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poésie

l’élément naturel du poème…


l’élément naturel du poème
est de s’effacer

jamais le poème n’est
a priori. C’est

l’immédiat immense

Auteur: Deleuze Gilles

Info: Le pli

[ résonance ]

 

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information

À la base de toute vocation de journaliste, se trouve un certain renoncement à l’affirmation de soi. Être journaliste, c’est-à-dire observateur, c’est d’abord accepter de s’effacer.

Auteur: Schneidermann Daniel

Info: Du journalisme après Bourdieu

[ intégrité ] [ transparence ]

 

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question

Je songe quelquefois à la vitesse à laquelle nos différences s’effaceraient si nous devions affronter une menace extraterrestre venue d’un autre monde. (...) Et, je vous le demande, cette force extraterrestre n’est-elle pas déjà parmi nous ?

Auteur: Reagan Ronald

Info: Discours à l’ONU, 21 septembre 1987

[ humanité ] [ solidarité ] [ entente ]

 
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postérité

Les écrivains meurent. Leurs livres restent. Un temps. C’est à leurs lecteurs de les faire vivre et d’en perpétuer le souvenir, de transmettre leur sens, une trace, un sillage, qui tôt ou tard semble s’effacer mais qui subsiste, d’esprit en esprit, à travers la communauté de ceux qui tentent de demeurer humains

Auteur: Klein Gérard

Info: Hommage à son ami Michel Jeury

[ humanité ] [ écriture ]

 

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résumé

[Michel Foucault] se fendit de la même provocation universitaire chic, à la fin des Mots et des choses, en professant que l’homme s’effacerait de l’Histoire de la pensée comme problème philosophique, pour ensuite ne proposer, dans tous ses livres, qu’une anthropologie généralisée, géniale et novatrice, des pratiques discursives et des marges épistémologico-politiques.

Auteur: Belhaj Kacem Mehdi

Info: Dans "Après Badiou", page 168

[ contradiction ]

 
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vieillir

Il leva les yeux et aperçut son reflet sur le verre fumé foncé de sa bibliothèque: des fils d’argent dans ses cheveux, des bouffissures sous les yeux, son front qui commençait à se rider... Jamais plus ces marques de l’âge ne s’effaceraient. Elles ne feraient que s’aggraver et proliférer, nouveaux hiéroglyphes d’une jeunesse perdue, inscrites d’une manière indélébile sur son visage et sur son corps avec le passage des années.

Auteur: Grimwood Ken

Info: Replay

[ dégradation ]

 

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censure

L’histoire de ces quinze ou vingt dernières années, à Cordicopolis, est celle de l’éradication, plus ou moins consciente et violente, du principe de contradiction (alternative, pouvoir des oppositions, prestige des antithèses, choix des possibles), plus largement de toute négativité et de toute possibilité d’exprimer cette négativité, au profit (et parce qu’il faut bien, comme disait Kojève, que l’homme puisse faire semblant de continuer à s’opposer à lui-même et aux autres) d’une sorte d’ "autonégativité intersubjective" qui est la négativité de remplacement d’une période béate, par ailleurs, de sentir s’effacer les "identités".

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page XV

[ consensus ] [ unilatéralité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

progressisme

Sous l’Empire encore il fallait pour venir de Calais à Paris acquitter trente-quatre droits différents. Péages, barrières douanières intérieures. Le libéralisme économique est encore loin de ses débuts. Les embryons des syndicats sont persécutés. On considère la limitation des heures de travail comme une atteinte à la liberté de ce même travail. Nuit des siècles… En 1848, on pensait encore qu’un journal était un véhicule de vérité. Avec la possibilité pour tous d’apprendre à lire, allaient s’effacer les malentendus entre les classes et la domination de l’homme sur l’homme. Ouvrez une école, vous fermez une prison. L’enseignement devait supprimer le crime comme la conscription généralisée devait rendre les guerres impossibles. En 1866, le premier congrès de l’Internationale socialiste vote unanimement en faveur de l’armement du peuple et de son instruction militaire. Un autre temps, vraiment où on pouvait imaginer avec simplicité que la véritable mère du malheur s’appelait l’ignorance.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 62

[ socialisme ] [ humanisme ] [ espoirs ]

 

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évolution sémantique

A l’époque du Nouveau Testament, c’est-à-dire aux environs du 1e siècle, le mot dogma présente, dans la langue grecque de la révélation, deux sens principaux : le sens juridique de décret (Luc, II, 1) qui a tendance à s’effacer, et le sens d’opinion, le plus fréquent [...]. [...]

La première attestation de dogma au sens de décret conciliaire, mais sans spécification doctrinale explicite, se rencontre dans les Actes des Apôtres (XVI, 4) pour désigner les décisions du Concile de Jérusalem [...]. [...] Chez Clément d’Alexandrie et chez Origène, le terme désigne l’ensemble de l’enseignement chrétien. Au IVe siècle et surtout au Ve, le sens se spécialise et commence à s’appliquer aux "seules vérités qui sont l’objet de la foi, et qui sont nettement distinguées des lois ou obligations enseignées par la révélation chrétienne". [...] Il faut cependant conclure que "c’est au XVIIIe siècle seulement que les documents ecclésiastiques emploient le mot dans son sens moderne strict ; encore parlent-ils des dogmes ou de tel dogme, non du dogme, comme on le fait depuis le XIXe siècle" [Yves Congar, La foi et la théologie, page 55]. Ainsi, et bien qu’on ne puisse mettre en doute l’importance et l’aprêté des discussions terminologiques au cours des premiers siècles, on doit constater que l’accentuation du caractère limitatif et contraignant des définitions précisément dites "dogmatiques" est chose fort tardive dans l’histoire du christianisme occidental.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 106-107

[ historique ] [ signification ] [ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nocturne

L’impénétrable obscurité enserrait le navire de si près qu’il semblait qu’en allongeant la main par-dessus bord on pourrait toucher quelque substance surnaturelle. Cela produisait un effet de terreur inconcevable et de mystère inexprimable. Les rares étoiles au ciel jetaient une lumière indistincte sur le navire seul, sans le moindre miroitement sur l’eau, sous forme de rais séparés perçant une atmosphère transformée en suie. C’était une chose que je n’avais jamais vue auparavant, et qui ne donnait aucune indication sur la direction d’où viendrait n’importe quel changement, comme une menace se refermant sur nous de toutes parts.

Il n’y avait toujours personne à la barre. L’immobilité de toutes choses était absolue. Si l’air était devenu noir, rien ne prouvait que la mer ne fût pas devenue compacte. Il ne servait à rien de regarder dans une direction quelconque, à la recherche du moindre signe, en spéculant sur la proximité de l’instant critique. Le moment venu, l’obscurité submergerait silencieusement la faible clarté des étoiles tombant sur le navire, et la fin de toutes choses viendrait sans un soupir, un mouvement ou un murmure quelconque, et tous nos cœurs cesseraient de battre comme des pendules que l’on n’a pas remontées.

Il était impossible de se débarrasser de ce sentiment d’irrévocabilité. La quiétude qui m’envahit était comme un avant-goût d’annihilation. Elle m’apporta une sorte de réconfort, comme si mon âme s’était soudainement résignée à une éternité d’immobilité aveugle.

Seul l’instinct du marin survivait entier à ma dissolution morale. Je descendis l’échelle vers le gaillard d’arrière. La lueur des étoiles sembla s’effacer avant que j’atteignisse ce point, mais quand je demandai calmement : "Vous êtes là, garçons ?" mes yeux distinguèrent des formes obscures qui se dressaient autour de moi, très peu nombreuses, très indistinctes ; et une voix parla : "On est tous là, capitaine." Une autre rectifia anxieusement :

"Tous ceux qui peuvent être bons à quelque chose, capitaine."

Les deux voix étaient très calmes et assourdies, sans caractéristique particulière d’empressement ou de découragement. Des voix très prosaïques. "Nous devons essayer de carguer la grand-voile", dis-je. Les ombres s’écartèrent de moi sans un mot. Ces hommes étaient les fantômes d’eux-mêmes, et leurs poids sur un cordage ne pouvait être plus que le poids d’une poignée de fantômes. En vérité, si jamais voile fut carguée par la force pure de l’esprit, ce dut être cette voile-là, car à proprement parler, il ne restait pas suffisamment de muscles pour cette tâche à bord du navire, et à plus forte raison dans notre misérable groupe sur le pont. Bien sûr, je mis moi-même la première main à l’ouvrage. Ils errèrent faiblement après moi d’un cordage à l’autre, haletant et trébuchant. Ils peinèrent comme des Titans. Il nous fallut une heure au moins, et tout ce temps l’univers noirci ne produisit aucun son. 

Auteur: Conrad Joseph Teodor Korzeniowski

Info: La ligne d'ombre. Chapitre V. Trad de l’anglais,  Florence Herbulot.

[ maritime ] [ équipage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel