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occident

Kinsey essaya d'étudier le sexe scientifiquement, et de se débarrasser de cette superposition de la culture et de la religion.
(...)
Pour ce qui concerne deux des grands séismes sociaux des cinquante dernières années - le mouvement gay et le mouvement des femmes - je pense que c'est en ligne directe avec l'influence de Kinsey.

Auteur: Condon Bill

Info:

[ libido ] [ libération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Gaïa

Oui, le but de la Terre n'est pas la vie, ce ne sont pas les hommes. Elle a vécu sans eux, elle vivra sans eux. Ils ne sont que d'éphémères étincelles dans sa vertigineuse révolution.

Unissons-nous, embrassons-nous, mêlons nos cœurs. Tant que la température de la Terre le permet, avant que séismes, cataclysmes, glaces et comètes ne viennent nous anéantir, créons un seul cerveau et un seul cœur pour la Terre, donnons un sens humain au combat surhumain!

Auteur: Kazantzakis Nikos

Info: Ascèse

[ humanité épiphénomène ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sismologie

Chaque nombre entier sur l'échelle de Richter multiplie par dix le nombre de tremblements de terre qui se produisent chaque année. En moyenne, il y a un événement de magnitude 8, dix de magnitude 7, cent de magnitude 6, et ainsi de suite, chaque année. Du point de vue énergétique, les petits séismes représentent une part importante de l'énergie sismique totale libérée chaque année. Le million d'événements de magnitude 2 (qui sont trop petits pour être ressentis sauf de façon instrumentale) libèrent collectivement autant d'énergie qu'un séisme de magnitude 6. Bien que les grands événements soient certainement plus dévastateurs d'un point de vue humain, ils ne sont pas plus importants d'un point de vue géologique que la myriade de petits événements moins dignes d'intérêt."

Auteur: Bjornerud Marcia

Info: Reading the Rocks : L'Autobiographie de la Terre

[ tectonique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

motivation

L'écriture, acte de panique. Comme la recherche désespérée de l'air sur une planète à l'atmosphère raréfiée. Un spasme et un grincement de chaque instant. Une apparition au sang embrasé, aux lèvres gercées d'une soif sans répit. L'impossibilité de trouver une pensée qui ne brûle pas, une image qui ne soit en même temps blessure sur la rétine. L'impossibilité de l'idée de confort. Notre cœur est pétri dans la terre du Japon aux séismes perpétuels. Une pensée est un cataclysme, elle nous traverse en consumant toute possibilité de repos, elle remplit de sable brûlant le moindre soupçon d'oasis. Notre vie est embrasée de conflits. Notre principe moteur, une lucidité corrosive, intente constamment des procès sévères au monde extérieur comme à nous-mêmes. Notre exaspération est pure : exaspération contre tout ce qui existe, exaspération contre tout ce qui n'existe pas. Exaspération contre soi. Exaspération contre l'exaspération. Exaspération contre toute chose à laquelle nous devons nous soumettre, exaspération contre toute chose dont nous triomphons, dans un tumulte ravageur. 

Auteur: Bogza Géo

Info: extrait de "L'Exaspération créatrice (j'écris parce que la vie m'exaspère)", 1931, traduit du roumain par Șerban Cristovici

[ écrire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

paléoclimatologie

On estime généralement qu’au plus fort de la période glaciaire, le volume total de glace qui recouvrait l’hémisphère Nord s’évaluait à plus de 6 milliards de mètres cubes. La quasi-totalité de l’Europe était dès lors enfouie sous 3000 mètres de glace. Le retrait des grandes calottes glaciaires surviendra quelque 7000 ans plus tard, entraînant la fonte soudaine des glaces. On observera dès lors une forte augmentation de la température des eaux de surface de l’océan Atlantique, ce que confirme l’étude des planctons fossiles. Cette phase de réchauffement dénommée "phase de Bolling" provoquera une montée spectaculaire du niveau des mers se surélevant de plus de 100 mètres. Les géologues sont d’avis que la fonte des glaciers géants entraîna de violentes inondations submergeant les zones côtières et engloutissent les îles et les isthmes, tandis que les fragments de l’écorce terrestre jusque-là comprimée contre l’asthénosphère par des milliards de tonnes de glace furent libérés par le dégel et commencèrent à se soulever, parfois fort brusquement, ce qui provoqua des séismes dévastateurs et emplit l’air de grondements terribles.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" pages 532-533

[ tardiglaciaire ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chute

Dans la perspective cyclologique et involutive générale de l’Humanité, la conquête successive du feu, de la roue, de la poulie, de la brouette, des métaux, de l’écriture, du collier de trait, de la vapeur, puis de l’électricité, ne représente pas strictement parlant un progrès, mais un effet progressif de compensation, eu égard à la perte progressive de ses prérogatives spirituelles et des pouvoirs que celles-ci conféraient sur la matière, sans la nécessité des outils. Au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de sa source spirituelle, l’Humanité se "solidifie", se "matérialise", et cherche dans la conquête des pouvoirs techniques le souvenir des pouvoirs naturels perdus. La soif de conquête et de domination est un aspect de cette nostalgie et de cette angoisse. Moins on conjugue le verbe être, plus on conjugue le verbe avoir. Tous ces hommes qui déferlent depuis le déluge de Noé, ces envahisseurs successifs, Scythes, Aryens, Akkadiens, Hyksos, Celtes, Perses, Germains, Mongols, Arabes, Européens, etc., ne sont pas seulement animés d’une soif de conquête et de pillage. Mus par des impératifs physiques (changements climatiques, famines, séismes, etc.) ils le sont aussi par une inconsciente et permanente nostalgie : celle de la Parole perdue et de l’Unité perdue de l’Humanité que, même dans le sang, maladroitement, ils recherchent.

Auteur: Phaure Jean

Info: Dans "Cycle de l'humanité adamique", page 323

[ interprétation historique ] [ décadence ] [ évolution inverse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée d'homme

C'est à treize ans, et sans doute avec un certain retard sur mes congénères, que je découvris tout seul et grâce à Victor Hugo, le principe et le mécanisme de l'éjaculation. C'était un dimanche, et j'avais été consigné dans ma chambre pour lire plusieurs chapitres des Misérables afin d'en faire un résumé. Comme tous les garçons de mon âge, j'étais en permanence travaillé par un profond courant, une tension violente qui rôdait sans cesse dans mon bas-ventre. Pour calmer, ou tenter de maîtriser cette excitation chronique, j'avais pour habitude d'empoigner mon appendice qu'à la manière d'un voyageur impatient je triturais sans but. C'était à la fois agréable et terriblement frustrant. Et Hugo vint. Avec cette lecture sans fin. Ce dimanche divin. Cette fois-là, au bout de l'érection - mécanique simpliste dont je percevais parfaitement les lois -, se produisit ce phénomène brutal, archangélique et mystérieux : l'éjaculation. Avec sa fulgurante émission de liqueur et cette terrifiante et radieuse sensation de douce électrocution. Tel un pèlerin transfiguré, j'eus alors la révélation que je ne vivrais plus désormais que pour connaître encore et encore ce frisson, que c'est après lui que le monde courait, qu'il faisait tourner la Terre, qu'il engendrait des famines, suscitait des guerres, qu'il était le vrai moteur de la survie de l'espèce, que les séismes délicieux de ces glandes pendulaires pouvaient à eux seuls justifier notre existence et nous encourager à reculer sans cesse l'heure de notre mort. Donc à partir de Hugo, tel un vrai misérable au regard des lois catholiques, je me branlais comme un forcené, un évadé de cette petite France mortuaire. Je me branlais en regardant des speakerines de télévision, des catalogues de vente par correspondance, des magazines d'actualité, des publicités avec des filles assises sur des pneus, bref n'importe quelle image pourvu qu'elle me révélât une part de chair féminine.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Une vie française

[ masturbation ] [ puberté ]

 

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