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liberté bernée

Le Démon :
- En effet, quoique mon grand pouvoir
ne puisse vaincre une volonté libre,
il peut lui représenter
tant d'étranges délices qu'elle se voie
toute entière réduite à les poursuivre ;
si je ne peux contraindre, je peux influencer.

Auteur: Calderon de la Barca Pedro

Info: In "Le magicien prodigieux", éd. Aubier, p. 177

[ illusion ] [ fantasmes ] [ ensorceler ] [ embobiner ] [ magie ] [ indépendance séduite ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

adolescence

- J'avais quinze ans quand j'ai épousé ton père... Une fille de quinze ans n'est rien qu' un instrument aux mains des forces vitales.
- Je ne comprends pas, dit Helen. Ne l'aimais-tu pas ? Tu lui as toujours dit que tu l'aimais.
- À quinze ans on est trop jeune pour aimer quoi que ce soit en particulier.

Auteur: Fromberg Schaeffer Susan

Info: Folie d'une femme séduite

[ mariage ]

 

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perdue

Séduite par la science, il est impossible qu'elle adhère aux castes; imprégnée de scepticisme, elle n'a pas grand-chose d'une hindoue. Plus faible qu'un homme de taille égale, imprégnée d’oestrogènes, elle accepte le fait d'être une femme. Munie d'un cortex préfrontal qui génère des pensées, dessine des lignes causales des origines aux fins mais étouffe les instincts sous le poids de l'abstraction, elle a beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle est là, où elle va, d'où elle vient et ce que cela signifie.

Auteur: Abha Dawesar

Info: Sensorium

[ tradition ] [ modernisme ]

 

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femmes-par-femmes

Voilà ce qui avait changé dans le monde. Il n'y avait plus de comme si... Ce n'était pas comme si je contemplais le royaume des merveilles derrière la vitre ; c'était le royaume des merveilles. Je n'adorais pas Frank comme un dieu ; il était un dieu. Ce n'était pas comme si je le vénérais, puis que je le vénérais. Le monde était ce qu'il semblait. Le vide était devenu du solide. Je baissais les yeux sur ma main et je l'aimais, non parce que c'était ma main, mais parce que Frank l'aimait et la touchait.

Auteur: Fromberg Schaeffer Susan

Info: Folie d'une femme séduite

[ amoureuse ] [ envoutée ]

 

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pensée-de-femme

Ils avaient descendu la première tournée de bières debout au comptoir, venaient de commander deux autres verres quand, en la contournant pour aller aux toilettes, il avait posé sa main sur le creux de sa taille. Ce geste, comme si elle était déjà à lui, aurait pu la raidir, l'avait surtout décontenancée, et séduite aussi par sa fermeté, par le courage des devants qu'il prenait. Cette main mettait en place toute une machinerie, celle des gestes qui se suivent et savent où ils vont, qu'il fallait arrêter maintenant d'une réaction claire, ou bien qui continuerait leur cours vers une fin connue d'avance.

Auteur: Collongues Anne

Info: Ce qui nous sépare

[ rencontre ] [ caresse ] [ femmes-hommes ] [ contact ]

 

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destin

Mais pas seulement cela : quelque chose d’autre encore, quelque chose de plus acharné, de plus puissant que le fantôme d’un roi décapité, plus puissant même que celui d’une jeune morte, la huguenote à qui l’on avait refusé de reposer en terre chrétienne, pour laquelle il avait fait élever à l’écart, dans le vallon détrempé, le mausolée solitaire, dont, contre sa volonté, on l’avait séparé dans la mort, conquise un soir d’opéra, séduite, amenée là de son plat pays nordique, enlevée à sa ville de canaux, de diamantaires, d’armateurs, de drapiers, confinée dans un château perdu, bâti dans un pays perdu, à des centaines de kilomètres de toute mer, installée contre leur gré au milieu de demi-sauvages, d’une famille de paysans affublés de titres, de particules dédorées, engrossée par un étalon, puis abandonnée, solitaire, entourée de ces rustres hostiles et dévots, délaissée non pas au profit d’une rivale, une simple femme, mais de quelque chose contre quoi aucune femme ne pouvait lutter, ni même aucun homme, quelque chose qui pendant des années allait broyer aussi bien les enfants que les êtres faits, mettre sens dessus dessous une ville d’abord, puis un royaume, puis un continent tout entier…

Auteur: Simon Claude

Info: Les Géorgiques p 169

[ non-vie ] [ guerre ] [ déreliction ] [ déracinement ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

femmes-hommes

Selon diverses enquêtes on retrouve parmi les fantasmes féminins et dans l'ordre des situations citées : revivre une situation antérieure ; être avec un autre partenaire ; penser à une scène d'un film érotique ; faire une fellation ; recevoir un cunnilingus ; penser à une scène romantique ; être séduite ; être désirée par plusieurs hommes ; voir des gens faire l'amour ; être attachée et stimulée par un homme. Les 3 grands axes des fantasmes féminins s'inscrivent autour de:
- La déresponsabilisation du plaisir (type masochiste), c'est à dire subir l'agressivité, être maîtrisée et obligée d'avoir des relations sexuelles avec un ou des inconnus, feindre de combattre et de résister avant de céder aux avances sexuelles d'un homme.
- La personnalisation ou non de l'objet sexuel, c'est à dire tantôt des scènes romantique ou le contenu est très personnalisé, c'est la personnalité du partenaire qui séduit, à la dépersonnalisation complète pour érotiser une partie du corps comme dans certains fantasmes de fellations.
- La séduction de type narcissique, c'est à dire être très séduisante, même trop, au point d'être désirée par plusieurs hommes, de susciter des réactions très forte, ou d'être au centre de sexualités de groupe, ou encore d'être désirée par des femmes.

Auteur: Internet

Info: http://sexologue.free.fr/main8.html

[ femmes-par-hommes ] [ phantasme ]

 

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comédie

LE BOULEVARD DU CRIME (1815-1862)
Louis XVIII, dès son arrivée au pouvoir, permet la réouverture de toutes les salles du Boulevard du Temple. Dès lors, on peut voir, par beau temps, jusqu'à 20 000 personnes se presser - presque jour et nuit ! - le long des théâtres pour assister aux parades, " échantillon " de ce qui est présenté à l'intérieur... mais également scènes satiriques d'actualité, pantomimes, acrobaties, etc... Toutes les classes sociales se côtoient.
Hélas, après1820, les " balconnets " des parades sont, peu à peu, tous supprimés par mesure de police : trop subversifs. Seuls les principaux théâtres pourront conserver leurs " aboyeurs ". Et, en 1830, cette dernière liberté disparaît ! Le boulevard reste une exceptionnelle concentration de lieux de distraction (théâtres, cabarets, musée de figures de cire...) mais il s'embourgeoise quelque peu : pour " voir quelque chose ", il faut payer.
Mais pourquoi " Boulevard du Crime " ?
L'Almanach des Spectacles 1823 répond. Parlant des comédiens, il énumère ce qu'ils ont subi ( et subissent encore !) : " En 20 ans, Tautin a été poignardé 16 302 fois. Marty a subi 11 000 empoisonnements avec variantes. Fresnoy a été immolé de différentes façons 27 000 fois. Mlle Dupuis a été 75 000 fois " innocente ", séduite, enlevée ou noyée..."

Auteur: Degaine André

Info: Histoire du théâtre dessinée

[ Gaule ] [ historique ]

 

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miracle

La Lituanie connaissait de graves émeutes iconoclastes et les élites des territoires polonais limitrophes étaient séduites par les thèses luthériennes. C'est dans ce contexte qu'intervint, au début du XVIIe siècle,une apparition de la Vierge à Siluva. La province était devenue presque entièrement protestante. Il ne restait plus que sept prêtres catholiques. Nombres d'églises avaient été détruites. Celles qui étaient transformées en temples calvinistes étaient vidées de leur "image" (tableaux et statues de la Vierge et des saints). L'église de Siluva avait été incendiée et entièrement rasée mais les catholiques avaient pu sauver un tableau représentant la Vierge Marie. pour qu'il échappe à la destruction, le tableau avait été mis dans une caisse en fer et enterré. Des décennies plus tard, alors que les catholicisme n'avait toujours pas retrouvé droit de cité, la Vierge Marie apparut aux bergers du village qui faisaient paître leurs bêtes à l'endroit même où se dressait jadis l'église. La Vierge apparut en pleurs, portant dans ses bras l'Enfant-Jésus. Elle demanda:"Pourquoi laboure-t-on cette terre ? A-t-on oublié que jadis ici l'église où mon fils fut adoré ?". La nouvelle se répandit dans la région, nombre de personnes voulurent voir l'endroit du miracle. Certaines virent, eux aussi, la Vierge Marie. On fouilla le terrain, on retrouva le tableau. En quelques années la région entière abjura le protestantisme, l'église de Siluva fut reconstruite et le tableau retrouvé fut placé sur le maître-autel. Le sanctuaire de Siluva est, aujourd'hui encore, un des sanctuaires marials les plus célèbres de Lituanie.

Auteur: Chiron Yves

Info: Enquête sur les apparitions de la Vierge, p 127, SILUVA: sanctuaire marial lituanien

[ catholicisme ] [ christianisme ]

 

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