Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0263s

gamins

Je n'ai pas eu d'enfants, dont j'ai toujours eu une horreur sans bornes, leur stupidité, leur cruauté, leur bruit. "Lorsque l'enfant paraît... ", je prends mon chapeau et je m'en vais. Etre grand-père équivaut pour moi à une déchéance. Quand cela arrive à un de mes amis, je romps toutes relations.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire, Mercure de France 1986 20 Avril 1949 III p.1775

[ dénigrement ]

 

Commentaires: 0

homes-par-hommes

J'ai encore un faible, c'est d'aimer les maris de mes maîtresses. J'avoue même que certains époux communs ou grossiers me dégoûtent de leurs femmes, quelque charmante qu'elles soient. Mais quand le mari a de l'esprit ou du charme, je deviens infailliblement amoureux fou. J'ai soin, si je romps avec la femme, de ne pas rompre avec l'époux.

Auteur: Maupassant Guy de

Info:

[ amitié ] [ estime ] [ couple ] [ adultère ]

 

Commentaires: 0

attachement

Par le don consenti, je romps les liens de la sujétion. C’est pourquoi je dois rester fidèle à l’amour et, en me donnant à lui librement, je subirai le déchirement et par là je deviendrai l’enfant de la grande Mère, j’accéderai à ma nature stellaire, à la libération de la sujétion aux êtres et aux choses. Si je suis lié aux êtres et aux choses, ma vie ne peut pas progresser vers ses destinations, et moi-même je ne puis accéder à ma nature propre, la plus profonde. […] Tant que je ne consens pas librement au déchirement, des parties de mon Soi restent secrètement auprès des êtres et des choses et me lient à eux et elles, et je suis donc contraint, que je le veuille ou non, d’avoir part à leur sort, d’être mêlé et lié à eux et elles. Seule la fidélité à l’amour et le don librement consenti de soi à l’amour peuvent rompre cette sujétion et cette confusion et ramener à moi ces parties de mon Soi qui demeuraient secrètement auprès des êtres et des choses. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans le "Livre Rouge", trad. Béatrice Dunner, La Compagnie du Livre rouge, Paris, 2012, pages 602-603

[ dépassement ] [ idéalisme ] [ individualisme ] [ développement personnel ] [ new age ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

songe

Rêve. Un homme jeune (du type maigre, aigu, de certains intellectuels agiles et tranchants) me contraint à tirer à l'arc, en pleine ville, sur quelqu'un (dont je ne sais plus du tout qui c'était, ni même si je l'ai su alors, probablement aussi un homme jeune). J'examine avec effroi la pointe de la flèche, assez aiguë pour tuer. Comme, volontairement sans doute, j'ai échoué, il m'impose de réitérer l'épreuve, j'essaie d'échapper à son emprise; il faut tirer dans une sorte de galerie ou de passage souterrain où circule beaucoup de monde. Je lui fais remarquer qu'une des flèches est courbe : essayant de me dérober comme je peux. Lui, précise que si passe, au moment où je tirerai, une troupe de jeunes Israélites à vélo, cela sera sans importance, puisque ce sont, de toute manière, des Romains. Je proteste, indigné par cette vieille théorie censée légitimer l'antisémitisme, je l'insulte, notre conflit devient très violent. Je finis par crier que je ne tirerai pas, ou sur lui. J'essaie de le fuir (le lieu est alors la place Saint-François, à Lausanne). A un moment donné, il me dit, toujours extrêmement agressif et pressant : "Aime-t-elle les timbres?"; sur quoi il va en acheter. Elle, c'est ma fille. Je comprends qu'il veut la tuer en empoisonnant la colle des timbres. Je me récrie. Enfin, je romps avec lui.
Cet homme était, littéralement, le diable. L'atmosphère du rêve était de violence, de méchanceté extrême, de conflit brutal.

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: Autres journées Journal, sept 1981

[ peur ]

 

Commentaires: 0