Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0347s

vieillesse

[Vers la fin de la vie] Souvent, mais pas toujours, on aura à se classer plus bas que ce qu’on supposait naguère ; mais parfois aussi on s’accordera une place supérieure : en ce dernier cas, cela provient de ce que l’on n’avait pas une connaissance suffisante de la bassesse du monde, et le but de la vie se trouvait ainsi placé trop haut .

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: De la différence des âges de la vie, p 47

[ illusion ] [ dépit ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Plouin

libre examen

La théorie de l’interprétation proposée par P. Ricœur, car il s’agit plus d’une théorie que d’une herméneutique en acte, est le signe qu’un abîme insurmontable s’est creusé, pour la conscience contemporaine, entre le fond signifié et la forme signifiante du symbole. Parce que l’extériorité du mythe semble naïve, il faudrait l’investir en le revêtant d’une signification nouvelle qui puisse s’accorder avec l’idéologie scientifique du moment.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 47

[ opinion individuelle ] [ phantasia ] [ critique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

communion

Tout message d’amour est originé dans le désir d’un vivant pour un autre, au désir duquel il cherche à s’accorder. S’il réussit, le message les met, émetteur et récepteur pourrait-on dire, en communion instantanée et pour tous deux modificatrice. L’amour, allégorie d’une punctiforme rencontre, néantise la dualité désir-narcissisme où elle s’origine. L’amour devient symbole de dépossession de soi dans l’accord à l’autre (â-a-me) pour chacun des participants grâce à l’autre, accueillant jusqu’à la dépossession de lui.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Le féminin", éditions Gallimard, 1998, pages 311-312

[ défini ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

sénescence

Etant donné la pauvreté de sa vie intérieure, Narcisse se tourne vers autrui pour avoir le sentiment d’être. Il a besoin qu’on l’admire pour sa beauté, son charme, sa célébrité ou son pouvoir – attributs qui, en général, s’estompent avec les années. Incapable de parvenir à des sublimations satisfaisantes, sous forme d’amour ou de travail, il se rend compte qu’il dispose de bien peu quand la jeunesse le quitte. L’avenir ne l’intéresse pas et il ne fait rien pour s’accorder les consolations traditionnelles de la vieillesse, dont la plus forte est l’espoir que, d’une certaine manière, les générations futures poursuivront la tâche de sa vie. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, page 332

[ réconforts ] [ manque de perspectives ] [ sans postérité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

description

A voir Lacan déployer ainsi une telle énergie malgré son âge avancé, recevoir des consultants sans arrêt du matin au soir, s’accorder si peu de vacances, Jupiter tonnant debout pendant deux heures à son séminaire, portant un amour notoire pour une jeune femme de trente ans, qui deviendra une amie, tout cela produisait en moi l’illusion de son éternité. Il portait sa vieillesse avec une telle élégante dignité que je l’imaginais immortel. Son visage de septuagénaire semblait embelli par les ans, à le comparer à des portraits de jeunesse marqués par je ne sais quelle fatuité que l’âge, tel un sculpteur ôtant le marbre inutile, avait effacée. 

Auteur: Haddad Gérard

Info: Dans "Le jour où Lacan m'a adopté", éd. Grasset & Fasquelle, Paris, 2002, page 191

[ admiration ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

couple musical

- Comment s’est faite la rencontre avec Catherine Ringer ?

- Catherine Ringer : À une audition pour le spectacle de Marc’O, Flash rouge, en 1980. Fred était guitariste. Il m’a entraînée avec lui, m’a dit qu’on allait faire un groupe. J’en avais jamais fait, je n’étais qu’une interprète. Il m’a proposé : " On essaie pendant un mois. " On a donné des concerts et ça a marché. Il y a eu une part de chance mais aussi beaucoup d’acharnement.

Fred Chichin : Catherine était ce que je cherchais depuis toujours. Une chanteuse. Quand je l’ai trouvée, je savais que c’était bon. En premier, j’avais craqué sur la fille. Il y avait une affiche pour un spectacle avec elle en gros plan. J’ai auditionné pour être musicien, je l’ai vue, elle chantait super bien. Après, il ne me restait plus qu’à lui démontrer que ce qu’elle faisait était nul. Je l’ai donc débauchée. On est partis, les autres ont pleuré mais c’est comme ça : ils étaient mauvais… J’étais fasciné par les chanteuses de rock, j’adorais Jefferson Airplane et Janis Joplin. Il y a toujours une dimension supplémentaire par rapport aux mecs. Mais il y a peu de chanteuses parce que les mecs font peu d’efforts pour cerner, s’accorder à la sensibilité des femmes.

Auteur: Internet

Info: Sur Telerama, nov 2007, les Rita Mitsouko interviewés par Hugo Cassavetti

[ variété ] [ rock ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

stade développemental psychique

Il y a deux acceptions du terme castration anale. La première, qui se désigne comme un second sevrage, est synonyme de la séparation entre l’enfant, devenu capable de motricité volontaire et agile, et l’assistance auxiliaire de sa mère pour tout ce qui est le "faire" nécessaire à la vie dans le groupe familial : c’est l’acquisition de l’autonomie, "moi tout seul", "moi, pas toi". [...]

L’autre acception du terme castration anale, c’est – entre ces deux personnes que sont l’enfant devenu autonome dans son agir et l’adulte éducateur – l’interdit signifié à l’enfant de tout "agir" nuisible, de "faire" à un autre ce qu’il n’aimerait pas qu’un autre lui fasse. C’est l’accession au dire qui valorise le commerce relationnel entre les personnes reconnues maîtresses de leurs agissements, et dont le plaisir se doit d’être réciproque et libre. [...]

C’est [la castration anale], en fait et à sa racine, l’interdit du meurtre et du vandalisme au nom de la saine harmonie du groupe ; en même temps que l’initiation aux libertés du plaisir moteur partagé avec autrui, dans une communication langagière et gestuelle où chacun prend plaisir à s’accorder avec les autres. [...]

Les êtres humains, quel que soit leur âge, sont capables de donner cette castration anale aux plus jeunes, tant par l’exemple que par la parole.

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, pages 107-109

[ concept psychanalytique ] [ définition ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

contemplation

Si nous avions été créés en l’état de pure nature, avec une âme spirituelle et immortelle, mais sans la vie de la grâce, même alors notre intelligence eût été faite pour la connaissance du vrai et notre volonté pour l’amour du bien. Nous aurions eu pour fin de connaître Dieu, Souverain Bien, Auteur de notre nature, et de l’aimer par-dessus tout. Mais nous ne l’aurions connu que par le reflet de ses perfections dans ses créatures, comme les grands philosophes païens l’ont connu, d’une façon pourtant plus certaine et sans mélange d’erreurs. Il eût été pour nous la Cause première et l’Intelligence suprême qui a ordonné toutes choses.

Nous l’aurions aimé comme l’Auteur de notre nature d’un amour d’inférieur à supérieur, qui n’eût pas été une amitié, mais plutôt un sentiment fait d’admiration, de respect, de reconnaissance, sans cette douce et simple familiarité qui est au cœur des enfants de Dieu. Nous aurions été ses serviteurs, mais non pas ses enfants.

Cette fin dernière naturelle est déjà très haute. Elle ne saurait produire la satiété, pas plus que notre œil ne se lasse de voir l’azur du ciel. De plus, c’est une fin spirituelle qui, à la différence des biens matériels, peut être possédé par tous et chacun, sans que la possession de l’un nuise à celle de l’autre et engendre la jalousie ou la division.

Mais cette connaissance abstraite et médiate de Dieu eût laissé subsister bien des obscurités, en particulier sur la conciliation intime des perfections divines. Nous en serions toujours restés à épeler et à énumérer ces perfections absolues, et toujours nous nous serions demandé comment se peuvent concilier intimement la toute-puissante bonté et la permission divine du mal, d’un mal parfois si grand qu’il déconcerte notre raison, comment aussi peuvent s’accorder intimement l’infinie miséricorde et l’infinie justice.

Dans cette béatitude naturelle, nous n’aurions pu nous empêcher de dire : Si pourtant je pouvais le voir ce Dieu, source de toute vérité et de toute bonté, le voir immédiatement comme il se voit !

Ce que ni la raison la plus puissante, ni l’intelligence naturelle des anges ne peuvent découvrir, la Révélation divine nous l’a fait connaître. Elle nous dit que notre fin dernière est essentiellement surnaturelle et qu’elle consiste à voir Dieu immédiatement face à face et tel qu’il est, sicuti est [...].

Auteur: Garrigou-Lagrange Réginald

Info: Dans "Les trois conversions et les trois voies", Les éditions du Cerf, 1933

[ christianisme ] [ intuition intellectuelle ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Les dauphins ne dorment que d’un oeil
Les dauphins ont développé un remarquable mécanisme d’adaptation au milieu océanique qui leur permet de ne faire "dormir" qu’une moitié de leur cerveau à la fois.
"Chez le dauphin, la respiration est un acte volontaire, et non réflexe, comme chez l’homme (un dauphin anesthésié meurt).
Pour arriver ainsi à "dormir tout en restant éveillé", le dauphin "éteint" un de ses hémisphères cérébraux, tandis que l’autre moitié du cerveau assure le contrôle des fonctions vitales et, en premier lieu, la respiration, explique Jon Kershaw, responsable animalier au parc Marineland, à Antibes.
Durant ces périodes de sommeil dit "unihémisphérique", le métabolisme se ralentit et le cétacé ne bouge quasiment plus. les dauphins endormis peuvent ainsi être aperçus, flottants à la surface, un oeil ouvert et une nageoire qui dépasse de l’eau. Ensuite, ils changent de côté, "déconnectent" l’autre moitié de leur cerveau et ferment l’autre oeil.
Le "demi-cerveau" éveillé peut ainsi assurer la position idéale du corps pour se maintenir en surface et contrôler l’ouverture/fermeture de l’évent.
Ce "sommeil unilatéral" a pu être établi en laboratoire. Les chercheurs ont pu mesurer des ondes cérébrales lentes sur l’hémisphère "endormi", tandis que l’autre restait éveillé (ondes rapides). Vingt minutes plus tard, le schéma s’inversait.
Les dauphins dorment environ huit heures par jour de cette façon, par tranches de quelques minutes à deux heures. "En fait, on ne sait pas vraiment s’ils dorment ou s’ils se reposent tout simplement car dès qu’on arrive, les dauphins se réveillent d’un coup, pas comme les otaries qui émergent plus difficilement", souligne Jon Kershaw.
En captivité, les soigneurs du Marineland peuvent observer ces phases de demi-sommeil, notamment lors des périodes de surveillance de nuit lorsqu’un bébé est né chez les dauphins Tursiops du parc. "On les voit doucement dériver à la surface du bassin, surtout entre deux heures et cinq heures du matin", poursuit le responsable.
Une récente étude de neurobiologistes de l’université de Californie (UCLA) a montré que les jeunes dauphins, eux, restent éveillés 24 heures sur 24 durant leurs premières semaines. Les mères surveillent en continu les petits et ne dorment donc pas non plus. Un constat qui va à l’encontre des théories admises jusqu’à ce jour sur le sommeil et le développement des mammifères qui sont de gros dormeurs à la naissance.
Il faudra plusieurs mois pour que le bébé dauphin adopte le rythme de vie normal des cétacés, soit cinq à huit heures de sommeil par jour, et que la maman insomniaque puisse enfin s’accorder quelques moments de repos.
Cette adaptation écologique des mammifères marins est remarquable. L'évolution a dû choisir entre le dilemme de rester éveillé pour respirer ou de mourir en dormant. Chez la baleine globicéphale, certains dauphins d'eau douce ou de milieu marin et chez un sirénien (dugong), le sommeil est unilatéral. L'EEG d'un hémisphère présente des ondes lentes alors que l'oeil controlatéral est fermé, tandis que l'EEG de l'autre hémisphère présente une activité rapide caractéristique (et que l'oeil controlatéral est ouvert). En général, un épisode de sommeil unilatéral dure 20 à 30 minutes et vice versa. Ces animaux peuvent ainsi contrôler leur respiration avec l'hémisphère éveillé. Bien qu'ils présentent des signes de sommeil unilatéraux évidents au point de vue EEG, les dauphins peuvent continuer à nager et ils n'arrêtent jamais leurs mouvements.
Il n'a pas été possible de prouver l'existence de sommeil paradoxal chez les dauphins. Cependant, on peut se demander si des périodes de sommeil paradoxal unilatérales ne pourraient pas coexister avec un éveil controlatéral car les autres signes spécifiques du sommeil paradoxal pourraient ne pas apparaître chez ces animaux qui n'ont pas de mouvements oculaires. L'absence possible de sommeil paradoxal chez les cétacé représente une des énigmes les plus importantes de la phylogenèse du sommeil. Il ne semble pas que cela soit dû à la niche écologique où vit le dauphin puisque le sommeil paradoxal peut être présent chez certains phoques quand ils dorment, non seulement à terre mais aussi dans l'eau.

Auteur: Internet

Info:

[ assoupis ] [ songes ]

 

Commentaires: 0