Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 28
Temps de recherche: 0.0452s

pornographie

Il n'était pas certain que son pénis soit en relation avec l'endroit qu'il visait, mais quand la main de cette jeune fille l'a saisi une fois de plus, et l'a entraîné vers elle, il s'est senti bien. Ensuite, comme sa main s'est enroulée autour de son cou, et qu'elle a commencé à ronronner plus fort, ponctuant cela par des sifflements, il fut à peu près certain qu'il était en train de perdre sa virginité.

Auteur: Campbell Alastair

Info:

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Au diable la vie bien remplie des hommes. Au diable leurs emplois du temps, leurs manigances, leurs agglutinations sourcilleuses, leurs trafics d'ambitions, leurs sympathies visqueuses, au diable la respectabilité, le confortable enfoncement dans la soumission rentable, la vie des bavardages d'esclaves, le ronron durci de l'habitude, le boucan des opinions bouchées, le manège des calculs et des jalousies, les réprobations sous-entendues, la surveillance infantile du ragot, l'ennui croûteux des "activités" et des "divertissements", les étouffements satisfaits dans la chiourme des horaires.

Auteur: Haenel Yannick

Info:

[ rengaines ] [ routine ] [ monotonie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

question

Pouvons-nous être sûrs qu'elles sont incapables de sensations ou de sentiments supposément placés sur un échelon inférieur à celui des humains ? Nions-nous les sentiments de tous les ordres dits subalternes afin de diminuer, émousser, protéger et, en fin de compte, nier les nôtres ? Nous verrons que les abeilles peuvent pleurer la perte d'une reine, faire entendre des cris de guerre ou ronronner de satisfaction ; elles peuvent être en colère, dociles, féroces, enjouées, agressives, folâtres, ou émettre de pitoyables sons de détresse. Ces émotions ne ressemblent-elles pas aux nôtres, juste exprimées autrement ?

Auteur: Longgood William

Info:

[ insectes ] [ homme-animal ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

discernement

... La partie la plus importante dont nous sommes équipés est encore le propre cerveau du chercheur. Tous les ordinateurs du monde ne pourront pas nous aider si nous ne savons pas comment les utiliser correctement, ce qui nécessite plus que simplement savoir comment les faire fonctionner. Aristote n'aurait pas nécessairement été plus profond s'il avait possédé un ordinateur portable et su comment le programmer. Ce qui est absolument nécessaire maintenant, avec tous ces scanners de synthèse qui ronronnent près de nous, est une compréhension exacte de ce que nous sommes en train d'observer, voir, mesurer, et ce sur quoi nous nous interrogeons.

Auteur: Tulving Endel

Info:

[ mémoire ] [ organisation ] [ précision ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ informatique ] [ homme-machine ]

 

Commentaires: 0

maman-enfant

L'enfance de Myriam [au Gabon] se résume à la proximité des corps, sensations plutôt que souvenirs. Le rythme du pas de sa mère décolle son ventre de bébé du dos protecteur, puis l'y recolle en ventouse. Le corps n'est jamais enfermé dans le froid de la solitude, il est posé sous le bras, écrasé contre la poitrine, manié par les grandes mains, contact permanent de la chair tiède, souffle de la respiration, un coeur marquant le tempo de l'autre, palpitation grouillante des organes, ronronnement du ventre, éclats des voix, des rires. Jamais séparée, la petite fille est toujours reliée à une autre vie.

Auteur: Granotier Sylvie

Info: La rigole du diable, p. 113

[ fusion ] [ famille ]

 

Commentaires: 0

Asie

Chandni Chowk est l'âme de l'Inde, [...]. C'est le foyer des hindous et des musulmans, des sikhs et des chrétiens. C'est le symbole de l'harmonie religieuse.
(...)
Voyez-vous Chandni Chowk, Gopal Das ? [...] Ne cherchez pas à repérer les bâtiments, les gens, les ruelles ou les échoppes. Dites-moi si vous voyez Chandni Chowk dans sa globalité, ou du moins si vous l'entendez ? Ecoutez attentivement, les klaxons, les hoquets des scooters, le ronronnement des moteurs, et vous les entendrez vous appeler. Rickshawalas, mendiants, marchands de fruits, vendeurs de fleurs, paanvalas, chaivalas, prostituées, chiffonniers ! Castes répertoriées, tribus répertoriés, autres basses castes, musulmans ! Tailleurs, barbiers, masseurs, teinturiers !

Auteur: Sujit Saraf

Info: Le Trône du paon, Grasset, p.554 et 685

[ ville ] [ centre ] [ marché ]

 

Commentaires: 0

vacherie

Le public, c'est-à-dire la horde roteuse des cocus aryens ivrognes (province, villes et campagnes) se tape indistinctement, de la même fringale, se régale admirablement de tous les navets de M. Sacha, des éculeries de M. Bernstein, des salsifis de M. Maurois, des fricassettes de la Comédie, des épluchures de M. Cocteau. Nos snobs avalent tout aussi bien les Dos Passos que les Sinclair Lewis, que les Mauriacs, les Lawrences, les Colettes... même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits "renfermés"... Traduits ou pas traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, muflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un massacre, sur Sacha Guitry

[ littérature ] [ théâtre ] [ Gaule ]

 

Commentaires: 0

chemin de fer

Sa démarche de se joindre à eux, qui aurait été impolie dans un restaurant qui ne roulerait pas à deux cents kilomètres heure, était parfaitement acceptable ici, ça imitait les rapprochements tout à fait aléatoires que la vie procure, mais révélait leur vraie nature en les faisant durer seulement quelques heures ou quelques jours, au lieu d'années et de décennies. Les gens dans un train forment une alliance, comme si le monde qui les entoure était hostile et qu'ils s'en protégeaient. Le wagon-restaurant, qui ronronnait et se balançait doucement dans la nuit, annihilait le passé et l'avenir et faisait paraître vaguement irréelles toutes les formes extérieures. Ils l'accueillirent donc à leur table, car il était l'un d'entre eux, un voyageur, et non l'un de ces fantômes issu d'une des villes nocturnes et illuminées  qu'ils traversaient.

Auteur: Jablokov Alexander

Info: Carve the Sky

[ périple ] [ rencontres ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

astrophysique

Dès les années 1930, l’astronome suisse Fritz Zwicky, en étudiant les galaxies, s’est trouvé confronté à un problème : les mesures de la vitesse des étoiles dans leur rotation autour du cœur des galaxies laissaient supposer qu’il y avait là plus de matière que n’en montraient les étoiles visibles. Les observations reprises aujourd’hui ont confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une erreur des instruments d’époque, plus imprécis que les nôtres. Cette matière invisible a reçu le doux nom de "matière noire", mais il reste à expliquer ce que c’est et ce qu’elle fait là. Si l’on en tient compte à l’échelle de l’univers, tout fonctionne bien, les équations ronronnent, on retrouve le fond diffus cosmologique, ce rayonnement issu du Big Bang, et l’évolution des grandes structures comme les amas de galaxies. A plus petite échelle, celle d’une galaxie, autour de 100 000 années-lumière, les choses commencent à se gâter. Les calculs et l’observation ne coïncident plus ou, du moins, pas assez. Alors, matière noire ou pas ? Et sinon, qu’est-ce qui explique les anomalies de la rotation des étoiles autour du centre des galaxies ?

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ impasse scientifique ] [ rayonnement fossile ] [ masse manquante ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Il avait passé deux ou trois heures précieuses à marauder dans les bruyères encore humides, guettant le premier chant d'un couple d'engoulevents. Ils arrivaient d'Afrique au mois de mai, oiseaux au plumage brun roux, presque impossibles à repérer dans leur repaires diurnes parmi le ajoncs. Ils n'en sortaient qu'à la nuit tombante, silhouette fugaces se détachant sur les derniers feux du soleil dans leur chasse aux insectes. Leur vol heurté, fait de glissades et d'écarts imprévisibles, s'accompagnait de cet étrange chant ronronnant que produisait leur larynx inférieur. Si on se tenait parfaitement immobile parmi les buissons, comme le faisait Faraday, et qu'on tapait dans ses mains, les oiseaux fondaient sur vous en un formidable looping, curieux de voir de plus près cet animal étranger sur leur territoire. Ainsi avait-il pratiqué ce jeu pendant près d'une heure, oubliant un instant la rage qu'avait fait naître en lui la mort de Vanessa et, quand la lumière s'était fondue dans le noir du ciel, il avait pris le chemin du retour, s'arrêtant dans son pub favori pour saluer la mémoire de Vanessa de trois pintes de Romsey.

Auteur: Hurley Graham

Info: Coups sur coups

[ observation ] [ thérapie ]

 

Commentaires: 0