Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 15
Temps de recherche: 0.0331s

projectionniste

Tout ce que nous savons de la nature s’accorde avec l’idée que son processus fondamental s’établit hors du temps et de l’espace, mais engendre des événements qui peuvent être situés dans le temps et dans l’espace.

Auteur: Stapp Henry

Info:

[ DIeu ] [ synchronicité ]

 

Commentaires: 0

sacrement chrétien

N’oublions pas que, de l’an mille aux premières années du XVIe siècle, l’usage pour les personnes très pieuses, les membres des tiers ordres, les moniales, les extatiques même, était de communier, au plus, trois ou quatre fois par an. [...] Ce n’est qu’à partir du Concile de Trente ; disons, moins abstraitement, et en songeant à la France, ce n’est qu’à partir de l’Introduction à la vie dévote que la fréquente communion s’établit ; qu’une mystique de l’Eucharistie se fait de plus en plus prenante ; qu’on définit enfin, avec Antoine Arnauld, la perfection chrétienne, la possibilité de s’approcher, chaque jour, du fils de Dieu...

Auteur: Febvre Lucien

Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, page 295

[ historique ] [ christianisme ] [ évolution ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

symbiose

Gatzo prit quatre éperlans et une loche. Moi, un vairon. Dès lors nous menâmes une vie passionnante. Nous avions dans nos mains la nourriture ! Quelle nourriture ! Car ce n’était pas là un aliment banal, acheté, préparé, offert par d’autres mains, mais notre nourriture à nous, celle que nous avions pêchée nous-mêmes, et qu’il nous fallait nettoyer, assaisonner, cuire nous-mêmes.
Or, les pouvoirs secrets de cette nourriture donnent à celui qui la mange de miraculeuses facultés. Car elle unit sa vie à la nature. C’est pourquoi entre nous et les éléments naturels un merveilleux contact s’établit aussitôt. L’eau, la terre, le feu et l’air nous furent révélés.

Auteur: Bosco Henri

Info: L'enfant et la rivière

[ magie ] [ enfance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mère-fils

À partir de ce jour-là, une sorte de pacte silencieux s’établit entre eux. C’était comme si ces huit lettres semées, graine après graine, par la main de sa mère le mettaient dans l’obligation d’ajouter, pour elle, d’autres lettres, d’autres mots, d’autres phrases qu’elle ne pouvait pas écrire, elle qui ne s’exprimait qu’en darija, l’arabe populaire. Comme si elle lui demandait de continuer à bien apprendre à lire et à écrire à l’école pour, qui sait, plus tard, raconter ce livre invisible écrit par les petites gens, les analphabètes, les pauvres et les sans-voix. Un livre auquel, comme ses voisines et tous les siens, elle appartenait modestement.

Auteur: Djemaï Abdelkader

Info: Mokhtar et le figuier

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

observateur-observé

Inséparable, je suis, de ce milieu vu. Constamment impliqué en lui. Constamment remodelé en moi-même par ce que je vois, et je ne peux pas en prendre la distance. J’ai un point de vue, un lieu d’où je vois, mais il est situé dans ce que je vois, inséparable, où que je me mette, que je me déplace, je suis encore dans le champ. Je suis encore au milieu de la vision. Je ne peux jamais me distancier, faire comme si je n’étais pas là, ou encore commencer à penser indépendamment de ce que je vois. La nuit, dans l’absence de vision, la distance s’établit, et c’est aussi pourquoi les événements du jour deviennent si pénibles, la distance envers moi et ce qui m’entoure permet la ré-flexion, la méditation aussi bien.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 20

[ subjectivité prison ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

métaphysique

Le centre de la croix est donc le point où se concilient et se résolvent toutes les oppositions ; en ce point s’établit la synthèse de tous les termes contraires, qui, à la vérité, ne sont contraires que suivant les points de vue extérieurs et particuliers de la connaissance en mode distinctif. Ce point central correspond à ce que l’ésotérisme islamique désigne comme "Station divine", qui est "celle qui réunit les contrastes et les antinomies" (El-maqâmul-ilahî, huwa maqâm ijtimâ ed-diddaîn) ; c’est ce que la tradition extrême-orientale, de son côté, appelle l’"Invariable Milieu" (Tchoungyoung), qui est le lieu de l’équilibre parfait, représenté comme le centre de la "roue cosmique", et qui est aussi, en même temps, le point où se reflète directement l’"Activité du Ciel". Ce centre dirige toutes choses par son "activité non agissante" (wei wou-wei), qui, bien que non-manifestée, ou plutôt parce que non-manifestée, est en réalité la plénitude de l’activité, puisque c’est celle du Principe dont sont dérivées toutes les activités particulières ; c’est ce que Lao-tseu exprime par ces termes : "Le Principe est toujours non-agissant, cependant tout est fait par lui". 

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Le symbolisme de la croix"

[ immanence-transcendance ] [ religions comparées ] [ éternel indiscriminé ] [ symbole ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

spéculation financière

Le voilà parti, il emporte le tableau dans sa voiture, il le promène chez ses amateurs, parmi lesquels il a répandu la nouvelle qu’il venait de découvrir un peintre extraordinaire. Un de ceux-ci finit par mordre et demande le prix. - Cinq mille. - Comment ! cinq mille ! le tableau d’un inconnu, vous vous moquez de moi ! — Écoutez, je vous propose une affaire : je vous le vends cinq mille et je vous signe l’engagement de le reprendre à six mille dans un an, s’il a cessé de vous plaire. — Du coup, l’amateur est tenté : que risque-t-il ? bon placement au fond, et il achète. Alors, Naudet ne perd pas de temps, il en case de la sorte neuf ou dix dans l’année. La vanité se mêle à l’espoir du gain, les prix montent, une cote s’établit, si bien que, lorsqu’il retourne chez son amateur, celui-ci, au lieu de rendre le tableau, en paie un autre huit mille. Et la hausse va toujours son train, et la peinture n’est plus qu’un terrain louche, des mines d’or aux buttes Montmartre, lancées par des banquiers, et autour desquelles on se bat à coups de billets de banque !

Auteur: Zola Emile

Info: Les Rougon-Macquart, tome 14 : L'Oeuvre

[ beaux-arts ] [ mécanisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

souffrance

Un événement comme le traumatisme externe provoquera à coup sûr une perturbation de grande envergure dans le fonctionnement énergétique de l’organisme et mettra en mouvement tous les moyens de défense. Mais ici le principe de plaisir est tout d’abord mis hors d’action. Il n’est plus question d’empêcher l’appareil psychique d’être submergé par de grandes sommes d’excitation ; c’est bien plutôt une autre tâche qui apparaît : maîtriser l’excitation, lier psychiquement les sommes d’excitation qui ont pénétré par effraction pour les amener ensuite à la liquidation.

Il est vraisemblable que le déplaisir spécifique de la douleur physique résulte d’une effraction du pare-excitations sur une étendue limitée. De ce point de la périphérie, des excitations affluent alors vers l’appareil psychique central de façon continue, ce qui ne se produit d’ordinaire qu’avec les excitations provenant de l’intérieur de l’appareil. A quelle réaction de la vie psychique pouvons-nous nous attendre, face à cette effraction ? L’énergie d’investissement est rappelée, venant de toute part, pour créer dans le voisinage du point d’effraction des investissements énergétiques d’une intensité correspondante. Il s’établit un "contre-investissement" considérable au profit duquel tous les autres systèmes psychiques s’appauvrissent, ce qui entraîne une paralysie ou une diminution étendue du reste de l’activité psychique.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 82-83

[ choc ] [ effroi ] [ psychanalyse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

deuxième topique

C'est l'étude de l'évolution des individus qui nous a permis de connaître cet appareil psychique. Nous donnons à la plus ancienne de ces provinces ou instances psychiques le nom de ça ; son contenu comprend tout ce que l'être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement déterminé, donc avant tout les pulsions émanées de l'organisation somatique et qui trouvent dans le ça, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d'expression psychique. 

Sous l’influence du monde extérieur réel qui nous environne, une fraction du ça subit une évolution particulière. Se différenciant à l’origine comme une couche corticale pourvue d’organes récepteurs d’excitations et de dispositifs pare-excitations, une organisation spéciale s’établit qui, dès lors, va servir d’intermédiaire entre le ça et l’extérieur. C’est à ce secteur de notre psychisme que nous donnons le nom de moi. [...]

Comme par une sorte de précipité de la longue période d’enfance qu’il traverse et pendant laquelle il dépend de ses parents, l’individu en cours d’évolution voit se former dans son moi une instance particulière par laquelle se prolonge l’influence parentale. Cette instance, c’est le surmoi. Dans la mesure où le surmoi se détache du moi ou s’oppose à lui, il constitue une troisième puissance dont le moi est obligé de tenir compte.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Abrégé de psychanalyse", trad. Anne Berman, Presses Universitaires de France, 1949, pages 4-5

[ triade ] [ définie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-femmes

La comparaison entre l’homme et la femme montre […] que dans leur rapport avec le type de choix d’objet, apparaissent des différences fondamentales, quoique bien entendu non régulières. Le plein amour d’objet fondé sur le type de l’étayage est en réalité caractéristique de l’homme. Il fait apparaître la frappante surestimation sexuelle qui découle sans doute du narcissisme originel de l’enfant et correspond ainsi à un transfert de celui-ci sur l’objet sexuel. Cette surestimation sexuelle permet cet état singulier, rappelant la contrainte névrotique, où l’on se trouve lorsqu’on est amoureux et qui est ainsi dû à un appauvrissement du moi en matière de libido, au profit de l’objet. L’évolution est très différente dans le type de femme le plus fréquent, vraisemblablement le plus pur et le plus authentique. Dans son cas, avec l’évolution de la puberté, et la formation complète des organes sexuels féminins, jusqu’alors latents, on note une augmentation du narcissisme originel, qui est défavorable à la formation d’un amour d’objet en bonne et due forme, auquel se joindrait une surévaluation sexuelle. Dans le cas de l’évolution vers la beauté, notamment, s’établit une autosuffisance de la femme qui dédommage celle-ci de la restriction d’ordre social qu’elle a subie dans la liberté de son choix d’objet. Au sens strict, de telles femmes n’aiment qu’elles-mêmes, avec une intensité analogue à celle dont l’homme les aime. Leur besoin n’est donc pas d’aimer mais d’être aimées, et l’homme qui les séduit est celui qui remplit cette condition.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Pour introduire le narcissisme (1914), trad. Olivier Mannoni

[ non-réciproque ] [ amour-propre ] [ narcissiques ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson