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instrument de musique

N'est-il pas étrange que l'auteur du Concerto pour Violon et de la Sérénade mélancolique ait chéri l'instrument dont les juifs ont acquis la spécialité ? Son faible poids et son maniement facile les séduisent, l'interprète idéal de la tristesse et de la douleur. Sa mobilité en fait le compagnon d'exil qu'on garde à portée de main et qu'on joint au léger bagage pour fuir la maison dévastée. Les peuples nomades, juifs ou tziganes, les tribus persécutées ne s'en séparent jamais. Celui qui est destiné à l'errance l'emporte avec soi, en gage que le malheur n'est pas absolu tant qu'on peut le traduire en musique. 

Auteur: Fernandez Dominique

Info: Tribunal d'honneur, page 195 - à propos de Tchaïkovsky

[ crincrin ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

processus universel

Nous avons localisé des cas de symbiose se faisant au travers de fissures, de frontières... qui séparent l'écologie de l'évolution, les plantes des animaux, la santé de la maladie, l'éducation de la nature, et l'individu de la communauté. Ce faisant, nous avons découvert des niveaux d'oppositions, de doctrines et de domaines ainsi que divers phénomènes qui ont conduit à des interprétations disparates de la symbiose, sa portée et sa signification. En les résumant ici, nous voyons que cette histoire n'est pas comme enlever les obstacles pour se rapprocher d'un noyau caché de pure vérité. La symbiose ressemble autant à un oignon aujourd'hui qu'il y a un siècle.

Auteur: Sapp Jan

Info: Evolution by Association: A History of Symbiosis. Concluding Remarks (p. 205) Oxford University Press, Inc. New York, New York, USA. Une histoire de symbiose. Mot de la fin (p. 205) Oxford University Press, Inc. New York, New York, États-Unis. 1994

[ évolution ] [ coopétition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

La plupart des gens, dès la première rencontre, vous jaugeaient comme au sein d'une sorte de compétition pour les ressources. Comme si tout le monde vivait dans la crainte d'un naufrage, où il n'y aurait qu'un nombre limité de personnes sur le canot de sauvetage, et qu'ils essayaient constamment de délimiter leurs biens et d'identifier les personnes susceptibles de les aider - et celles dont ils pourraient se débarrasser..... Tout le monde essaie de se rassurer : Je ne vais pas me faire virer du bateau, eux oui. Ils séparent toujours les gens en deux groupes, les alliés et les autres... Le nombre de personnes qui veulent comprendre comment vous êtes au lieu d'essayer de savoir si vous pouvez rester sur le bateau est vraiment limité.

Auteur: Batuman Elif

Info: The Idiot

[ psychologie ] [ calcul ] [ nature humaine ] [ paranoïa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

A qui profite le progrès ?
Pourquoi des journées de 8 heures ?
On pourrait supprimer le chômage en ne faisant que des journées de 4 à 5 heures et employer tout le monde. Apprendre à vivre très simplement : une table, quatre chaises, un lit, cela suffit à apprendre à profiter de nos loisirs, s'approcher le plus possible de la nature. Apprendre à lire, car lire c'est se fortifier l'esprit avec l'esprit des autres, s'imbiber le coeur de sentiments qui vous agréent, c'est lutter avec un auteur suivant que nos idées ou nos sentiments s'accordent avec les siens ou s'en séparent.
Apprendre à vivre en sachant vivre et laisser vivre. Ne prendre dans la vie que les fleurs, des fleurs le parfum, laisser tomber cette religion qui a le plus d'adeptes, je parle de la religion de l'argent.

Auteur: Carles Emilie

Info: Une soupe aux herbes sauvages

[ simplicité ] [ lecture ]

 

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divorce

Ca ne pouvait pas arriver ! Pas a` moi. Comment pouvaient-ils se séparer ? Me partager ? C'était impossible ! Il n'y a que les parents des autres qui se séparent.
- Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas !
J'ai pleuré´ toutes les larmes de mon corps. Je ne savais pas que les pleurs s'arrêtaient aussi.
Ils ne m'avaient même pas demande´ mon avis. Pourtant, ça me concernait. C'était ma vie ! Ils m'ont dit qu'ils s'aimaient, mais plus de la même manière ; c'était moi qu'ils n'aimaient plus pour faire une chose pareille.
- Aidez-moi ! Aidez-moi ! Aidez-moi ! Personne n'a répondu. J'étais seul, horriblement seul. Je me suis approche´ de la fenêtre, il pleuvait. J'ai regardé´ le ciel, il était gris et noir.
J'étais si petit, lui, immense. J'ai prié´ pour qu'il m'aide.

Auteur: Szalowski Pierre

Info: Le froid modifie la trajectoire des poissons

[ enfant ] [ souffrance ]

 

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misère

La pauvreté, ce n'est pas la privation. La pauvreté, c'est de n'être jamais seul. Je m'en rends compte maintenant que je suis de l'autre côté. Le pauvre n'a pas droit à la solitude. Il naît à la maternité, avec les autres. Il crève avec les autres, à l'hôpital. Entre la crèche et l'hospice il y a les garderies et les asiles, les taudis et les casernes. Sa vie, de bout en bout, il lui faut la vivre en commun. On joue dans le sable public des squares et sur le trottoir de tout le monde. On couche à dix dans la même pièce. On se heurte dans les escaliers et les couloirs. Et c'est plein de murs, d'escaliers et de couloirs, la pauvreté. Les portes ferment mal. Les murs ne séparent pas. N'importe qui peut entrer chez les autres pour emprunter cent pitance.

Auteur: Hyvernaud Georges

Info: La-Peau-et-les-Os

[ cohue ] [ ennui ]

 

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processus cancéreux

Le corps exerce une régulation totalitaire sur les gènes. Une cellule une fois devenue, par exemple, une cellule musculaire, le reste pour toujours. La seule exception à cette règle de la permanence du rôle d’une cellule à l’intérieur du corps se produit dans le cancer ; il semble alors que les cellules régressent vers un état plus primitif de reproduction continue sans tenir compte de leur place ou de leur fonction dans l’organisme. Dans le cancer, les chromosomes se séparent et les mitochondries se reproduisent encore plus vite que les cellules dont elles font partie. […] Comme si les alliances difficiles entre les partenaires symbiotiques qui maintiennent les cellules éclataient. Les symbiotes se désalignent, réaffirmant une fois de plus leurs tendances indépendantes, revivant leur lointain passé. Bien sûr, les raisons de la rupture sont rien moins que claires, mais le cancer ressemble plus à une régression intempestive qu’à une maladie.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", pages 158-159

[ anarchie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

espace

Ce que le regard appréhende est beaucoup trop rapide, complexe, puissant... Nous voilà submergés, émerveillés.
La musique elle nous lie plus intimement avec l'univers par ses ondes plus longues, plus lentes. Ainsi le cerveau percoit mieux certains détails, entrelacs de vibrations... Se laisse emporter par les pulsions de timbres qui renforcent et accompagnent le rythme houle, transe superficielle de l'océan cosmos insondable.
Les sons, moins verbalisés, plus instinctifs, mentaux, reconfigurent notre âme, lui faisant voir et ressentir par effet de contraste avec le noir silence, les miroitements mathématiques de longueurs d'ondes qui se chevauchent, les effets moirés de fréquences soeurs qui se mêlent avec douceur, les étincelles produites par les violent chocs entre intervalles ennemis... Et puis, simultanément, d'autres proportions se complètent, se séparent... parfois sous le feux d'éclairs de symétries en collisions, suivies des jeux de reflets de leurs réverbérations qui s'estompent...
Eclosions, effacements...
Feux d'artifices aussitôt disparus au front sépulcral de l'infini mental.

Auteur: Mg

Info: 31 aout 2016

[ cérébral ] [ sonore ] [ image-son ]

 

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contrastes

Ce qui me stupéfie le plus chez les gens, c’est leur sens de la stabilité, comme si c’était une qualité particulière, l’autosatisfaction fomentée par les habitudes, les goûts, les réactions. Le temps aussi, pour moi, n’est pas linéaire, mais fait de trous, de ravaudages, de cratères. Un peu comme le temps au moment des bombardements. On entend d’abord la bombe s’approcher, siffler, de plus en plus fort, à tout moment la bombe va tomber et exploser, mais tu ne sais pas exactement – et ce n’est qu’une dizaine de secondes – ni si elle va tomber sur toi ou à côté. Ensuite, on entend l’explosion et tu comprends que tu es encore intact, cette fois encore, tu n’as pas été touché. Une dizaine de secondes qui te séparent de la mort. Ensuite, tu replonges dans la vie et le temps recouvre sa durée habituelle. Voilà, c’est ce que je voulais dire en parlant de trou, ravaudage, cratère.

Auteur: Dimova Teodora

Info: Les dévastés

[ quête homéostatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

religion

En dehors de Dieu, principe d’union, l’union n’est pas possible.

Voyez la sphère et étudiez-la.

Ses rayons partent du centre et vont à la circonférence. Quand ils sont loin, bien loin du centre, on dirait que jamais ils ne seront réunis. Leur distance est si grande et leur force de divergence si croissante, qu’on les dirait partis sans esprit de retour. Mais rapprochez-vous un peu du centre : les rayons sont moins éloignés les uns des autres. Rapprochez-vous encore : les voilà qui convergent les uns vers les autres. Ils tendent à se réconcilier. Enfin regardez le point central : tous les rayons sont là, présents et ardents. C’est le rendez-vous. Ils se touchent, ils se pénètrent. La chaleur va et vient de l’un à l’autre, et chacun profite des lumières et des ardeurs de tous.

[…] ainsi en est-il des âmes humaines. Plus les êtres sont près de Dieu, plus ils sont près les uns des autres. Quand ils s’éloignent du foyer commun, ils se séparent et s’égarent dans la même mesure où ils se refroidissent.

Auteur: Hello Ernest

Info: Philosophie et athéisme

[ collectivité ] [ théologie ]

 

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