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dédicace

à Hélène Morand

... mais dédie-t-on un livre à qui l'on dédia sa vie ?

P.M.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard)

[ romantisme ] [ dimension sacrificielle ] [ passion ]

 

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romantisme

Ce qui chagrine ce n'est pas de quitter la vie mais de quitter ce qui lui donne un sens. Lorsqu'un amour est notre vie quelle différence y a-t-il entre vivre ensemble ou mourir ensemble ?

Auteur: Radiguet Raymond

Info: Le diable au corps (1923, 128 p.)

[ trépassement ] [ passion ]

 

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romantisme

Il ( Milan Kundera ) répugnait à ce penchant des compatriotes de Dostoïevski à toujours sentimentaliser les choses, à éclabousser la vie de pathos alors même qu'ils se rendaient coupables d'exactions. Et si c'était là la clé du mystère russe ? Une capacité à laisser partout des ruines, puis à les arroser par des torrents de larmes.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Bérézina, P. 101

[ Russie ] [ violence ]

 

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romantisme

Le train a démarré. Il court encore derrière elle, la main tendue comme pour un salut dans l’éternité. Il ne voit plus que sa tête, légèrement penchée sur la fenêtre, ramollie comme une anémone dorée. Il entre ensuite dans la salle d’attente où des gens mouillent le sol et le balayent. Des larmes coulent… Pourquoi ? Pourquoi sommes-nous les prisonniers de nos propres pensées ?

Auteur: Gulian Emil

Info: Le Bal de l'auberge, p. 18

[ séparation ] [ départ ] [ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éphémère

Brina Svit écrit que la beauté n'est pas l'expression de la satisfaction, mais qu'elle est plus ou moins liée au spleen ou à un voile à peine visible de tristesse. Ramuz lui va à l'essentiel : "C'est à cause que tout doit finir que tout est si beau". Même pudique, c'est la conscience de l'homme... qui... qui quoi ?...
Qui se prend trop au sérieux ?
J'en suis convaincu.

Auteur: Mg

Info: 26 déc. 2012

[ romantisme ] [ égoïsme ] [ égotisme ]

 

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éloignement

Les amours contrariées par la misère et les grandes distances, c'est comme les amours de marin, y a pas à dire c'est irréfutable et c'est réussi. D'abord, quand on a pas l'occasion de se rencontrer souvent, on peut pas s'engueuler, et c'est déjà beaucoup de gagné. Comme la vie n'est qu'un délire tout bouffi de mensonges, plus qu'on est loin et plus qu'on peut en mettre dedans des mensonges et plus alors qu'on est content, c'est naturel et c'est régulier. La vérité c'est pas mangeable.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit, p 365

[ facilitateur ] [ romantisme ? ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

sexualité spirituelle

Mais il n’y a pas que le sexe dans la vie ! Il y a même tout sauf ça ! Souvenons-nous de Mélidonian, apprenant au hasard d’une lecture que la sexualité s’auto-détruit quand elle ne sait pas "rencontrer l’Autre". Sacro-saint Autre ! On n’y pense jamais trop à celui-là, c’est bien vrai. Oui, mais pourquoi faudrait-il le rencontrer ? Pour se coller à lui ? C’est ça ? Je crois réentendre Mélidonian. Pour se souder ? Marier ? Matrimonier ? Redoutable Autre à tout faire ! Vampire de la Solidarité universelle !

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" page 151

[ unité originelle ] [ fantasme ] [ romantisme ] [ encadrement social ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

transporté

Pourquoi aime-t-on la femme dont on est amoureux ? Parce qu'elle est. Et c'est, après tout, la définition que Dieu donne de lui-même : je suis ce que je suis. La dame est ce qu'elle est. Une partie de son identité déborde et imprègne l'univers entier. Objets et événements cessent d'être de simples représentations de classes pour devenir d'uniques spécificités ; cessent d'être les illustrations de verbales abstractions pour devenir pleinement concrets. Puis on cesse d'être amoureux, et l'univers se disloque, accompagné d'un cri de dérision à peine audible, pour retrouver son habituelle insignifiance.

Auteur: Huxley Aldous

Info: The Genius And The Goddess

[ épris ] [ assoté ] [ enchantement ] [ femmes-par-homme ] [ romantisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rémanence

- Prenant d'avance le contre-pied de tous ses avatars, le premier romantisme annonçait que "l'idée de la poésie" serait "la prose" (selon la phrase qu'aime citer Philippe Lacoue-Labarthe). Cette annonce ne vaut-t-elle pas encore aujourd'hui ? Le goût de la poésie pour les objets partiels, son fétichisme formel lui font périodiquement toucher sa limite : est-ce qu'ils ne l'invitent pas ainsi à une sorte d'autodépassement, c'est-à-dire de "prosaïsation" ?



- Non seulement l'annonce romantique de la "prose" vaut encore aujourd'hui, mais il est certain que nous sommes plus que naguère sous son injonction, ou, si l'on préfère, devant son invite (comme on dirait en langue d'ordinateur, "à l'invite POE.SIE\>, entrez cd PRO\SE...").

Auteur: Nancy Jean-Luc

Info: "Compter avec la poésie", in "Revue de littérature générale", éd. P.O.L., p. 246

[ littérature ] [ informatique ] [ citation ] [ modes d'écriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

révolte

Et que voulait-il faire ? Autant dire rien !... Quelque chose de dérisoire, d'insignifiant, tout à fait dans sa ligne ; quelque chose de calme, qui ne pourrait en rien troubler sa tranquillité. Il voulait écrire des cartes ! Des cartes postales, avec des appels contre le Führer et le Parti, contre la guerre, pour éclairer ses semblables. C'est tout... Et ces cartes, il ne comptait nullement les envoyer à des gens bien déterminés, ni les coller sur les murs comme des affiches. Non, il voulait simplement les déposer dans les escaliers des immeubles où il y avait beaucoup d'allées et venues, les abandonner là, sans savoir aucunement qui les ramasserait, ni si elles ne seraient pas aussitôt foulées aux pieds ou déchirées.

Auteur: Fallada Hans

Info: Seul dans Berlin

[ romantisme ] [ impuissance ]

 

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