleil flottait dans un ciel clair et bleu. La mer était bleue et bleu-vert, aussi loin que portait l’œil. À peine une ondulation. Calme. Je me suis habillé pour aller me promener - résolu à ne pas rentrer avant d’avoir recueilli ce que la Nature avait à m’offrir. J’ai dépassé de vieux arbres inclinés. Traversé un champ semé de rochers où la neige s’était entassée. Marché jusqu’à atteindre une falaise. Où j’ai contemplé la mer, et le ciel, et les mouettes tournoyant au-dessus de la plage blanche loin au-dessous. Tout était beau. Tout baignait dans une pure et froide lumière. Mais, comme toujours, mes pensées se sont mises à errer. Je devais me contraindre à voir ce que je voyais et rien d’autre. Je devais me dire c’est cela qui compte, pas autre chose. (Et je l’ai vraiment vue une ou deux minutes !) Un ou deux minutes elle a refoulé les rêveries habituelles sur ce qui est bien, et ce qui est mal - le devoir, les bons souvenirs, les idées de mort, la façon de me conduire avec mon ex-femme. Toutes ces choses dont j’espérais qu’elles disparaîtraient ce matin. Ce avec quoi je vis chaque jour. Ce que j’ai foulé aux pieds afin de rester en vie. Mais une ou deux minutes j’ai bel et bien oublié moi-même et tout le reste. Je le sais. Car quand j’ai fait demi-tour je ne savais plus où j’étais. Jusqu’à ce que des oiseaux s’échappent des arbres noueux. Et s’envolent dans la direction que je devais prendre.

Auteur: Carver Raymond

Info:

[ introspection ] [ oubli de soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Dans sa petite maison immaculée bâtie au milieu d'un grand jardin envahi de végétation tout près du Vieux Port, elle se penchait vers son miroir pour inspecter son matériel de maquillage, et à travers la crème, la poudre, le mascara et les cils gainés de noir, ses yeux voyaient les rides cachées, le manque d'élasticité de la peau. Elle sentait les années monter comme la marée autour d'un rocher sur une mer calme. Il existe un arsenal de la maturité, de l'âge mûr, mais cela exige un entraînement, une technique qu'elle ne possédait pas encore. Elle devait les apprendre avant de voir écrouler la structure de sa jeunesse qui la laisserait nue, pourrie, ridicule. Son succès était dû au fait qu'elle ne mettait jamais bas les armes, même quand elle était seule. Et là, à titre d'expérience, elle laissa sa bouche s'affaisser comme elle en avait envie, ses paupières se mettre en berne. Elle baissa le menton qu'elle tenait si haut, et un tendon un peu noueux apparut devant elle, dans le miroir, elle vit vingt années fondre sur elle et elle frissonna tandis que le murmure glacé lui disait ce qui l'attendait. Elle avait reculé trop longtemps ce moment. Une femme doit avoir une vitrine où vieillir, avec des éclairages, des accessoires, du velours noir, des enfants, de l'amour, de la protection, un mari serein et peu exigeant, ou bien son testament et son héritage encore plus sereins et encore moins exigeants. Une femme qui vieillit seule est un déchet inutile, une horreur fripée sans serviteurs boitillants pour hocher la tête et marmonner sur ses douleurs et le frictionner.

Auteur: Steinbeck John

Info: L'Hiver de notre Déplaisir, Deuxième partie, Chapitre II

[ vieillissante ] [ littérature ]

 

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triplicité

Dans son article sur L’Octogone, R. Guénon a rappelé que, chez les bâtisseurs, la terre étant symbolisée par le carré et le ciel par une sphère, leur jonction était assurée le plus souvent par une forme intermédiaire octogonale. Dès lors que toute figure géométrique est perçue comme le "corps du nombre", l’octogone nous apparaît ainsi comme le corps du nombre huit, placé entre le quatre (carré) et l’unité (cercle). Le mouvement ascensionnel qui part de la base de l’édifice jusqu’à son sommet s’effectue par une mise en mouvement de la terre que représente le carré "animé" placé à 45° sur un carré "stable". Aussi l’octogone est-il la réunion, dans sa composition même, du plan corporel et du plan subtil, dont la tension vers le ciel relève du processus de circulature du quadrant, c’est-à-dire de spiritualisation du corps. On observe la présence de ce polygone dans l’architecture universelle et sa fonction symbolique est toujours la même. Citons par exemple : le toit rond du ming-tang chinois supporté par huit colonnes ou la Tour des Vents octogonale à Athènes, signalés par L. Benoît, mais aussi les clochers à huit pans, surmontés d’une girouette et d’une petite sphère sur certaines églises ; la composition de labyrinthes, comme celui de la Cathédrale de Reims, dont on sait qu’ils symbolisaient le voyage en Terre sainte et, enfin, le cas particulièrement intéressant ici de la "Mosquée d’Omar", à Jérusalem, dont la structure entièrement octogonale s’explique de par le fait que le Prophète avait accompli son mi’raj (Ascension) à partir du Rocher qu’elle abrite. Son périple à travers les sept cieux, sur lequel nous reviendrons, constitue en effet, dans la tradition islamique, l’archétype initiatique du cheminement spirituel des saints et, en même temps, le fondement de toutes les expériences visionnaires, dont l’Imaginal est le milieu cosmique.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 184

[ signification traditionnelle ] [ statut médian ] [ super-binarité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Parthénice, il n'est rien qui résiste à tes charmes:
Ton empire est égal à l'empire des dieux;
Et qui pourrait te voir sans te rendre les armes,
Ou bien serait sans âme, ou bien serait sans yeux.

Pour moi, je l'avouerai, sitôt que je t'ai vue,
Je ne résistai point, je me rendis à toi:
Mes sens furent charmés, ma raison fut vaincue,
Et mon coeur tout entier se rangea sous ta loi.

Je vis sans déplaisir ma franchise asservie;
Sa perte n'eut pour moi rien de rude et d'affreux;
J'en perdis tout ensemble et l'usage et l'envie:
Je me sentis esclave, et je me crus heureux.

Je vis que tes beautés n'avaient pas de pareilles:
Tes yeux par leur éclat éblouissaient les miens;
La douceur de ta voix enchanta mes oreilles;
Les noeuds de tes cheveux devinrent mes liens.

Je ne m'arrêtai pas à ces beautés sensibles,
Je découvris en toi de plus rares trésors;
Je vis et j'admirai les beautés invisibles
Qui rendent ton esprit aussi beau que ton corps.

Ce fut lors que voyant ton mérite adorable,
Je sentis tous mes sens t'adorer tour à tour:
Je ne voyais en toi rien qui ne fût aimable,
Je ne sentais en moi rien qui ne fût amour.

Ainsi je fis d'aimer l'heureux apprentissage;
Je m'y suis plu depuis, j'en aime la douceur;
J'ai toujours dans l'esprit tes yeux et ton visage,
J'ai toujours Parthénice au milieu de mon coeur.

Oui, depuis que tes yeux allumèrent ma
Je respire bien moins en moi-même qu'en
L'amour semble avoir pris la place de mon
Et je ne vivrais plus, s'il n'était plus en moi.

Vous qui n'avez point vu l'illustre Parthénice,
Bois, fontaines, rochers, agréable séjour,
Souffrez que jusqu'ici son beau nom retentisse,
Et n'oubliez jamais sa gloire et mon amour.

Auteur: Racine Jean

Info: Stances à Parthénice, le 2 juin 1661 ?

[ poème ]

 

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homme-animal

... j'ai instinctivement ordonné au garçon à la barre de mettre "à bâbord toutes", dans le but de prendre le large et de l'éviter.
J'avais à peine prononcé ces mots que le cachalot est revenu vers nous à pleine vitesse, et, qu'il a frappé le navire avec sa tête, juste devant les porte-haubans de misaine; le coup fût si fort qu'il nous jeta presque à terre. Le bateau s'est alors élevé avec tant de soudaineté et de violence que s'il avait heurté un rocher, et il a tremblé comme une feuille pendant plusieurs secondes.
Nous nous nous sommes regardés les uns les autres, totalement stupéfaits, et presque incapables de prononcer un mot. Plusieurs minutes se sont écoulées avant que nous puissions donner toute sa mesure à ce terrible accidents.
(...)
Après quelques heures de chagrin inutile et de langueur, je commence à repenser à l'accident. J'essaie de comprendre par quelle destinée inexplicable, ou par quel dessein (ce que je ne peux déterminer au premier abord), cette attaque soudaine et presque mortelle a pu être faite par un animal que personne jusqu'à présent n'a suspecté d'être capable de violence préméditée, et dont l'insensibilité et l'inoffensivité sont proverbiales. Tout me porte à la conclusion que tout sauf le hasard a causé cet enchaînement. Il nous a attaqué par deux fois en peu de temps, selon des trajectoires calculées pour nous causer le plus de dégâts possibles. Pour réussir son coup, il a combiné sa vitesse avec celle du bateau, et a fait exactement ce qui était nécessaire pour avoir le plus d'efficacité possible. Son aspect était terrible et montrait son ressentiment et sa fureur. Il arrivait directement du banc dans lequel nous étions entrés, et dans lequel nous avions tué trois de ses compagnons, comme s’il était enragé d'un désir de vengeance devant leurs souffrances.

Auteur: Owen Chase

Info: Récit de l'extraordinaire et affligeant naufrage du baleinier Essex. Episode à la source du Moby Dick de Melville

[ océan ]

 

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