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orient

Suivre un rivage, en pays inconnu, atteindre la porte d'une ville, là une sentinelle, vieux troupier aussi, les grosses moustaches du vieux Tweedy, appuyée sur une longue espèce de lance. Flâner par des rues ombragées de bannes. Des figures passent enturbannées. Cavernes sombres où on vend des tapis, un hercule, Turco le Terrible, assis les jambes croisées, fumant une pipe serpentine. Cris de vendeurs dans les rues. Eau parfumée au fenouil, sherbets. Errer à l'aventure tout le jour. Rencontrer peut-être un voleur ou deux. Eh bien, va pour la rencontre. Voilà le crépuscule qui approche. Les ombres des mosquées le long des piliers ; Imam avec son parchemin roulé. Un frisson dans les arbres, signal, le vent du soir. Je continue. Ciel d'or qui se fane. Mère aux aguets sur sa porte. Elle rappelle ses enfants dans son idiome obscur.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 85 - trad. Auguste Morel

[ voyage ] [ rêve éveillé ] [ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

baise

Au lit j’avais quelque chose devant moi mais je pouvais rien faire avec. J’ahanais et ahanais comme une baleine. Vi était très patiente. Je continuais à me donner comme un beau diable mais j’avais trop bu.
"Désolé, baby", j’ai fait. Après ça j’ai roulé sur le côté. Et j’ai roupillé. Plus tard quelque chose m’a réveillé. C’était Vi. Elle m’avait ranimé la flamme et me chevauchait.
"Vas-y baby, vas-y !" je lui ai dit.
J’arquais le dos de temps en temps. Elle m’a regardé avec des petits yeux gourmands. J’étais en train de me faire violer par une enchanteresse café au fait ! Pendant une seconde ça m’a excité.
Ensuite je lui ai dit : "Merde, baby, descends. La journée a été longue et rude. Ça sera mieux la prochaine fois."
Elle est descendue. Mon truc a piqué du nez comme un ascenseur express.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le Postier", page 135

[ impuissance ] [ comique ] [ alcool ] [ débander ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage

De fait, le jour où elle se mêle à nous sous le rouge intermittent des lettres lumineuses, on ne voit pas quoi lui reprocher. Elle a des dispositions, Jeanne. Le short qu'elle porte, c'est du jean sobre, sans rien qui brille, ni fil ni clou aux lisières des coutures. Le débardeur blanc libère l'arrondi des épaules et les Converse vont discrètement à ses pieds. Au fond de la poche arrière de son short, elle a fourré les deux clés, du portail et de sa chambre, poussées sous des billets roulés. Ça lui fait un petit bourrelet sur la fesse, cerise sur le gâteau, comme une estampille qu'on a toutes. Elle ne fume pas, sûrement faudrait-il, se dit-elle, mais elle n'est pas sûre de savoir. Ses mains sont libres, pas de sac non plus. Elle peut crocheter les pouces aux passants de sa ceinture pour se donner une contenance.

Auteur: Esteban Isabel Ascencio

Info: Délit de gosse, p. 37, Rouergue, 2019

[ adolescente ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

verge

L'homme semble éprouver le besoin d'attirer l'attention sur ses parties génitales, souvent en laissant entendre que le contenu vaut le contenant. S'il ne s'agit pas d'une idée fixe, il s'agit au moins d'un thème récurrent. Les collants couleur chair ne suffisaient pas à certains dandys du XVIIIe siècle : ils leur ajoutaient des rembourrages (et portaient également des faux mollets). De la même façon, les chanteurs pop du XXe siècle firent de leurs testicules un formidable argument de vente, fourrant un mouchoir roulé en boule ou une paire de chaussettes au bon endroit, la palme de l'inventivité revenant au duo Wham ! qui utilisait, pour sa part, des volants de badminton. Certains mannequins ont reconnu avoir recouru à des stratagèmes similaires, technique de leurre qu'ils partagent avec bon nombre d'hommes - qui, eux, taisent la chose. Les sex-shops commercialisent des "packs augmentatifs", et depuis 2010 Marks & Spencer, ce bastion du conservatisme vestimentaire, propose des slips à "accroissement facial", un "emballage intégral" offrant une "augmentation garantie de 38 % des contours".

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu

[ consumérisme ]

 

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perdu

Il essaye une fois de plus de repenser toute cette invraisemblable affaire, se fie à sa logique, à cette faculté de raisonner qu'il a développée au fil de ses travaux scientifiques, et également, et ce n'est pas le moins, à son expérience de voyageur, puisqu'en effet depuis ses années d'études il a beaucoup roulé sa bosse à l'étranger. Mais rien à faire, il a beau tourner et retourner les événements des dernières vingts-quatre heures, il ne trouve pas où réside le "hic", ce qu'il aurait dû faire autrement, s'adresser où, à qui, qu'aurait-il dû faire d'autre ou de mieux. Et s'il n'a pas le moindre doute que le malentendu qui l'a conduit ici va tôt ou tard se dissiper, et qu'à ce moment-là il pourra immédiatement poursuivre son voyage vers son but, il se sent à cet instant passablement désemparé : sans amis, sans connaissances et même sans documents, et apparemment complètement abandonné dans une ville absolument inconnue dont il ignore jusqu'au nom, où il ne peut communiquer avec personne, lui, rompu à tant de langues ; tout au moins il n'a pas trouvé jusqu'à présent un seul être avec qui échanger deux mots dans cet inextricable fouillis envahissant de peuple en perpétuel mouvement et perpétuellement accéléré.

Auteur: Karinthy Ferenc

Info: Epépé

[ monde inconnu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

roublard

Il y a en effet deux catégories de gens dans ce bas monde : les niais et les malins et, que je sache, personne n'a envie d'appartenir à la première catégorie. Le tout est de savoir certaines choses et d'avoir l'œil bien ouvert. Les gobe-mouches sont ceux qui croient aux balivernes des journaux, qui paient leurs impôts et qui vont à la guerre, voire même y laissent leur peau. Les malins, eh bien ! les malins...sont tout le contraire, voilà tout. Or, nous vivons dans un temps où le gobe-mouches court à sa perte , mais où le malin s'en tire; où le niais ne peut manquer d'être plus roulé qu'à l'ordinaire et où le malin doit devenir plus malin de jour en jour. Vous connaissez le proverbe : " mieux vaut un âne vivant qu'un professeur mort" et cet autre : "plutôt l'œuf aujourd'hui que la poule demain", et cet autre encore : "c'est d'un homme veule de promettre et de tenir". Moi, je dirai plus encore : dorénavant, il n'y aura plus de place en ce monde que pour les malins, la niaiserie sera un luxe qu'on ne pourra plus se permettre, et il faudra devenir encore plus malin, extrêmement malin, car notre époque est dangereuse : à qui donne un doigt, on prend le bras....

Auteur: Moravia Alberto

Info: La Ciociara

[ rusé ] [ survie ] [ mariolle ] [ retors ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

baise

- Qu’est-ce que tu veux ? J’ai pas beaucoup de temps, elle a grogné quand il a été assez près.

Il s’est encore approché, puis s’est arrêté très près d’elle.

Il ne disait rien.

Il a bonne haleine, elle pensait.

C’est dire à quel point il était proche.

Ils sont restés quelques minutes sans rien dire.

Après ce moment de silence, elle s’est penchée en avant pour l’embrasser sur le front. Elle était plus grande que lui avec ses talons. Puis elle a commencé à le déboutonner et elle a retroussé sa jupe. Il a fouillé dans son manteau, doucement pour ne pas la surprendre ni lui faire peur. Pour lui donner de l’argent ? elle s’est demandée. C’était son cadeau à elle. Elle lui a attrapé la main pour arrêter son mouvement, a un peu enfoncé ses ongles dans sa paume et a posé sa main sur ses seins. Elle mouillait ; il bandait. Elle l’a enfourché contre le mur de briques et l’a baisé en silence. Sans capote. Quand il a joui en elle, elle lui a remonté la braguette puis s’est refait une beauté, a lissé sa robe, son haut, ses cheveux. Elle lui a tourné le dos, puis elle s’est retournée. Elle l’a embrassé longtemps et très fort sur les lèvres, lui a roulé une grosse pelle, puis a reculé.

Auteur: Fondation Larry

Info: Dans "Effets indésirables", trad. de Romain Guillou, éditions Tusitala, 2016, page 103

[ prostituée ] [ passe gratuite ] [ don ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

repas

Adelina mettait deux bonnes journées, à les préparer. Il en connaissait par coeur la recette. La veille, on fait un aggrassato, mélange de veau et de porc en gelée en parties égales, qui doir cuire à feu très bas pendant des heures et des heures, avec ognoins, tomates, celeri, persil et basilic. Le lendemain, on prépare un risotto, de ceux qu'on appelle "à la milanaise" (sans safran, par pitié !), on le verse sur une planche, on le mélange à l'oeuf et on le fait refroidir. Pendant ce temps, on cuit les petits pois, on fait une béchamel, on réduit en petits morceaux quelques tranches de salami et on fait toute une préparation avec la viande en gelée, hachée avec le hachoir demi-lune (pas de mixer, pour l'amour de dieu!). La sauce de la viande se mélange au riz. A ce point, on prend un peu de rizotto, on l'arrange dans la paume d'une main, tenue en forme de conque, on y met dedans l'équivalent d'une cuillère de la prépararion et on le recouvre de ce qu'il faut de riz pour former une belle boulette. Chaque boulette est roulée dans la farine, puis on la passe dans le blanc d'oeuf et la chapelure. Ensuite, toutes les arancini sont glissées dans une cuvette d'huite bouillante et on les fait frire jusqu'à ce qu'elles prennent une couleur vieil or. On les laisse s'égoutter sur le papier. Et à la fin, ringraziannu u Signuruzzu, grâce soit rendue au petit seigneur, on les mange !

Auteur: Camilleri Andrea

Info: Les arancini de Montalbanon. In la démission de Montalbano, Fleuve noir 2001, pp 386- 387

[ recette ] [ cuisine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sexe

Quand Faria lui avait fait ses adieux, Vich était remonté et, à nouveau, l’avait prise. Quand il l’avait forcée à se redresser, fatiguée, elle avait protesté. Il lui avait serré les chevilles, l’avait pénétrée vivement : elle avait roulé sous lui, affalée, flic flac. Elle exsudait du vin aigre et, lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, la chambre empestait sa mauvaise odeur. Sa maîtresse commençait à l’irriter, avec cette façon qu’elle avait désormais de lui donner des conseils stupides d’un ton impérieux. Qu’avait-il besoin qu’elle lui apprît comment l’orateur de Ferdinand à Rome devait se comporter ! Les draps étaient maculés de son fard. Elle le dégoûtait.
En même temps, elle l’attirait. Les épais replis de sa chair l’enveloppaient. Il logea sa tête entre ses gros seins. Parfois, transpirant et trépignant entre ses cuisses, il se sentait sombrer comme dans un bain de gras. Dans le noir, ses mains étaient de doux coussinets de viande humaine terminés par des ongles de porcelaine. Il frissonna, pressa sa bouche contre elle afin de s’empêcher de hurler lorsqu'il fut au point culminant. Le plaisir de la femme se manifesta sous la forme de longs soupirs interrompus par de menus grognements et plaintes. De la chassie s’était accumulée sur ses cils. Une minuscule bille de salive gonfla et éclata à la commissure de ses lèvres. S’habillant déjà, il songea : elle suinte. Des jaunes délavés tachaient le ciel au levant, promesse d’une nouvelle journée de chaleur. Il referma doucement la porte derrière lui pour ne pas la réveiller.

Auteur: Norfolk Lawrence

Info: Le rhinocéros du pape

[ orgasme ] [ obèse ] [ pulsion ]

 

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justifications

<third_planet> La nuit dernière mon copain avait du shit et voulait me faire fumer mais on ne savait pas où aller parce que les parents étaient à la maison.
<third-planet> Donc on a roulé dans le secteur pour trouver une place de parc et fumer dans la voiture.
<third-planet> On s'est retrouvé sur une place de parc devant un Wendys..
<Mr-Butlertron> Logique presque...
<third-planet> Je sais, c'était une idée ridicule. On était juste désespérés et on a pris ce qui venait ..
<third-planet> On se gare à l'arrière du parking sous un arbre, il fait sombre et on se sent en sécurité. On allume le joint et voilà un flic qui arrive en véhicule. On reste donc les deux bien tranquilles en espérant qu'il pense que la voiture est vide et juste garée ici. Le flic fait le tour du parking puis vient se garer derrière nous. Nous deux on flippe. Alors Bobby, mon pote, prend toute la came et la fout dans la boite à gants. Mais la voiture pue le shit et on se dit que c'est foutu.
<third-planet> Bobby dit que nous devons distraire le flics de l'odeur du shit. Alors dans un grand flash, il enlève son shirt, baisse mes pantalons et mets sa main dans mon slip. Avant que je puisse réaliser ce qu'il se passe le flic tape à la fenêtre. Puis il voit la situation et devient écarlate.
<third-planet> Je descends la vitre de ma fenêtre et le flic dit, d'une voix peu assurée, son visage rouge brillant, "you guys be good now" et il s'en va rapidement vers sa voiture qui part immédiatement.
<third-planet> Il n'a pas même remarqué l'odeur du shit.
<third-planet> On est rentré à la maison dans le plus inconfortable des silences qu'on ait jamais partagé..

Auteur: Internet

Info:

[ comédie ] [ homosexualité ] [ dialogue-web ]

 

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