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enchaînement

Le hatha-yoga, traditionnellement "harmonisation des contraires", s’écrit donc comme les mots d’une phrase : un signe – un espace, un geste – un blanc. La posture, comme le mot, à la fois isolée et encadrée, peut alors faire sens : donner son contenu.

Auteur: Ruchpaul Eva

Info: Dans "Précis de Hatha-Yoga, stade fondamental", page 49

[ respiration ] [ intégration ]

 

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hyper-complexité

[Le modèle de la théorie quantique à boucles] entend pourtant faire sens, c’est-à-dire s’inscrire dans cette logique deleuzienne dont André Hirt rappelle qu’elle procède toujours de l’exaltation de la généralité par surcharge de l’événement singulier. Autrement dit, déjà, quelque chose s’écrit au-delà ou plutôt en deçà de la vérité.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Forme et origine de l'Univers - Regards philosophiques sur la cosmologie

[ fractales intriquées ]

 

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processus d'écriture

[…] à cet instant précis, j’ignore le détail de ce que je vais écrire à la ligne suivante au-delà de quelques mots (ça s’écrit, j’évalue si les phrases affichées concordent ou non avec un sentiment vague de projection puis d’adéquation que j’appelle rétrospectivement "mon intention", et je déclenche ensuite un processus de correction récursif si le texte s’écarte de l’intention formulée).

Auteur: Bitbol Michel

Info: Dans "La conscience a-t-elle une origine ?" page 83

[ imprévisible ] [ flux ] [ description ]

 

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mythologie

[...] les Erynies naquirent du sang qui tomba sur la Terre lors de la castration d’Ouranos. Elles sont au nombre de trois : Alecto, Tisiphoné, et Mégère dont le nom est resté célèbre jusqu’à nos jours pour désigner une femme acariâtre et méchante. Ce sont des génies à la chevelure faites de serpents. "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes" s’écrit l’Oreste de Racine dans sa célèbre allitération. Les Erinyes incarnent la vengeance. Comme elles sont nées de la plus ancienne divinité, Ouranos, elles ont autorité sur tous les dieux des générations ultérieures, Zeus y compris. Mais, par la parole, les Erynies peuvent être métamorphosées en Euménides, en puissances bienveillantes.

Auteur: Massat Guy

Info: http://brunipraxis.com/wp-content/uploads/2014/08/Linconscient-cest-du-langage.pdf

[ transformation ] [ triade ]

 

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idéogramme

Ce que nous nommons espace se dit en chinois yu, qui combine le caractère du "mouvement vers" et le symbole du toit ; ce que nous nommons durée (zhou, en chinois) combine le caractère de l’"origine" surmonté du symbole du toit ; quant au cosmos, il s’écrit par addition des deux notions (yu zhou), évoquant tout ce qui a origine et mouvement sous le même toit. Bonnet-Bidaud semble un peu rapide quand il traduit (p. 29) yu zhou par "espace-temps", en relation avec la physique relativiste moderne : l’écriture idéographique est si ancienne qu’une traduction se satisferait plus d’une interprétation anthropologique que d’une réduction à un concept théorique très abstrait. L’espace est toujours celui du pouvoir, et la durée, celle d’un règne qui rythme le décompte des années.

Auteur: Gautier Jean-François

Info: https://linactuelle.fr/2019/02/20/astrologie-chinoise-jean-francois-gautier/

[ orient-occident ] [ difficultés ] [ langue agrégative ]

 

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eau-de-vie

Il est trop facile de souligner que l’alcool proscrit dans le Coran est un mot arabe, al-kohl. Et l’on instruirait un mauvais procès, car au départ, al-kohl désigne la poudre d’antimoine, comme on l’a déjà évoqué, une poudre très fine qui servit par la suite de fard pour les yeux. Passant dans le latin des alchimistes, le mot désigna ensuite ce qui était obtenu par distillation, et il faudra attendre le XVIIe siècle où il s’écrit tout d’abord alkol, ou encore alkool, tel qu’on le trouve dans le Dictionnaire des termes des arts et des sciences de Thomas Corneille, publié en 1694, pour que la notion "d’esprit de vin" apparaisse, l’alcool restant le plus souvent du domaine des pharmaciens. Ce n’est en réalité qu’au début du XIXe qu’il devient usuel en tant qu’alcool de vin.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ étymologie ]

 

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étymologie

Il est trop facile de souligner que l’alcool proscrit dans le Coran est un mot arabe, al-kohl. Et l’on instruirait un mauvais procès, car au départ, al-kohl désigne la poudre d’antimoine, comme on l’a déjà évoqué, une poudre très fine qui servit par la suite de fard pour les yeux. Passant dans le latin des alchimistes, le mot désigna ensuite ce qui était obtenu par distillation, et il faudra attendre le XVIIe siècle où il s’écrit tout d’abord alkol, ou encore alkool, tel qu’on le trouve dans le Dictionnaire des termes des arts et des sciences de Thomas Corneille, publié en 1694, pour que la notion "d’esprit de vin" apparaisse, l’alcool restant le plus souvent du domaine des pharmaciens. Ce n’est en réalité qu’au début du XIXe qu’il devient usuel en tant qu’alcool de vin.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ eau-de-vie ]

 

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définition

Pourquoi le sujet de la psychanalyse, le sujet de l’inconscient, aussi appelé "sujet du signifiant" s’écrit-il S barré ($) ?

Le sujet, ce n’est pas "la subjectivité", ni le "je" de la grammaire, le sujet de la psychanalyse n’émerge en tant que sujet de l’inconscient que comme le produit d’une double négation (ou négation de la négation): d'abord la castration m’a nié en me coupant de l’immédiateté de mon corps et en me forçant à passer par le langage, puis le langage lui-même aura été nié, le sujet ne s'y trouvant pas, étant toujours "représenté" par un signifiant pour un autre signifiant qui ne le représente pas...

Lorsque quelque "chose" est niée, j'obtiens en lieu et place de cette chose un "rien" ("res" qui signifie "chose" est l'étymon latin de rien); puis ce rien est nié à son tour et je me retrouve avec un "moins que rien", un rien marqué du signe négatif, pas un rien qui serait la négation d’une "chose": ça c'était la première négation, mais la négation d'un rien, une sorte d'inconsistance pré-ontologique qui crée un manque au cœur même du vide (raison pour laquelle, le Dieu de la Kabbale fut prié de créer au préalable ...le néant!)

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 05.03.19

[ monde symbolique ]

 

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relations amoureuses

Sandeau, Musset, Chopin… A travers les aventures rocambolesques de sa vie et les couples transitoires qu’elle [George Sand] forme avec ses compagnons successifs dans les décors variés de l’Europe, c’est toujours la même odeur qui persiste, de clinique et de désinfectant. Un hôpital de campagne qu’elle traîne après elle de Venise à Paris et de Paris à Nohant puis encore de Nohant à Majorque… Un bloc opératoire mobile, maternel, bienveillant. Pour ses amants ectoplasmes, ses amis translucides et fluidiques, ses appendices mâles si peu phalliques de plus en plus efflorescents. Sandeau est extrêmement paresseux et à peu près dépourvu de talent, elle l’oblige à se mettre à son bureau, le nourrit quand il oublie de le faire, se fatigue vite de le tenir à bout de bras sur ce bord de son propre néant où il titube. Musset abuse de l’alcool, se montre souvent grossier et violent, s’effondre de temps en temps en proie à des espèces de crises nerveuses qu’elle regarde assez lucidement comme des affaires de possession. Inondé de sueur il se tord et hurle et croit voir des fantômes tomber sur lui. Intensité de l’exhibition du lien démoniaque derrière les jets déclamatifs de passion. "Est-ce que l’amour élevé et croyant est possible ? Est-ce qu’il faut que je meure sans l’avoir rencontré ? Toujours saisir des fantômes et poursuivre des ombres !" s’écrit George Sand qui sait très bien qu’elle va de spectre en spectre quand elle dit chercher l’amour… Elle est frigide, raconte-t-on parfois ? Mais non, bien sûr, pas plus que n’importe qui. Et puis d’ailleurs, comment pourrait-elle "jouir" puisqu’elle n’a à sa disposition dans son lit que des ombres, fatalement ? Au fond ses amants de passage me semblent des incarnations assez modernes de l’espèce masculine, ils ne seraient pas déplacés aujourd’hui. Les bouclettes de Sandeau l’incapable, la vulgarité éthérée de Musset, le retrait digne et silencieux de Chopin derrière sa toux de Dame aux camélias… Le gâtisme final de son mari qui, à la veille de mourir, en 1869, écrit à Napoléon III pour lui demander la Légion d’honneur non pas en tant qu’ancien officier mais parce qu’il a été l’époux de Sand et qu’elle l’a fait cruellement souffrir…

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 606, à propos de George Sand

[ déceptions ] [ littérature ] [ femme-hommes ]

 

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fausse alternative

"Les condamnés à mort peuvent décider librement s’ils veulent, pour leur dernier repas, que les haricots leur soient servis sucrés ou salés." 

(Extrait d’un article paru dans la presse)

Puisqu’on a déjà tranché au-dessus de leurs têtes.

Nous aussi, nous pouvons décider de nous faire servir comme plat du jour l’explosion d’une bombe ou bien une course de bobsleigh. Parce que au-dessus de nos têtes, à nous qui opérons ce libre choix, avant même notre libre choix, on a déjà tranché. On a déjà décidé que c’est en tant que consommateurs de radio ou de télévision que nous devons opérer ce choix : en tant qu’êtres condamnés, au lieu de faire l’expérience du monde, à se contenter de ses fantômes ; en tant qu’êtres qui, au fond, ne souhaitent plus rien, pas même une nouvelle liberté de choix qu’ils ne sont d’ailleurs sans doute même plus capables de se représenter.

Le jour où j’exprimai ces idées lors d’un colloque consacré à la culture, on m’interrompit pour me dire qu’après tout on était toujours libre d’éteindre son appareil et même de ne pas en acheter ; on était toujours libre de se tourner vers le "monde réel" et seulement vers lui. Ce que je contestai. Parce que en réalité, on n’a pas moins tranché au-dessus de la tête des grévistes que des consommateurs : que nous jouions le jeu ou pas, nous le jouons, parce qu’on joue avec nous. Quoi que nous fassions ou que nous nous abstenions de faire, notre grève privée n’y change rien, parce que nous vivons désormais dans une humanité pour laquelle le "monde" et l’expérience du monde ont perdu toute valeur : rien désormais n’a d’intérêt, si ce n’est le fantôme du monde et la consommation de ce fantôme. [...]

Affirmer qu’ "on" aurait la liberté de posséder ou non ces sortes d’appareils, de les utiliser ou non, est naturellement une pure illusion. Ce n’est pas en se contentant de rappeler aimablement qu’il faut tenir compte de la "liberté humaine" que l’on viendra à bout du fait qu’on nous pousse à la consommation. Que, dans le pays où la liberté de l’individu s’écrit en lettres majuscules, on désigne certaines marchandises comme des "musts", c’est-à-dire comme des marchandises qu’il faut absolument posséder, cela n’évoque pas précisément la liberté. [...] Celui qui prend la "liberté" de renoncer à l’un d’eux renoncer ainsi à tous, et donc à sa propre vie. "On" pourrait faire cela ? Qui est cet "on" ?

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pages 15-16

[ société marchande ] [ injonctions ] [ code ] [ contrainte ] [ routines consuméristes ]

 

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