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femmes-hommes

Le discours de Caton rapporté par Aulu-Gelle ne laisse aucun doute sur la différence de traitement entre hommes et femmes : "Si tu surprenais ta femme en adultère, tu pourrais impunément la tuer sans jugement. Si tu commettais un adultère, elle n'oserait pas te toucher du bout du doigt. Ainsi le veut la loi."

Auteur: Girod Virginie

Info: Les femmes et le sexe dans la Rome antique

[ historique ] [ inégalités ]

 

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obscurantisme

Dans l'Antiquité, Palmyre était un point hautement stratégique pour la partie orientale de l'Empire romain. C'est un lieu où les coutumes de l'Est et de l'Ouest se sont rencontrées et se sont mélangées, et un centre de commerce prospère. Palmyre, pour moi, c'est l'illustration parfaite des valeurs de progrès et d'ouverture qui, entre autres, définissent la Rome antique. Aujourd'hui, Palmyre a été méthodiquement détruite par l'Etat islamique.

Auteur: Yamazaki Mari

Info:

[ religieux ]

 
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société

Un grand pays libéral est-il mécaniquement destiné à sombrer dans le socialisme ? On peut, devant le terrible cas romain, se poser la question. Nous avons répété à plusieurs reprises quelle est la première cause de l'extinction du libéralisme romain : l'apparition d'un capitalisme de connivence, l'utilisation de la puissance publique par la classe dirigeante romaine pour s'enrichir, forme de socialisme par le haut qui constitua un déséquilibre initial.

Auteur: Fabry Philippe

Info: Rome, du libéralisme au socialisme : Leçon antique pour notre temps, conclusion : Leçon antique pour notre temps

[ historique ] [ ploutocratie ]

 

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politique

Considérer qu'il existe une présence irréductible du hasard dans toute entreprise militaire serait d'abord un exercice d'humilité, sachant qu'à la guerre, l'orgueil, à un moment ou à un autre, est toujours sanctionné. Après la destruction de Carthage par les Romains, le vainqueur, Scipion Emilien, se tourna vers son ami, l'historien grec Polybe, pour lui confier ses craintes qu'un jour on inflige à Rome ce qu'il venait de faire subir à Carthage. Être capable, commente Polybe dans son Histoire, à l'heure du triomphe, de ne pas oublier que la fortune est changeante, voilà le fait d'un véritable homme d'État.

Auteur: Henninger Laurent

Info: Comprendre la guerre : Histoire et notions

[ sagesse ] [ distanciation ] [ Grèce antique ]

 

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historique

Tout comme Okinawa, la Sicile est un carrefour culturel. C’est un lieu qu’on ne peut absolument pas négliger dès que l’on parle de la place de la culture méditerranéenne dans l’histoire mondiale. Entre l’Antiquité et le Moyen Âge, la Sicile a été occupée par plusieurs puissances et a régulièrement changé de mains. Ce qui a engendré de nombreuses tragédies en même temps que cela a forgé une identité complexe et développé une culture riche d’une diversité inouïe. D’abord la Phénicie, la Grèce, Carthage et la Rome antique, puis les Arabes et les Normands, la France, l’Espagne… Chaque ère a vu un nouvel occupant, chacun arrivant bien entendu avec sa propre culture. La Sicile a été le réceptacle de tout cela.

Auteur: Yamazaki Mari

Info:

[ plaque tournante ] [ métissage ] [ Italie ]

 

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voyage

Il faudrait maintenant que je te parle de Rome ; c’est difficile. Cela a été, pour moi aussi, grandiose et l’accomplissement d’un souhait longtemps caressé, tu le sais. Un peu rapetissé, comme le sont ces accomplissements quand on les a attendus trop longtemps, mais quand même un sommet de la vie. Alors que je m’associais complètement à la Rome antique, sans être perturbé (j’aurais pu adorer, à côté du forum de Nerva, le fragment du temple de Minerve dégradé et mutilé), il ne m’a pas été possible de jouir librement de la deuxième Rome, sa tendance m’a perturbé, j’ai été incapable de me détacher en pensée de ma misère et de toutes les autres choses que je connais, je n’ai pas bien supporté le mensonge de la rédemption de l’humanité qui lève la tête en direction du ciel.

Pour moi, la troisième Rome, la Rome italienne, est pleine d’espoirs et sympathique

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 19 septembre 1901, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ impressions ] [ superposition de strates ] [ bilan mitigé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie antique

Prenez garde seulement que le plus grand défaut qu'on reproche à lui [Sénèque] ou à son style tourne au profit de ses lecteurs ; sans doute il est trop recherché, trop sentencieux ; sans doute il vise trop à ne rien dire comme les autres ; mais avec ses tournures originales, avec ses traits inattendus, il pénètre profondément les esprits,
"Et de tout ce qu'il dit laisse un long souvenir."
Je ne connais pas d'auteur (Tacite peut-être excepté) qu'on se rappelle davantage. A ne considérer que le fond des choses, il a des morceaux inestimables ; ses épîtres sont un trésor de morale et de bonne philosophie. Il y a telle de ces épîtres que Bourdaloue ou Massillon auraient pu réciter en chaire avec quelques légers changements : ses questions naturelles sont sans contredit le morceau le plus précieux que l'antiquité nous ait laissé dans ce genre : il a fait un beau traité sur la Providence qui n'avait point encore de nom à Rome du temps de Cicéron.

Auteur: Maistre Joseph de

Info: A propos de Sénèque, dans "Les soirées de Saint Petersbourg", Neuvième entretien, 1836, pages 160-161

[ éloge ] [ critiques ] [ exhaustivité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

historique

Dans l'Antiquité, on craignait beaucoup que les pensées de la mère au moment de la conception ne puissent s'imprimer sur la physionomie de l'enfant à venir. Soranos illustre ce concept par deux exemples. Les femmes qui auraient vu des singes - et cela ne devait pas être banal - pendant la conception auraient donné le jour à des enfants aux traits simiesques. Le tyran de Chypre, réputé pour sa laideur, forçait sa femme à regarder de belles statues pendant l'amour pour avoir de beaux enfants. On retrouve cette même idée développée chez Pline l'Ancien, Galien et même saint Augustin et Héliodore pour les périodes plus tardives. Ce concept des "imprégnations sensorielles" relève de la crainte des hommes face aux fantasmes des femmes pendant le coït. En outre, si l'enfant ne répondait pas aux attentes que les parents avaient placées en lui, la faute était rejetée sur la mère, qui aurait été traversée par de mauvaises pensées pendant la conception. Enfin, cela pouvait servir d'excuse à une femme qui aurait eu un enfant sans ressemblance aucune avec son mari.

Auteur: Girod Virginie

Info: Les femmes et le sexe dans la Rome antique

[ enfanter ] [ croyance ] [ dermatoglyphe ]

 

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intolérance

L'Histoire : Arrêtons-nous sur la religion. Vous avez dit être sensible à l'idée d'une religion sans Église. En quoi l'Église est-elle une invention répréhensible ?
Paul Veyne : C'est un parti totalitariste.
L'Histoire : Mais il y a bien des prêtres dans la religion antique ?
Paul Veyne : Oui, mais chaque prêtre dispose de son propre temple, c'est la libre entreprise si vous voulez, on ouvre un temple comme on ouvre une épicerie, les clients suivent ou pas. Les religions antiques ne sont pas totalitaires, les dieux de tout le monde sont vrais, les dieux étrangers sont ou bien les mêmes dieux que les nôtres, sous un autre nom, ou bien d'autres dieux qu'on ne connaissait pas et c'est intéressant, c'est peut-être une bonne recette, comme vous importeriez des plantes utiles, vous respectez les dieux du pays pour vous mettre bien avec les puissances locales.
Rien à voir avec les religions de salut qui veulent faire votre bien malgré vous - et par-dessus le marché, il faudrait les remercier ! Vous me direz que les stoïciens ou les épicuriens étaient persuadés qu'eux seuls avaient raison ; certes, mais l'idée qu'un jour tout le monde pût ou dût être du même avis qu'eux ne leur avait même pas traversé l'esprit.

Auteur: Veyne Paul

Info: Sexe et pouvoir à Rome, Quand Rome dominait le monde

[ dogme ] [ fanatisme ]

 

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mythe

Les sagas ne parlent pas d'un usage que nous a révélé l'archéologie : dès le IIIe siècle de notre ère, au Danemark, dans l'île de Gotland (Suède) et en Allemagne du Sud des pièces de monnaie sont déposées dans la bouche des morts. À Hassleben (Thuringe) par exemple, un squelette avait dans la bouche un aureus de Gallien (253-268). On a cru tout d'abord qu'il s'agissait d'un emprunt à la Rome antique ; la pièce aurait servi à payer Charon, le nocher des enfers. L'hypothèse s'est révélée erronée et le droit germanique ancien apporte la réponse : il s'agit de la représentation symbolique de la part du mort. Le trépassé a le droit de conserver un tiers de ses richesses, ce qui, à l'origine, doit lui permettre de mener une vie décente outre-tombe. Le sens s'en perd au Moyen Âge où les lois font de nombreuses allusions à cette part, mais le souvenir s'en est bien conservé dans les traditions populaires.
Ici, on dit : "Il faut mettre de l'argent dans la bouche des morts afin qu'ils ne reviennent pas s'ils ont caché un trésor" ; et là on affirme : "Celui qui enterre son argent devra revenir tant qu'on ne l'aura pas trouvé." Tout un ensemble de contes et de légendes s'est développé à partir de ces notions, et plus d'une fois les spectres revêtent la fonction de gardien des trésors enfouis. (...)

Auteur: Lecouteux Claude

Info: Fantômes et revenants au Moyen Age, P45

[ croyances ] [ historique ] [ héritage ] [ historique ]

 

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