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guerre

L'obus en éclats

Fait jaillir du bouquet d'arbres

Un cercle d'oiseaux

Auteur: Sabiron Georges

Info:

[ haïku ]

 

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haïku

Flaque d'eau sans un pli.
Le coq qui boit et son image
Se prennent par le bec.

Auteur: Sabiron René

Info:

[ miroir ]

 

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étymologie

Pendant la guerre de 1870, les fantassins bretons réclamaient davantage de pain et de vin à leurs officiers pour mieux botter le cul aux Prussiens. Ces soldats ne parlaient pas français. Et c’est en breton qu’ils revendiquaient du bara frais et des pichets de gwin.

Ils scandaient Bara ! Gwin ! Bara ! Gwin ! prêts à mettre la crosse en l’air.

— Cessez de baragouiner ! hurlaient les gradés.

Depuis Napoléon III la formule était restée. Et le mépris qui va avec.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: L'Enragé

[ sabir ] [ homophone ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réfléchir

Le refus de l’autorité devenant l’autorité des temps sans autorité ne me convient pas. Déconstruire la prison, oui ; mais pas pour transformer le coupable en victime. Déconstruire l’école, oui ; mais pas pour transférer le pouvoir à l’enfant-roi. Déconstruire la phallocratie, oui ; mais pas pour légitimer l’abolition des sexes. Déconstruire l’art classique, oui ; mais pas pour que n’importe quoi devienne œuvre d’art. Déconstruire la famille, oui ; mais pas pour que les parents se comportent comme des enfants. Déconstruire la philosophie, oui ; mais pas pour qu’elle devienne un sabir d’autistes. Déconstruire la politique, oui ; mais pas pour qu’elle devienne le champ d’action des communicants.

Auteur: Onfray Michel

Info: In "La chronique mensuelle de M O, Nov 2014 – N° 114" - http://mo.michelonfray.fr/

[ mettre en question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

communautés orales

Mais alors, quelle définition peut-on donner d'une langue ? D'autres termes désignent une façon de communiquer, comme idiome, patois, dialecte, sabir, pidgin ou créole. En quoi se distinguent-ils du terme "langue" ? Le terme de base est l'idiome, système de communication orale développé par une communauté, sans autre forme de précision. Un patois est un idiome utilisé dans un territoire de taille limitée ou par seulement une partie de la population d'un territoire. Un dialecte est un patois qui, en plus de la forme orale, possède aussi une forme écrite. Une langue est un dialecte qui a réussi, c'est-à-dire qui s'est imposé comme la forme de communication officielle d'un pays entier. Une langue possède ainsi un caractère politique et joue notamment un rôle administratif.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ?

[ hiérarchisées ] [ émergence ] [ généralisations ] [ uniformisation ] [ politiquement correct ] [ conventions officielles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

superficialité

Notre époque nihiliste se caractérise, entre autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens qui n’abordent plus le monde qu'en pantins manichéens tout juste capables de dire : je like ou je nique...

On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu'on adore ou qu'on vomit, disons-le dans le sabir du jour : qu'on kiffe ou qu'on invite à "manger ses morts".

C'est le degré zéro de l'humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire : on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait à cette transformation de l'homme en ténia.

Auteur: Onfray Michel

Info: Foutriquet

[ internet ] [ irréflexion ] [ PNL ] [ culture de la pulsion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réformisme langagier

Certains de nos dirigeants politiques accompagnent l’affront fait à la langue. Parfois, ils essaient d’imiter la langue supposée de ceux dont ils briguent les suffrages : “Le président, il doit faire peuple, because le peuple, il redonde le sujet.” D’autres fois les techno-managers usent d’un mélange de sabir faussement canaille, de volapük cyber-mercantile, de globish planétaro-débile, de cette hideuse langue d’affaires destinée à la rencontre d’une plante verte avec une machine à café (les deux totems de la “stareteup”). Cela donne : “Il faut gérer le copartage pour un futur plus juste.” Et voilà qu’aujourd’hui, avec une autosatisfaction inouïe, des technos, persuadés que la Terre a attendu leur venue au monde pour commencer sa rotation, voudraient transformer la langue.

Il faut se représenter la confiance qu’ils ont en eux, ces “gestionnaires du monde qui change”, pour s’en prendre à la langue française, vieille dame punk. Imaginons la scène: ils se lèvent le matin, se regardent dans la glace et se disent : “Je vais réformer la langue, fleurie par Marie de France, stabilisée par les Valois, soulevée par Rabelais, solennisée par Racine, déliée par Marivaux, polie par Montesquieu, enluminée par Hugo, illuminée par Rimbaud, stratosphérisée par Breton, électrocutée par Céline, solarisée par Camus, évangélisée par Mauriac – je vais la réinventer totalement, moi, Mme Michu de l’écriture inclusive et moi M. Jourdain de la vigilance lexicale.” Quel culot !

Vous remarquerez qu’à leur arrogance de tripatouilleurs·ses et de précieux·ses ridicules s’adjoint une tristesse climatique d’expression, une platitude géologique, une timidité acnéique devant “l’hénaurme” flaubertien, une crainte de ce qui dépasse, de ce qui pue, de ce qui saigne et qui glougloute, de ce qui éructe, une impossibilité en somme de jouir et d’accueillir les turbulences de la langue quand elle tressaute, quand elle divague du châtié à l’ordurier, de l’imparfait du subjonctif aux insultes de grand chemin. L’inclusif ! Mais ne serait-ce pas qu’ils seraient en train de nous les briser grave ces Trissotin·e·s ?

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Figaro du 3 décembre 2021

[ orgueilleux ] [ aplanissement ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson