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neige

La taïga était silencieuse. De petites paillettes voltigeaient dans l’air, tombant du ciel, de l’obscurité cosmique où tout allait certainement bien mieux que sur terre, puis se déposaient sur les rondins gris de l’isba.

Auteur: Remizov Victor

Info: Volia Volnaïa

[ nocturne ]

 

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exponentiel

Le carburant qui nourrit les forces de la science est l'ignorance. La science ressemble à un four affamé qui doit être alimenté de rondins issus des forêts d'ignorance qui nous entourent. Donc le processus de ce qui se dégage, que nous appelons connaissance s'étend, mais plus il agrandit son périmètre et plus l'ignorance apparaît.

Auteur: Matt Ridley

Info: Génome : l'Autobiographie d'une Espèce

[ quête ]

 

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usa

Abraham Lincoln vit le jour sur un matelas de feuilles de maïs, au milieu de peaux d'ours, le matin du dimanche 12 février 1809. Les États-Unis étaient alors une toute jeune nation, à la veille d'une seconde guerre périlleuse contre l'Empire britannique. Ce nouvel enfant de la république eut pour berceau une cabane en rondins -une unique pièce, sans fenêtres, au sol en terre battue- située dans le comté de Hardin, près de Hodgenville, dans le Kentucky.

Auteur: Keneally Thomas

Info: Abraham Lincoln

[ anecdote ] [ historique ]

 

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buches

Il n'est pas d'homme qui ne regarde son tas de bois avec une sorte d'amour. J'aimais avoir le mien devant ma fenêtre, et plus il y avait de copeaux, plus cela me rappelait de bonnes journées de travail. [...] Comme mon homme en charrette l'avait prophétisé le jour où je labourais, elles me chauffaient deux fois, d'abord lorsque je les fendais, ensuite lorsqu'elles étaient sur le feu, de sorte que nul combustible n'eût pu fournir plus de chaleur.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Walden ou La vie dans les bois

[ réchauffer ] [ rondins ]

 

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nature

Le spectacle de toutes ces libellules est apaisant, comme le marais l'est toujours, et il me vient à l'esprit que souvent, ce sont les deux pôles des extrêmes qui nous rassérènent. La paix peut nous être rendue par l'austérité, et pourtant nous pouvons aussi être réconfortés par la munificence absolue : l'étal de fruits avec ses myriades de couleurs vibrantes, de riches parfums, de chairs tendres, le fumoir plein de ses viandes exposées, le bûcher débordant de rondins, l'immense jardin dans sa diversité luxuriante...

Auteur: Bass Rick

Info: Le journal des cinq saisons

[ méditation ]

 

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nocturne

La taïga était silencieuse. De petites paillettes voltigeaient dans l'air, tombant du ciel, de l'obscurité cosmique où tout allait certainement bien mieux que sur terre, puis se déposaient sur les rondins gris de l'isba. La lune se montra en entier au-dessus des montagnes, éclairant les pentes blanches où des masses de roches formaient des taches noires, les cimes environnantes se fondaient dans le ciel éclairci. Les mélèzes sur la clairière, les pins nains sur l'autre rive du ruisseau projetaient des ombres nettes sur la neige.

Auteur: Remizov Victor

Info: Volia Volnaïa

 

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Ajouté à la BD par miguel

arche

Pour les Mohawks, dont le sort est lié à la grande voie d'eau, descendre le fleuve et passer sous les arches de métal symbolisait le passage à une ère nouvelle. Ils l'observaient avec un mélange d'admiration et d'appréhension : le pont était la porte d'un monde inconnu, sa présence signifiait que le leur allait être bouleversé et qu'ils allaient à nouveau devoir s'adapter. Le pont Victoria annonçait la fin prochaine des bateaux de transport, la disparition des radeaux de rondins, la victoire de la roue sur la pagaie, l'unification du pays, le chemin de fer, le raccourcissement des distances, l'industrialisation, le triomphe à venir d'une société blanche, étrange et, vue de la berge à Kahnawake, toujours menaçante.

Auteur: Moutot Michel

Info: Ciel d'acier

[ colonisation ] [ signe ] [ construction ]

 

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grandir

Il remonta de la cave et passa dans l’obscurité du dehors. Le temps que ses yeux s’habituent, la maison était déjà loin derrière lui. Ses pas n’étaient plus attachés à rien. Old Ox n’était plus chez lui. Il n’avait plus de foyer. Même la maison en rondins ne lui paraissait plus familière. Il aurait juré que sa chambre était plus petite, le couloir menant à l’escalier plus étroit. À croire que l’espace, en son absence, s’était adapté à l’usage qu’en faisaient ses parents, oubliant l’enfant qui en était parti. Pourtant, dans le tréfonds de son cœur, il savait que la maison n’avait pas rétréci. Il avait tout simplement appris combien le monde était grand. Et tout homme qui revisitait son enfance devait constater ce phénomène.

Auteur: Harris Nathan

Info: La douceur de l'eau

[ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

Nous habitons une minuscule cabane en rondins, au bord d'un étang, qui est en fait le bras mort d'une rivière où des castors ont construit un barrage. Nous n'avons qu'un seul fourneau à bois pour chauffer la cabane, composée d'une seule pièce ouverte à tous les vents. C'est la plus ancienne cabane de la vallée : elle a été construite en 1903, quand les colons blancs débarquèrent ici au cours de la ruée vers l'or. N'ayant pas trouvé d'or, ils redescendirent vers le sud, loin de cette drôle de vallée pleine de neige et d'arbres géants. Ma cabane possède une grande baie vitrée donnant sur l'étang qui se déploie à vingt pieds seulement de la fenêtre.

Les hérons bleus s'y pavanent au milieu des roseaux, embrochant du bec les grenouilles et les truitelles. La mère castor y mène ses petits tous les matins. Les aigles à tête blanche le survolent, bas dans le ciel, surtout en hiver - leur vol à travers une pluie de neige est d'une beauté inouïe. La femelle de l'élan aime venir s'y poster avec son petit les jours de canicule. Parfois je m'offre une virée en canoë : j' attrape une truite ou deux pour notre dîner ou je les pêche par simple plaisir avant de les remettre à l'eau. En hiver, les loutres s'ébattent sur la glace, à travers laquelle elles plongent, disparaissent le temps d'une minute, puis ressortent avec un poisson qu'elles partagent en famille, pas le moins du monde incommodées par la température inférieure à moins trente. Un jour d'hiver, une biche a traversé la glace, et j'ai dû me glisser hors de ma cabane, le lasso à la main, pour l'aider à s'en sortir.

Auteur: Bass Rick

Info: Le livre de Yaak : Chronique du Montana

[ paradis ]

 

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rêve

Je suis de nouveau au bord de la mer. Tout est exactement comme je me le rappelle. L'océan et la plage, le soleil et la grande maison en rondins noircis au goudron avec sa longue véranda ; je me souviens de tout dans les moindres détails. L'escalier qui mène à la galerie, et sa rampe étroite. La troisième marche qui grince quand on descend vers la grève. La digue de pierres polies par les marées sur lesquelles je me suis blessé en tombant à la fin de l'été 1924. Les rochers sont comme dans mon souvenir. Le sable, le sable chauffé par le soleil et qui va de la digue jusqu'au rivage. Les oiseaux de mer aux pattes raides et aux becs allongés, qui picorent dans les congères d'algues échouées. Les vagues qui lèchent le rivage, s'étirent, essayant en vain d'atteindre les oiseaux, puis refluent, déçues, et meurent sous la lame suivante. Je n'ai rien oublié. Je suis revenu sur cette plage d'hier, et je cours, heureux bondissant au-dessus des goémons. Je me jette à l'eau, les embruns me giflent de leurs gouttelettes glacées. Je nage, je nage, le plus loin possible, au-delà de la troisième lagune où mon père m'interdit d'aller, et me laisse tomber dans l'océan froid et salé. Il m'embrasse, m'immerge dans son astringente verdure. Je nage, je plonge dans sa froidure, frotte mon ventre contre son fond sablonneux, traverse les rais de lumière oblique, brasse jusqu'à ce que mes poumons crient grâce et m'obligent à remonter. J'explose le miroir de la surface où se reflète le soleil. Le sel me brûle les yeux, je les ferme et jouis de la chaleur de l'air sur ma poitrine. Je suis là, les yeux fermés, et autour de moi je sens l'océan et le soleil et l'écume des brisants et les vagues qui me font osciller d'avant en arrière, d'arrière en avant.
Quand je m'éveille, l'océan n'est plus là. Le fracas que j'entends est celui des roues du train à bestiaux, le flux et le reflux du wagon qui grince et tangue. Chaque embranchement des rails se répercute à travers les lattes du plancher et martèle ma colonne vertébrale.

Auteur: Brask Morten

Info: Terezin plage

[ mémoire ]

 

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