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inconscient

Au bout du compte, l’être est tombé, dans la Métaphysique, au rang d’une valeur. Ceci nous est témoignage de ce que l’être en tant qu’être n’est pas reçu. Que nous dit cela ?
Qu’en est-il de l’être ? Il n’en est rien. Serait-ce là que s’annonce l’essence jusqu’alors voilée du nihilisme ?

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "Le mot de Nietzsche "Dieu est mort"" in Chemins qui ne mènent nulle part, page 312

[ hypostase ] [ partiel ] [ satisfaction creuse ] [ question ] [ monade classifiée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacuité

Appeler silence ce point où nous expérimentons notre référence à l’être, revient simplement à signifier que notre accès à la vérité est accueil d’une lumière qui ne vient pas de nous, et que toute notre sagesse consiste à savoir écouter les enseignements d’une vérité qui s’annonce sans nous contraindre.

Auteur: Rassam Joseph

Info: Le Silence comme introduction à la métaphysique, p 87

[ tacet ] [ vide ] [ néant créateur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

Sous nos yeux, le monde s’uniformise ; les moyens de télécommunication progressent ; l’intérieur des appartements s’enrichit de nouveaux équipements. Les relations humaines deviennent progressivement impossibles, ce qui réduit d’autant la quantité d’anecdotes dont se compose une vie. Et peu à peu le visage de la mort apparaît, dans toute sa splendeur. Le troisième millénaire s’annonce bien.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Extension du domaine de la lutte

[ ironie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillesse

Profite d’être jeune et innocente… Ça passe vite, tu sais. Un matin, tu te réveilles et tu te dis plus “Chouette, encore une belle journée qui s’annonce, qu’est-ce qui va m’arriver de bien ?”, tu te dis “Merde, il faut encore remettre ça aujourd’hui, qu’est-ce qui va encore me  tomber sur le coin de la gueule ?” Et là, tu sais que t’es passée de l’autre côté.

Auteur: Manchette Ludovic

Info: America[s]

[ souffrances ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nœud romanesque

C’est le bonheur bourgeois qui s’annonce. Mais quelque chose le retient de s’installer dans le bonheur bourgeois, dans l’amour et la sécurité matérielle. Quelque chose ! Ah ! Ah ! C’est tout le roman ce quelque chose ! Attention ! Il fuit sa fiancée et le bonheur. Elle le relance. Elle lui fait des scènes, scènes sur scènes. Des scènes de jalousie. Elle est la femme de toujours devant un homme nouveau… Elle le tue… 

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettre de présentation de Voyage au bout de la nuit à Gallimard, premier commentaire par lui-même (avril 1932), annonce la fin de son roman et les derniers jours de Robinson

[ moteur de l'intrigue ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

temps

Noble, grandiose, impeccable, chaque instant se forme, s’achève, s’effondre, se refait en un nouvel instant qui se fait, qui se forme, qui s’accomplit, qui s’effondre et se refait en un nouvel instant qui se fait, qui se forme, qui s’achève et se ploie et se relie au suivant qui s’annonce, qui se fait, qui se forme, qui s’achève et s’exténue dans le suivant, qui naît, qui se dresse, qui succombe et au suivant se raccorde, qui vient, qui s’érige, mûrit et au suivant se joint… qui se forme et ainsi sans fin, sans ralentissement, sans épuisement, sans accident, d’une perfection éperdue, et monumentalement.

Auteur: Michaux Henri

Info: L’Infini turbulent, extrait qui parle d’une expérience sous mescaline

[ perception ] [ LSD ] [ durée ]

 

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vieillesse

Il est minuit passé, et j’entends sur la ville dormante,

    Sourde et muette, frémir une rumeur ou un glas. –

O vieillard aveugle et voyant qui te dresses dans l’ombre,

    Lare divin, je le sens, tu me présages le deuil. –

Non ! mon cœur ne bat plus comme il eut coutume de battre ;

    Morts, les larmes, l’ivresse et le bonheur de languir ;

Quand je regarde le ciel, je m’y sens étranger – que de choses

    Cette vie glaciale, oh, m’a déjà enlevées ! –

Tant de choses aimées qui, jadis, dans mon sein frissonnèrent...

    Et mon matin est passé, puis le milieu de mes jours ;

Le soleil est moins chaud, et le soir déjà qui s’annonce

    Ouvre précocement l’éternité de la nuit.

Auteur: Küchelbecker Wilhelm Karlovitch

Info: La nuit, extrait 2, 1818. Trad André Markowicz

[ poème ]

 

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peuple

Deuxième surprise pour le visiteur, il observe cette attitude américaine heureuse et positive face à la vie. Sur les photographies, on remarque ce sourire des êtres, symbole d’une des principales forces des Américains. Il s’annonce aimable, conscient de sa valeur, optimiste et sans envie, alors que l’Européen estime les contacts avec les Américains innocents et agréables.

En revanche, l’Européen montre de l’esprit critique, une conscience forte de lui, une absence de générosité et d’entraide, il exige beaucoup de ses divertissements et ses lectures, par rapport aux Américains. Mais au bout du compte, il se révèle assez pessimiste.

L’agrément de la vie, le confort, tiennent une place importante aux États-Unis. On leur sacrifie de la fatigue, du souci et de la tranquillité. L’Américain vit davantage pour un but précis et pour l’avenir que l’Européen. La vie pour lui se présente comme un devenir, non comme un état. En ce sens, il est radicalement dissemblable du Russe et de l’Asiatique plus encore que de l’Européen.

Auteur: Einstein Albert

Info: "Comment je vois le monde", traduction de l’allemand par Maurice Solovine et Régis Hanrion, Flammarion, 2017, pages 170

[ description ] [ dissemblances ]

 

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archimagie

Quand le printemps s’annonce et que la conjonction astrale est favorable, c’est-à-dire lorsque la nature est toute gonflée du Spiritus mundi, l’Energie cosmique, l’alchimiste installe son laboratoire dans un lieu désert. Commence alors l’opération clé : la préparation de la matière. Elle consiste à mettre en contact deux substances antagonistes absolument pures, de préférence l’or et l’argent symbolisés par le soleil et la lune. […]
Après dissolution des corps, l’alchimiste obtient des sels qu’il cristallise pour les décomposer au feu et les dissoudre enfin par des acides. […] Au terme, on obtient une liqueur qui est enfermée dans l’ "œuf philosophique", qui est un ballon de cristal scellé hermétiquement. C’est la "chambre nuptiale" où va s’élaborer l’union du soufre et du mercure. […]
On la place au centre d’un four à trois étages, L’Athanor. Tout l’art du grand œuvre consiste alors à doser les quatre degrés de chaleur croissante donnant lieu aux "opérations" de cristallisation et de vaporisation signalées par l’apparition successive du noir, du blanc, du rouge et de leurs couleurs intermédiaires. Quand le produit est arrivé au rouge éclatant –symbolisé par le phénix, le pélican-, on brise l’œuf. On a alors la pierre philosophale, condensation énergétique du Spiritus mundi, l’Esprit du monde, l’alpha et l’oméga.

Auteur: Lobrichon Guy

Info: Dictionnaire de l'extraordinaire chrétien

[ transmutation ] [ hermétisme ]

 

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christianisme

Notre athéisme à nous [...] est lié à ce côté toujours se dérobant du je de l’autre.

Un autre qui s’annonce comme Je suis celui qui suis est de ce seul fait un Dieu au-delà, un Dieu caché, et un Dieu qui ne dévoile en aucun cas son visage. Dans la perspective précisément aristotélicienne, on pourrait dire que notre départ à nous est d’ores et déjà athée. C’est une erreur, mais dans cette perspective c’est strictement vrai, et dans notre expérience ça ne l’est pas moins. [...]

Réfléchissez au Je suis de Je suis celui qui suis. C’est bien là ce qui fait le caractère problématique de la relation à l’autre dans la tradition qui est la nôtre. [...] C’est dans la façon de poser les autres, les petits autres, dans la lumière de l’Autre dernier, absolu, que nous nous distinguons dans notre façon de morceler le monde, de le mettre en miettes. Les anciens l’abordaient comme quelque chose qui se hiérarchise sur une échelle de consistance de l’étant. Notre position met radicalement en cause l’être même de ce qui s’annonce comme étant être, et non pas étant.

A celui qui dit Je suis celui qui suis, nous sommes hors d’état de répondre. Que sommes-nous pour pouvoir répondre à celui qui suis ? Nous ne le savons que trop. Un étourneau [...].

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 452-453

[ rupture de continuité ] [ yhwh ] [ effet signifiant ]

 

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