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motivation

L'ennui fait détester la campagne.
Le besoin d'argent conduit à la ville.

Auteur: Louvain Gilbert

Info: La Catherine de Montréal

[ exode rural ]

 

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survie

Juste vivre ici et maintenant - telle est la vraie base de la vie humaine. Quand une connaissance scientifique naïve devient la base de la vie, les gens en viennent à vivre comme s'ils ne dépendait que de l'amidon, des graisses et des protéines, et les plantes de l'azote, du phosphore et de la potasse.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage

[ économie rurale ]

 

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description

Dans le Japon ancien, la méthode pour faire pousser les légumes de consommation domestique se mêlait harmonieusement au mode de vie naturel. Les enfants jouent sous les arbres fruitiers du jardin potager. Les cochons mangent les déchets de la cuisine et piétinent en rond. Les chiens aboient et jouent et le paysan sème dans la terre riche. Vers de terre et insectes croissent avec les légumes, les poulets picorent les vers de terre et pondent des œufs pour les enfants.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: Dans "La révolution d'un seul brin de paille", page 90

[ tradition ] [ ruralité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

exode

Ceux qui quittent leurs villages se retrouvent dispersés dans les grandes villes. Ils n'y sont pas accueillis avec bienveillance, ne communiquent pas avec les autres. Ils mènent une vie humble, ne cultivent aucune relation en dehors de leur travail. Beaucoup de Chinois vivent de cette façon, dans les périphéries des grandes villes. Ils travaillent comme des machines, survivent entassés, sans aucun lien social. Personne ne fait attention à eux. Ils restent invisibles, ignorés, car on considère que leur vie est ordinaire, inintéressante, indigne d'attention.

Auteur: Bing Wang

Info: Alors, la Chine

[ rural ]

 

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wu-wei

J’aspirais à une manière de cultiver qui fasse plaisir, naturelle, qui aboutisse à rendre le travail plus aisé et non plus dur."Et si on ne faisait pas ceci ? Et si on ne faisait pas cela ?" - telle était ma manière de penser. Finalement, j’arrivai à la conclusion qu’il n’était pas nécessaire de labourer, pas nécessaire de répandre de l’engrais, pas nécessaire de faire du compost, pas nécessaire d’utiliser de l’insecticide. Quand vous en arrivez jusqu’à ce point, il y a peu de pratiques agricoles qui sont vraiment nécessaires.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: Dans "La révolution d'un seul brin de paille", page 44

[ dépouillement ] [ simplicité ] [ économie rurale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

simplicité

Les paysans ne meurent point des chagrins d'amour ni n'en restent marqués tragiquement toute la vie. Ils sont trop près de la nature et perçoivent trop clairement la hiérarchie essentielle des choses qui comptent. C'est pour cela peut-être qu'ils évitent le plus souvent les grands mots pathétiques, qu'ils disent volontiers "amitié" pour "amour", "ennui" pour "douleur", afin de conserver aux peines et aux joies du cœur leur taille relative dans l'existence à côté de ces autres soucis d'une plus sincère importance qui concernent le travail journalier, la moisson, l'aisance future.

Auteur: Hémon Louis

Info: Maria Chapdelaine

[ ruralité ] [ réserve ] [ bon sens ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cycle vernal

Nous vivons, tous,  par rythme printanier. Même dans les villes où les gens s'agitent, inconscients d'une poussée de sang qui est celle de l'urgence de la saison. En naissant, nous avons pris possession du monde naturel, et comme toujours, c'est la terre qui nous possède, pas le contraire. Même à la campagne, nous vivons suspendus entre les rythmes de la terre et des saisons, du temps et du ciel, et ceux imposés par les horloges métropolitaines.

Quand l'année commence-t-elle ? Non ; demandez plutôt : "Quand ne commence-t-elle pas ?  Pour nous - pour nous tous - autant que pour M. Eliot, un printemps au milieu de l'hiver constitue sa propre saison ; pour nous tous, pour autant que nous le voyons, notre monde est aussi plein de ces coulisses temporellles que ne l'était celui de Thomas Mann.

Les paysans le savent d'instinct, et le partagent avec celui de leurs bêtes. Les écrivains cherchent aussi à exprimer ce que le paysan sait sans savoir le communiquer à ceux qui sentent mais ne savent pas, encalminés dans de tristes conurbations, sans racines au milieu de l'effrayante vision de John Betjeman, agglomérats de suie et de pierres, d'appartements d'ouvriers et de cantines communes, où on se vante avec fierté de ne pas laisser l'herbe pousser sous ses pieds. 


Auteur: Wemyss G.M.W.

Info:

[ banlieues ] [ ruralité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel