Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0391s

traductions

La tendance très naturelle à utiliser des termes dérivés de la grammaire traditionnelle comme le verbe, le nom, l'adjectif, la voix passive, pour décrire des langues non indo-européennes* est porteuse de graves possibilités de malentendus.

Auteur: Lee Whorf Benjamin

Info: “Language, Thought, and Reality: Selected Writings of Benjamin Lee Whorf”, p.113, MIT Press, avec John B. Carroll, Stephen C. Levinson, Penny Lee (2012). *Par ex : Les langues sémitiques : hébreu, arabe, araméen, égyptien ancien, akkadien. Les langues asiatique, chinois mandarin, coréen, japonais. Les langues africaines, amérindiennes et celles du Pacifique.

[ difficiles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

idiome

Les langues sémitiques et arabes, dites consonantiques puisqu'elles ne connaissent que les consonnes, s'expriment dans un certain à-peu-près et donnent libre cours à l'interprétation du partenaire. Par contre, nos langues occidentales (vocaliques), devenues plus subtiles grâce à l'intervention des voyelles, nous permettent d'exprimer sans ambiguïté notre pensée.

Auteur: Montrond Henri de

Info: Vive les gauchers

[ précision ]

 

Commentaires: 0

péché originel

Le point de vue chrétien se fonde sur la considération axiomatique et quasi exclusive de la déchéance humainement irrémédiable de l’âme, celle-ci étant livrée sans espoir à la concupiscence, à l’attachement passionnel, voire à l’orgueil ; le point de vue judéo-islamique en revanche part de la considération de la nature humaine spécifique, déiforme et sous ce rapport incorruptible, puis du symbolisme positif des choses naturelles, ni notre déchéance ni celle du monde ambiant ne pouvant être substantielle, donc absolue.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 73

[ comparaison ] [ religions sémitiques ] [ perspectives monothéistes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

métalinguistique antique

La reconstruction indique que les substantifs proto-sémites se manifestaient via deux catégories, liés et libres (les adjectifs aussi dans une troisième, prédicative) ; deux genres, masculin et féminin ; trois cas, nominatif, génitif et accusatif (et peut-être un quatrième, directif-conatif) ; et trois nombres, singulier, double et pluriel. Le terme "proto-sémite" n'avait pas d'article défini ou indéfini. Un article défini s'est développé dans la branche sémitique centrale, tandis qu'un article indéfini n'a pas réussi à se développer dans la plupart des langues descendantes (hormis l'utilisation occasionnelle du chiffre "un" pour "un certain"). 

Auteur: Woodard Roger Dillard

Info: Les langues anciennes de Syrie - Palestine et d'Arabie, p. 233

[ grammaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

personnage

C'est un homme de taille moyenne, très laid, d'une laideur comique d'Anglais, et dont le nez démesurément long a des courbes doublement royales et qui oscillent entre la courbe sémitique et la courbe bourbonienne... Les lèvres, très courtes et retroussées, montrent, entre les dents gâtées, des trous noirs. Son teint s'est éclairci dans la gamme des jaunes, relevé aux pommettes de quelques hachures de laque vive. Sans être obèse, comme les majestueux cochers de l'ancien jeu, il est maintenant doué d'un embonpoint confortable et régulier, qui rembourre de graisse les exostoses canailles de son ossature. Et il marche, le buste légèrement penché en avant, l'échine sautillante, les coudes écartés à l'angle réglementaire.

Auteur: Mirbeau Octave

Info: Le journal d'une femme de chambre, p 432

[ moche ]

 

Commentaires: 0

linguistique antique

Le sémitique est une famille de langues étroitement liées, attestée pour la première fois par des noms akkadiens et des mots empruntés dans des textes cunéiformes sumériens de la première moitié du troisième millénaire avant J.-C. Les textes akkadiens proprement dits commencent à apparaître vers 2500 avant J.-C., et l'éblaïte peu après. De nombreuses langues sémitiques sont encore parlées aujourd'hui, notamment  1) l'arabe dans de nombreux pays d'Asie et d'Afrique ; 2) l'amharique, le tigrinya et d'autres langues apparentées en Érythrée et en Éthiopie ; 3) l'hébreu en Israël ; 4) des langues d'Arabie du Sud telles que le mehri, le jibbâli et le soqotri au Yémen et à Oman ; et 5) de nombreuses variétés d'araméen, aujourd'hui dispersées dans le monde entier.

Auteur: Woodard Roger Dillard

Info: Les langues anciennes de Syrie - Palestine et d'Arabie

[ occident ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

genèse

[Le vocabulaire de la création] Il n'existe pas de terme babylonien qui désigne spécifiquement la création par les dieux, comme le verbe /bara'/ en hébreu biblique, mais une série de mots et de périphrases, dont certains apparaissent dans ces vers [les premiers du Poème de la Création]. Le verbe /banû/ est le plus explicite, on le retrouve aux vers 9 et 12 pour décrire le processus positif qui est décrit. Il se peut qu'il soit associé au sémitique /binu/, le fils, mais les équivalents sumériens de /banû/ et /bunnû/ (SI, SI4, SIG7, MU2, etc) plaident pour un sens intransitif, "croître", et aussi "être beau". Les périphrases sont :
a) /nabû/ appeler et /shuma zakâru/ dire le nom. Le nom est la personne, voir le poème de Gilgamesh en version paléo-babylonienne : "mannum shumka ? -- GIS shumi anaku" ('qui est ton nom ? -- Gilgamesh, mon nom je suis".)
b) /shupû/, rendre visible.
c) /shuzuzu/, faire se tenir droit.
d) /shubshû/, faire être.

Auteur: Wilfred George Lambert

Info: Babylonian Creation Myths, p. 469 W. G. Lambert

[ langage ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

linguistique antique

... l'éblaïte, cette langue conservée sur des tablettes des archives des rois d'Ebla en Syrie du Nord, à placer environ vers 2400 av.J.C. L'éblaïte est très étroitement associé à l'akkadien, mais la nature de cette parenté reste débattue : le problème est de savoir si c'est un dialecte de l'akkadien, ou bien s'il faut le considérer comme une branche du sémitique oriental, une langue-soeur du proto-akkadien. L'éblaïte a un certain nombre de caractéristiques qui l'éloignent de l'akkadien, et à l'inverse, l'akkadien présente des phénomènes qui sont absents de l'éblaïte. Une innovation en éblaïte introuvable en akkadien est la réduction du L, l'affaiblissement apparent du phonème /l/ devenant peut-être /y/ ou /0/ (à moins que ce ne soit qu'un phénomène purement graphique, note 54). L'innovation courante en akkadien, que l'on ne retrouve pas en éblaïte, est la dissimilation du préfixe nominal ma- en na- dans les racines qui ont une labiale. (...) la quantité de différences milite pour l'opinion que l'éblaïte est un langage séparé et non un dialecte de l'akkadien. Je le traiterai donc dans mon étude comme le parent le plus proche connu de l'akkadien, mais comme une branche séparée du sémitique oriental.

 

Auteur: Kouwenberg N. J. C.

Info: The Akkadian Verb and Its' Semitic Background, p. 22

[ sumérienne ] [ occident ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

religion

Horus l'ancien : dieu du ciel, du soleil et de la lune dans la haute antiquité et les époques pré-dynastique jusqu'aux deux premières dynasties égyptiennes, il partageait avec son rival Seth la première place du polythéisme égyptien où de nombreuses divinités composites (mi-humaines, mi-animales) étaient honorées. En réalité chaque région honorait "ses dieux et son créateur" entouré d'une pléiade de divinités confuses et souvent terrifiantes, mais Horus l'Ancien était déjà considéré comme le rassembleur du peuple et le précurseur d'Osiris et de son fils Horus (le jeune). Horus (qui signifie le lointain) est l'antique faucon-chasseur roi du ciel que les anciens d'Edfou assimilaient au dieu du Ciel Béhédety grand dieu de Damanhour et d'Edfou, son oeil droit était le soleil, l'oeil gauche la lune, cette divinité symbolisé par un soleil ailé avec 2 uraeus était placée au-dessus des portes des temples pour éloigner les mauvais esprits. C'est donc un dieu charnière qui avait des origines dans la période archaïque et dont le profil et le symboles a évolué durant les trois siècles nécessaires à la mise en place de la réforme Osirienne. Dès la IIIè dynastie on peut considérer que " Horus fils d'Isis " a supplanté Horus l'Ancien, dieu faucon d'Edfou. Horus, fils d'Isis, s'est symboliquement installé sur le trône de son père. Logiquement, il aurait été impossible de faire construire au peuple l'immense projet des pyramides dont le sens conduit directement au ciel, "sans l'idée maîtresse de résurrection" qu'incarne la personne d'Osiris qui à son tour a transmis ses pouvoirs spirituels et temporels à son fils Horus.
Seth meurtrier de son frère Osiris. Seth était aux temps très anciens, un dieu du sud originaire de la cité d'Ombos. Peut-être d'origine sémitique, il était le dieu gardien des troupeaux de brebis, représenté par un mélange de chien lévrier et d'âne. Péjorativement il deviendra plus tard un chien rouge errant. Au temps pré-dynastique, plusieurs guerres eurent lieu entre le sud et le nord. A une période non déterminée Horus devint le dieu de Hte Egypte et Seth celui du delta. Mais le sud ayant vaincu plusieurs fois le delta, son roi unifia les deux pays et fit proscrire Seth des deux pays en le déclarant indésirable et anathème.
Coup de théâtre entre la IIIe et la Ve dynastie s'installe en Egypte une nouvelle mythologie : Geb et Nout engendrent cinq enfants dont : Osiris, Isis, Seth et Néphthys. Osiris épousera Isis, tandis que Seth épousera Nephthys. Un jour Seth a convié Osiris à un banquet. Au cours du repas, il promit de faire un très beau cadeau à la personne dont les mesures correspondrait à celles d'un sarcophage qu'il avait spécialement fait construire aux dimensions d'Osiris.
Lorsqu'Osiris s'allongea dans le coffre, le couvercle fut refermé et l'ensemble fut jeté dans le Nil ce qui causa la noyade d'Osiris. Même si Isis retrouva le corps inanimé de son époux, Seth le récupéra, dépeça le cadavre en morceaux qu'il dispersa dans tous les nomes d'Egypte. Mais Isis, avec l'aide du dieu Anubis, retrouva les morceaux de son époux, les rassembla et parvint à ressusciter Osiris le temps d'être spirituellement fécondée par lui, car le phallus avait disparu à jamais dans le ventre d'un poisson. Osisis et Isis avaient accompli la première résurrection de l'âme après la mort sur cette Terre.
Isis mettra au monde un garçon auquel elle donnera le nom d'Horus, il vengera son père en émasculant son oncle Seth au cours d'un combat. Seth lui aurait également arraché un oeil, mais Horus le récupéra. Finalement grâce à l'aide du dieu Thot, Horus remontera sur son trône.
Les égyptiens ont également associé par la suite le fourbe Seth à l'image du dieu serpent gigantesque Apopis, image du chaos toujours vaincu mais resurgissant de ses cendres pour essayer d'arrêter chaque jour la barque du soleil qui doit traverser la nuit, il personnifie un esprit méchant et perturbateur de l'ordre.
Seth est aussi le dieu des orages, des tempêtes, du désert et des oasis. Il est le mal nécessaire contre lequel nous sommes obligés de lutter pour assurer notre renaissance spirituelle.
Lors de la deuxième période intermédiaire (-1785 à - 1570) les envahisseurs Hyksos qui avaient assimilé Seth au dieu Baal phénicien, l'adoptèrent comme dieu de leur ville : Avaris, située dans le delta du Nil. (Vers -800, on le considéra comme un homosexuel aux actes stériles et le dieu des étrangers et des envahisseurs malveillants. Sous la période Ptolémaïque il fut souvent représenté sous la forme d'un hippopotame disgracieux, qui par ses cris aigus empêchait les gens de dormir la nuit ou comme un crocodile, animal sournois et dangereux.)
Thot : le grand dieu du Verbe et de la sagesse. Il est à la fois : l'antique dieu de la sagesse, le scribe des dieux et le Seigneur des écritures sacrées qu'on honorait déjà à Hermopolis-Parva dans le delta où on lui attribua parfois l'aspect du dieu-babouin qui l'avait précédé dans ce temple. C'est l'aspect qu'il emprunta pour partir avec le lion Shou à la recherche de la fougueuse et sauvage lionne Tefnout (soeur de Shou et fille de Rê). Dans les Textes des Pyramides on le représente sous la forme céleste d'un homme avec une tête d'ibis. C'est un personnage très important qui participe au jugement des âmes dans le tribunal d'Osiris où il a fonction de noter et de comparer le poids des âmes par rapport au poids que pèse la légère plume de Maât qui est la déesse symbole de la vérité. Comme il se doit on lui attribue pour épouse la déesse Shésat de l'écriture. Thot est également le dieu de la Lune, mais il est également le maître incontesté du verbe, de la parole sage, c'est la raison pour laquelle on l'assimile à la langue du grand dieu Ptah. Avocat talentueux il plaidera au tribunal de l'Ennéade suprême pour la restitution du trône à Horus (héritier d'Osiris) et des organes perdus au cours de la bataille que se livrèrent : Seth et Horus.

Auteur: Internet

Info:

[ ancienne égypte ]

 

Commentaires: 0