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reproduction

Ou l'on achète du sperme congelé dans un centre d'insémination artificielle et on le glisse au bon moment dans le ventre de Madame. Ou l'on branle Monsieur. Dans les porcheries qui disposent de verrats génétiquement sélectionnés, un ouvrier s'enferme dans une pièce avec l'un des champions et un mannequin de monte. Lequel est une poupée gonflable qui ne se gonfle pas. Il faut que le verrat bande, il faut ce qu'il faut, de manière à ce que le prolo de service puisse recueillir une belle dose d'éjaculat dans un récipient ad hoc. Ensuite, comme dans le cas précédent, il conviendra d'injecter la semence. C'est stressant, vraiment stressant. Ne pas hésiter à insulter l'animal s'il n'arrive pas à donner son sperme dans des temps raisonnables. Le traiter de "gros tas", de "grosse merde" ne sert pas à grand-chose sur un plan pratique, mais soulage.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche. L'industrie de la viande menace le monde

[ animal ] [ industrie ] [ orgasme ]

 

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question

Les gens sont faits d'histoires. Nos souvenirs ne sont pas l'accumulation impartiale de chaque seconde vécue ; ils sont le récit que nous avons assemblé à partir de moments sélectionnés. C'est pourquoi, même lorsque nous avons vécu les mêmes événements que d'autres personnes, nous ne construisons jamais des récits identiques : les critères de sélection de ces moments sont différents pour chacun, reflétant notre personnalité. Chacun de nous a remarqué les détails qui ont attiré son attention et s'est souvenu de ce qui était important pour lui, et ces récits que nous avons construits ont façonné notre personnalité à leur tour.

Mais, me suis-je demandé, si tout le monde se souvenait de tout, nos différences seraient-elles réduites à néant ? Qu'adviendrait-il de notre sentiment d'identité ? Il m'apparut qu'un souvenir parfait ne pouvait être un récit, pas plus qu'une séquence de caméra de sécurité non retouchée pouvait constituer un long métrage.

Auteur: Chiang Ted

Info: Exhalation

[ individuation ] [ mémoire individuelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mémorisation

Lorsque nous prenons conscience d'une information, celle-ci entre dans un système de stockage qui la maintient en ligne et la rend disponible au reste du cerveau. Parmi les milliers de représentations mentales inconscientes qui, à tout instant, traversent nos circuits cérébraux, l'une d'entre elles est sélectionnée pour sa pertinence par rapport à nos buts actuels. La conscience est le dispositif qui la stocke et la rend disponible à tous les systèmes de décision de haut niveau (..) D'après cette théorie, la conscience n'est rien d'autre que la diffusion globale d'une information à l'échelle de tout le cerveau. Tout ce dont nous prenons conscience, nous pouvons le garder à l'esprit longtemps après qu'il a disparu de nos organes sensoriels. Une fois l'information acheminée vers l'espace de travail, elle y reste stable, indépendamment du moment et du lieu où nous l'avions initialement perçue. Nous pouvons alors l'utiliser de mille manières, et en particulier l'expédier aux aires du langage, donc la nommer.

Auteur: Dehaene Stanislas

Info: Le code de la conscience

[ formulation ] [ holographique ]

 

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protocole expérimental

L’idée était d’émettre une intention et de sélectionner, au hasard, des éléments susceptibles de se manifester dans la réalité par le biais d’une synchronicité, puis de voir si cette dernière et ses éléments constitutifs avaient du sens au regard de la demande, de l’intention posée. A l’époque, j’ai choisi des animaux volontairement. Il me semble, en effet, que la synchronicité a été un moteur évolutif pour les peuples de chasseurs-cueilleurs et qu’une forme très ancienne de magie de la chasse était fondée sur la synchronicité. J’ai donc supposé qu’il serait plus facile à notre conscience de percevoir des animaux en adoptant le même type d’attention flottante que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. J’ai ensuite choisi un archétype pour leur capacité à s’exprimer et à se consteller par le biais de la synchronicité. […] J’ai donc imaginé mon protocole comme suit : un animal à faire surgir dans le réel de manière synchronistique grâce aux propriétés de manifestations dans la réalité d’un archétype couplé à celui-ci. Et surtout, condition indispensable, ces deux éléments doivent être sélectionnés au hasard.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Se souvenir du futur", page 138

[ contrôle intentionnel ] [ conscientisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Les rats de Rosenthal et l’effet pygmalion
L’importance du langage non verbal n’est pas exploitée ou presque, pourtant son impact réel dans la communication quotidienne a été mesuré scrupuleusement par Robert Rosenthal, un chercheur américain, et personne depuis ne peut l’ignorer6. Concrètement, il a expliqué à ses étudiants que pour les besoins d’une expérience il avait sélectionné deux populations de rats: de vulgaires rats et d’autres d’une lignée supérieurement intelligente. En réalité, les rats étaient rhésus, c’est-à-dire cérébralement identiques. Il demanda aux étudiants d’entraîner les animaux pour les faire traverser un labyrinthe. Ce qui devait arriver arriva. Ceux désignés comme les plus intelligents réussirent à traverser le labyrinthe plus vite que les autres! Rosenthal, soucieux de comprendre, se mit alors à observer mieux, non pas les rats bien sûr, mais les étudiants. Il vit que ces derniers se montraient plus attentifs, plus empathiques, plus affectueux avec les animaux dits intelligents, et de fait, les rats les plus choyés étaient aussi les plus sereins. Guidés inconsciemment par le regard baigné d’attention des expérimentateurs, ils réussissaient mieux.

Auteur: Turchet Philippe

Info: La synergologie : Comprendre son interlocuteur à travers sa gestuelle

[ rapports humains ] [ influence ]

 

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oiseaux

Aube d'octobre

Il fait un peu plus froid.

Le rouge-queue chante dans l'aube qui se dissipe.

C'est comme si chantait un charbon.

   

En plein midi, soudain, deux martinets très haut dans le ciel à côté d'un nuage en forme de tour blanche, légère — comme je ne sais quelle apparition foudroyante, énigmatique, ou quelle mesure de la hauteur de l'air, quelle révélation de l'espace aérien, quelle flèche de fer dans le cœur. Une joie bizarre, d'à peine une seconde — et en me relisant, je me rappelle le gerfaut des Solitudes, "scandale bizarre de l'air" —, une lettre tracée sur le bleu puis effacée, un trait — ou le crochet d'un hameçon ? Sait-on qui a pu vous ferrer ainsi ?  



La fauvette dans le tilleul : chant extraordinairement, mystérieusement clair, comme s'il traversait, transperçait une enveloppe, franchissait une limite.

  

Fauvette

dernier oiseau parleur en plein été

de quoi me parles-tu ainsi de loin en loin

dans le feuillage du tilleul ?

De quoi peut donc parler voix si limpide ?


Auteur: Jaccottet Philippe

Info: Autres journées, Fata Morgana, 1987, pp 28, 34, 46, 82, 88 - extraits sélectionnés par Tristan Hordé

[ question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

camp de concentration

Les régimes totalitaires des temps modernes ont ouvert sur la connaissance de l'homme nombre de perspectives nouvelles. Poussant l'épreuve de force jusqu'à ses extrêmes limites, ils ont mis en lumière non seulement tout ce dont l'homme est capable, mais encore tout ce que l'on peut faire de lui. L'institution des camps avait deux objectifs : d'une part la lutte contre les adversaires du régime, leur mise hors combat et leur anéantissement, et d'autre part l'éducation d'une "élite" soigneusement sélectionnée et entraînée à la dureté. Dans l'un comme dans l'autre cas, il s'agissait de la destruction systématique de toute substance humaine. A Chelmno, Treblinka ou Auschwitz ont disparu les derniers vestiges d'une image confiante et optimiste de l'homme, ainsi que les catégories de jugement et les systèmes de référence d'une psychologie fondée sur une argumentation "causale". Les camps ont démontré que "le Mal absolu existe réellement, un Mal que l'on ne peut ni comprendre ni expliquer en fonction de mobiles pernicieux tels que l'égoïsme, la cupidité, l'envie, la soif de puissance, le ressentiment, la lâcheté ou quelque autre raison, et en face duquel, par conséquent, toutes les réactions humaines se trouvent réduites à l'impuissance."

Auteur: Arendt Hannah

Info: Les origines du totalitarisme

[ diable ]

 

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parapsychologie

Notre capacité à quitter nos corps physiques et à voyager vers d'autres endroits fut démontrée en laboratoire, sous contrôle de chercheurs avec de bonnes qualifications académiques. Il s'agit notamment de Charles Tart à l'Université de Californie à Davis, et Russell Targ avec Harold Puthoff au Stanford Reesearch Institute. L'étude de Russell Targ sur le "visionnement à distance" implique deux personnes. Le "spectateur" reste dans un environnement de laboratoire soigneusement contrôlé tandis qu'une personne "balise" se trouve quelque part à l'extérieur. Un ordinateur sélectionne alors un emplacement inconnu du "spectateur".
La personne balise est secrètement avertie vers où elle doit aller, après sélection aléatoire du lieu par l'ordinateur. Une fois la personne "balise" arrivée sur le site, le "spectateur" est invité à décrire ce qu'elle voit. La distance entre personne balise et spectateur semble n'avoir aucun effet significatif sur les résultats quand à décrire précisément le site. Elle peut être de quelques blocs ou plusieurs milliers de kilomètres. Il y eut plusieurs tentatives fructueuses, par exemple celle d'un "psychique" soviétique qui a non seulement décrit avec précision l'endroit où se trouvait Keith Harary, associé de Targ qui agissait comme balise, mais a également décrit ce que Harary verrait sur le site suivant sélectionné par ordinateur - avant même qu'il soit choisi !

Auteur: Grof Stanislav

Info: The Holotropic Mind: The Three Levels of Human Consciousness and How They Shape Our Lives

[ paranormal ]

 

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analogies

Ce que ces deux sciences de l'identification et de la mémoire (recognition), l'évolution et l'immunologie, ont en commun ne se retrouve pas dans les systèmes non biologiques tels que les étoiles "en évolution". Ces systèmes physiques peuvent être expliqués en termes de transfert d'énergie, de dynamique, de causes et même de "transfert d'informations". Mais ils ne présentent pas de répertoires de variantes prêtes à interagir par sélection pour donner une réponse démographique selon un principe héréditaire. L'application d'un principe sélectif dans un système d'identification et de mémoire (recongnition) ne signifie pas nécessairement que les gènes doivent être impliqués, mais simplement que tout état résultant de la sélection est fortement corrélé dans sa structure avec celui qui l'a engendré et que cette corrélation continue à se propager. Il est aussi inexact aussi de dire que la sélection ne peut pas introduire des variations elle-même. Mais une constance ou une "mémoire" des événements sélectionnés est nécessaire. Si les changements sont si rapides que ce qui a été sélectionné ne peut émerger dans la population ou est détruit, un tel  système d'identification et de mémoire (recognition) ne survivra pas. La physique en tant que science dure ne traite pas de tels systèmes de reconnaissance (recognition), qui sont par nature des structures biologiques avec continuité historique. Mais toutes les lois de la physique s'appliquent néanmoins aux systèmes d'identification et de mémoire (recognition).

Auteur: Edelman Gerald Maurice

Info: Bright and Brilliant Fire, On the Matters of the Mind (1992), 79

[ macrocosme ] [ microcosme ] [ organique ] [ inorganique ] [ tétravalence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sémiotique

Comment Peirce définit-il le signe ? Il nous propose deux types de définitions.
La première est la plus formelle, elle est explicitement fondée sur les trois catégories : "Un Signe ou Representamen est un premier qui entretient avec un second appelé son objet une relation triadique si authentique qu'elle peut déterminer un troisième, appelé son interprétant, à entretenir avec son objet la même relation triadique qu'il entretient lui-même avec ce même objet" (2.274).

Peirce, fréquemment, définit également le signe en termes de pensée et d'interprétation humaine. "Un Signe, ou Representamen, est quelque chose qui tient lieu pour quelqu'un de quelque chose sous quelque rapport ou à quelque titre. Il s'adresse à quelqu'un, c'est-à-dire crée dans l'esprit de cette personne un signe équivalent ou peut-être un signe plus développé. Ce signe qu'il crée, je l'appelle l 'interprétant du premier signe. Ce signe tient lieu de quelque chose : de son objet. Il tient lieu de cet objet non sous tous rapports, mais par référence à une sorte d'idée que j'ai appelée quelquefois le fondement du representamen"(2.288).

Peirce préfère le premier type de définition qui est plus formel parce que ce ne sont pas, à strictement parler, l'esprit et les idées qui expliquent les signes, mais plutôt la théorie des signes qui explique l'esprit, la pensée et les idées. La séméiotique n'est pas à la base de la seule logique, mais aussi de l'anthropologie et de la psychologie. L'homme est un signe, et l'esprit est une suite logique d'interprétants. J'utiliserai dans cet article le mot "signe", comme le faisait habituellement Peirce, plutôt que le néologisme "representamen". Par "signe", j'entends la relation triadique du fondement, de l'objet et de l'interprétant. Comme notre usage habituel du mot est parfois plus proche de ce que PEIRCE entend par "fondement", j'écrirai parfois "signe-fondement" lorsqu'il s'agira de clarifier la signification.

Les signes ne constituent donc pas une classe d'entités parmi d'autres, comme par exemple les souris parmi les animaux ou les tables dans l'ensemble du mobilier. Tout peut participer de la relation -signe, que ce soit comme fondement, objet ou interprétant. Tout dépend de la place occupée dans le signe : comme premier, second ou troisième. Lorsqu'il est seul, le fondement est un signe virtuel, mais ce n'est pas encore un signe. Lorsqu'ils sont ensemble, le fondement et l'objet constituent également un signe virtuel. Sans l'interprétant, ce ne sont pas encore véritablement des signes.

Auteur: Savan David

Info: La séméiotique de Charles S. Peirce. https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1980_num_14_58_1844. Les références entre parenthèses qui suivent les citations renvoient au volume et au numéro de paragraphe des Collected Papers de Peirce, sélectionnés et présentés par Paul Weiss et Charles Hartsone, et publiés par Harvard University Press en 8 volumes, 1932- 1954. Trad : F. Peraldi

[ mémoire externe ] [ mathématiques ] [ langage ] [ concepts ]

 
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Ajouté à la BD par miguel