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pré-capitalisme

La relation individualiste à Dieu était la préparation psychologique pour le caractère individualiste des activités séculaires de l’homme.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 108

[ prémices ] [ protestantisme ]

 

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nature sauvage

j’ai vu d’arbre en arbre

branche après branche

une cathédrale consumer

des forêts séculaires

jusqu’aux souches de la piété

Auteur: Dalembert Louis-Philippe

Info: Cantique du balbutiement, p.89

[ poème ] [ panthéïste ] [ animiste ]

 

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épreuve

Je ne peux pas croire que ce sont les baisers de princes charmants qui sortent les princesses de leurs siestes séculaires, non, les baisers endorment, ce sont les gifles qui réveillent.

Auteur: Desplechin Marie

Info:

[ motivation ] [ gnangnan ]

 

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sagesse

Si j’avais à choisir entre nos souffrances, nos souffrances séculaires, les vôtres, les miennes ou celles de n’importe qui, et entre leur salut et leur rédemption à eux, ou entre tous les saluts et les rédemptions du monde, je préférerais qu’ils nous laissent la misère humaine et qu’ils se gardent leur rédemption avec les massacres, les croisades, les djihads, les goulags, les guerres de Gog et Démagogue.

Auteur: Oz Amos Klausner

Info: Judas

[ tolérance ] [ anti-prêcheurs ] [ anti-dogmes ]

 

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révolte

De nos jours, nous voyons souvent mentionner le courage ou l'audace avec lesquels certain rebelle s'en prendra à une tyrannie séculaire ou une superstition désuète. Ce n'est pas faire preuve de courage que de s'en prendre à des choses séculaires ou désuètes, pas plus que de provoquer sa grand-mère. L'homme réellement courageux est celui qui brave des tyrannies jeunes comme le matin ou des superstitions fraîches comme les premières fleurs.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Dans "Le monde comme il ne va pas"

[ pressentiment ] [ esprit critique ] [ sédition d'arrière-garde ]

 
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juifs

Une éternelle angoisse les habite, qui fait d’eux des étrangers chez tous les peuples de la terre dont ils bousculent les routines, dévastent les sentiers battus, disloquent les édifices moraux séculaires. […] Mais je crois qu’après des centaines de siècles d’errance à travers les déserts, la fixation d’un peuple sur un territoire déterminé qu’il convient de cultiver et de mettre en valeur […], a pu faire éclore en lui une puissance intellectuelle extraordinaire, et substituer soudain les voyages intérieurs aux courses extérieures interdites ou inutiles désormais.

Auteur: Faure Elie

Info: Découverte de l’archipel, op. cit., p. 52-53

[ tricksters ] [ créateurs ]

 

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ineffable

Comment oser le dire ?

Après les cycles, les poèmes, les pièces, les chanteurs

Qui furent les gloires d’Ionie d’Inde – Homère, Shakespeare – les routes, les aires si densément notées au cours des longues, longues années,

Les essaims brillants les Voies Lactées du ciel – les pulsantes moissons de la Nature,

La somme rétrospective des passions, héros, guerres, amours, adorations,

Les sondes séculaires lancées aux abîmes les plus bas,

Les sommes des vies humaines, gorges, souhaits, cerveaux – les discours de l’expérience ;

Après l’innombrable somme des chansons, brèves ou longues, les langues, les terres,

Quelque chose encore n’est pas dit dans la voix, les lettres de poésie – quelque chose manque

(Qui sait ? le meilleur manque peut-être, attendant qu’on l’exprime).

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", L'inexprimé, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 720-721

[ littérature ] [ échec ] [ impossible ] [ frustration ]

 

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opinions politiques

Dostoïevski était parmi les sceptiques. Lecteur assidu des auteurs socialistes, il ne s’en montrait pas moins critique à leur égard. Tout en reconnaissant la noblesse de leurs aspirations, il les considérait comme des chimères d’hommes honnêtes. Il insistait surtout sur le peu d’importance qu’avaient ces théories pour nous autres Russes. Ce n’était pas sur les doctrines socialistes occidentales, disait-il, que pourrait se fonder l’évolution de notre société ; les sources devaient en être recherchées dans la vie et les traditions historiques séculaires de notre peuple. Le mir, l’artel, la caution solidaire formaient à ses yeux une base autrement sûre du progrès social à venir que les rêveries de Saint-Simon et de ses adeptes. La vie dans une commune d’Icarie ou dans un phalanstère lui apparaissait comme plus pénible et plus avilissante que n’importe quel bagne. Il va de soi que nos fanatiques du socialisme ne partageaient pas sa manière de voir.

Auteur: Milioukov Alexandre

Info: "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 59

[ déracinement ] [ critique ]

 

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couvent

Il ne fait pas encore jour. De ma cellule j’entends des voix, et les ritournelles séculaires, offrandes à un ciel latin et banal. Plus tôt dans la nuit, des pas se précipitaient vers l’Eglise. Les matines ! Et pourtant Dieu lui-même assisterait-il à sa propre célébration que je ne descendrais point dans un froid pareil ! Mais, de toute manière, il doit exister, sinon ces sacrifices de créatures de chair, secouant leur paresse pour l’adorer, seraient d’une telle insanité que la raison ne pourrait en supporter la pensée. Les preuves de la théologie sont futiles comparées à ce surmenage qui rend perplexe l’incroyant, et l’oblige à attribuer un sens et une utilité à tant d’efforts. A moins qu’il ne se résigne à une perspective esthétique sur ces insomnies voulues et qu’il ne voie dans la vanité de ces veilles l’aventures la plus gigantesque entreprise vers une Beauté de non-sens et d’effroi… La splendeur d’une prière qui ne s’adresse à personne !

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 703

[ athéisme ] [ absurdité ] [ témoin externe ]

 

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pollution lumineuse

En effet, ce n’est pas le jour que l’on voit, car en journée, le présent et même l’instant retiennent notre regard et nos jugements, engonçant les hommes dans leurs affairements quotidiens. La nuit, en revanche, quand les besoins du corps organique et social ont été satisfaits, l’homme peut se permettre de ne plus penser seulement à lui. Devant ses yeux s’ouvre l’univers entier : voyant très loin dans les profondeurs du firmament, il considère son présent par rapport à des étoiles qui existaient avant sa naissance, qui restent à leur place tout au long de sa vie, et qui, enfin, demeureront quand mourra cet humble spectateur. Par conséquent, en contemplant la nuit, l’homme sort du présent et accède à la conscience du temps, passé et avenir, et au-delà même du temps, à la sensation de l’éternité.



C’est bien la nuit que nous voyons, et pourtant, c’est elle qui est aujourd’hui menacée : outre l’inquiétante diminution du temps de sommeil dans la vie de nos contemporains affairés, il faut remarquer que, parallèlement à la saturation des informations qui empêche leur lisibilité, la saturation de luminosité liée à l’urbanisation et à la multiplication des écrans empêche, à son tour, la visibilité de notre situation dans le temps et dans l’espace, rendue possible jusqu’ici par le spectacle de la nuit. Le changement profond de nos modes de vie à l’heure de la modernité nous empêche désormais de contempler l’évidence de la nuit et d’en discerner les signes pour notre vie future. En effet, la chasse que les Lumières électriques ont livré à l’obscurité au XVIIIe siècle a été entérinée en novembre 1906, lorsque le très anticlérical René Viviani, alors ministre du travail, vantait devant l’Assemblée Nationale le fait que, "d’un geste magnifique, nous avons éteint, dans le ciel, des lumières qu’on ne rallumera plus". À l’ancienne superstition "obscurantiste", la modernité irréligieuse a fait place à ce que Péguy appelait la nouvelle "superstition", qui consiste à éteindre les anges du ciel pour allumer sur terre les réverbères du progrès. L’époque contemporaine revient désabusée de ces nouvelles croyances séculaires – désillusion que d’aucuns appellent la "postmodernité". En effet, en 2001, à l’aube de notre troisième millénaire, un Atlas mondial de la clarté artificielle du ciel nocturne a été publié par l’équipe de l’astronome italien Pierantonio Cizano, qui permet de visualiser l’étendue de la luminosité artificielle et de quantifier les populations affectées par son excès. Selon les auteurs de cet atlas, nous explique l’équipe d’Yvan Ajoulet et Dominique David dans un rapport ministériel de juillet 2014 sur les nuisances lumineuses, "la moitié de la population européenne vivant à proximité des métropoles ne pourrait plus observer la Voie lactée à l’œil nu, et seules une vingtaine d’étoiles sont désormais encore visibles dans le ciel en ville contre plus de 2000 en campagne".

Auteur: Ducay Paul

Info: https://philitt.fr/2022/09/22/la-grande-nuit-sans-etoiles/

[ éclairage artificiel ] [ symbolisme ] [ aveuglement ] [ zombification ]

 

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