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déception
Il est plus de chagrins, sachez-le, en amour
que de feux dans le ciel étoilé.
Auteur:
Hadewijch d'Anvers
Années: 121? -
Epoque – Courant religieux: Moyen âge
Sexe: F
Profession et précisions: mystique et poétesse
Continent – Pays: Europe - Belgique
Info:
Ecrits mystiques des béguines
[
désillusion
]
sexualité
En aigle transformé, ce fut aisé pour Zeus
D'approcher Ganymède. Et métamorphosé
En cygne, il éblouit la radieuse Hélène ;
Ainsi, de ce désir dédoublé qui nous mène
Nous n'avons qu'à choisir :
Quant à moi, sachez-le, des deux j'aime à jouir !
Auteur:
Dioscoride
Années: -0250 av. J.-C.
Epoque – Courant religieux: grèce antique
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - Grèce
Info:
La double volupté. Aussi attribué à Posidippe de Pella
[
bisexuel
]
beaux-arts
L'art souffre dès lors que des gens veulent payer pour. Plus vous avez besoin d'argent plus les gens vous diront quoi faire et moins vous aurez de contrôle. Plus vous avalerez de saloperies. Et moins cela apportera de joie. Sachez-le et tenez en compte.
Auteur:
Macleod Hugh
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: ?
Info:
How To Be Creative
[
perverti
]
vulgarité
Le pilote, un Québécois customisé aztèque amorça un savant virage... Il faut se rendre à l'évidence que le virage fut amorcé avec 250 tonnes de kérosène dans les réservoirs du zinc, 2,5 litres de Johnny Skywalker dans les intestins du pilote et 25 ml de sperme dans les joues de l'hôtesse de l'air ; autant avouer, qu'à ce stade, la manoeuvre participait de l'exploit... A califourchon sur le fauteuil en cuir, ce témoin immémorial du génocide bovin, Darla agita son popotin dont la fine fente feignait le feulement de ce félin finaud, le caracal, qui se nourrit, sachez-le, boys and girls, de caracolants caraculs. Tout n'est toujours qu'une sombre histoire de caracul.
Auteur:
Ramonet Yves pseudo
Années: 1962 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Aux morsures millenaires
[
fesse
]
[
aviation
]
bon sens
Sachez-le tout d'abord, mon opinion est qu'il ne peut y avoir d'amitié qu'entre gens de bien; je ne prends pas le mot dans un sens trop radical comme le font ces philosophes qui développent à ce sujet des considérations subtiles; peut-être ont-ils raison, mais ce qu'ils disent n'a guère d'application à la vie, car ils nient qu'à moins d'être un sage on puisse être homme de bien. Je le veux bien, mais par sagesse ils entendent une perfection que nul mortel n'a jamais possédée, tandis que nous, nous avons en vue des mérites adaptés à la pratique de la vie ordinaire et non une perfection qui n'existe que dans l'imagination ou qui n'est qu'un idéal inaccessible.
Auteur:
Cicéron
Années: -0106 - 0043 av. J.-C.
Epoque – Courant religieux: Empire romain
Sexe: H
Profession et précisions: avocat, politique
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
[
fraternité
]
[
pragmatisme
]
éloge
Une fois le silène ouvert, avez-vous une idée de toute la sagesse dont il regorge, ô buveurs mes amis ? Sachez-le : qu’on soit beau ne l’intéresse pas, il méprise cela à un point incroyable, comme aussi de savoir si l’on est riche ou si l’on possède tel avantage que la plupart jugent enviable. Pour lui, tous ces biens n’ont aucune valeur, et nous ne sommes rien à ses yeux, je vous l’assure. Il passe toute sa vie à faire le naïf, à plaisanter avec les gens. Mais quand il est sérieux et que le silène s’ouvre, je ne sais si quelqu’un a vu les images fascinantes qu’il contient. Moi, je les ai vues déjà, et elles m’ont paru si divines, et précieuses, et parfaitement belles, et extraordinaires, qu’il me fallait en un mot exécuter toutes les volontés de Socrate.
Auteur:
Platon
Années: -0428 -0348 av. J.-C.
Epoque – Courant religieux: Grèce antique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, écrivain penseur
Continent – Pays: Europe - Grèce
Info:
Discours d'Alcibiade à propos de Soscrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 216 e
[
portrait
]
[
fascination
]
[
détachement matériel
]
[
pouvoir
]
utopie
Mon Dieu, faites qu'il pleuve tous les jours, à peu près de minuit à trois heures du matin, mais que ce soit une pluie lente et tiède, afin que la terre puisse bien s'imbiber ; qu'il ne pleuve pas sur la lavande et toutes les autres plantes qui Vous sont connues, dans Votre infinie bonté, comme des plantes amies de la sécheresse ; si Vous voulez, je vous en écrirai la liste sur un bout de papier ; et que le soleil brille toute la journée, mais pas partout (par exemple pas sur les rhododendrons), et qu'il ne soit pas trop ardent ; qu'il y ait beaucoup de rosée et peu de vent, une quantité raisonnable de vers de terre, pas de pucerons ni de limaces, pas de moisissures, et que, une fois par semaine, il pleuve du purin étendu d'eau et de la fiente de pigeon. Amen" Car, sachez-le, il en était ainsi au paradis terrestre ; sinon, ça n'aurait pas si bien poussé là-bas, voyons.
Auteur:
Capek Karel
Années: 1890 - 1938
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Tchékoslovaquie
Info:
L'Année du jardinier, p.79
[
Eden
]
couple
Bordeaux, le 2 juillet 1933
Le mariage, mon cher ami, est un étrange état. On avait des amis : on les oublie ; des habitudes : on les abandonne. On avait avec la vie, avec les êtres, mille confrontations : on n'a plus pour se mirer que ce miroir sentimental qu'est l'épouse. Et ce n'est pas assez encore : il faut qu'on se plaise à cet agréable servage. On rencontre une femme ; on découvre qu'on l'aime ; qu'on est aimé. On juge la vie désormais, sans elle, bien médiocre. On se promet de lui consacrer tous ses jours. On se gorge d'égoïsmes. On croit avoir découvert le secret du bonheur. On s'en vante. On n'a plus de relations qu'avec l'absolu, de rapports qu'avec les rêves. Et cela dure des années... Puis un jour, sans avertissement, sans présage, soudainement on sent une résistance. Le destin jusqu'ici complice, se met à trahir. La maladie dissocie le couple. Et le malheur avec son aigre visage apparaissant, chasse un trop fragile bonheur. On voudrait alors avoir auprès de soi quelqu'un qui sût vous porter aide. Mais on a fait le vide. Rien de plus seul qu'un homme marié si sa femme vient à lui manquer. Que la solitude soit si décevante, certes, on ne le supposait pas. On ne se doutait pas à quel point préserve la vie à deux. Ma femme si du moins son état n'inspire plus aujourd'hui trop d'inquiétude, a été, sachez-le, très gravement malade.
Auteur:
Guérin Raymond
Années: 1905 - 1955
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Zobain
[
pensée-d'homme
]
[
isolement
]
[
dépendance
]
poème
Ils s'aimaient.
Ils souffraient, éblouis, lèvres bleuies dans le petit matin,
lèvres qui émergeaient de la nuit dure,
lèvres fendues, le sang, le sang, mais où?
Ils s'aimaient dans un lit navire, moitié lumière, moitié nuit.
Ils s'aimaient comme les fleurs les épines profondes,
cette gemme amoureuse d'un jaune tout nouveau
quand les visages tournent, mélancoliquement,
tournelunes qui brillent au baiser qui se pose.
Ils s'aimaient dans la nuit lorsque les chiens profonds
palpitent sous la terre, quand les vallées s'étirent
comme des flancs archaïques qui se sentent flattés :
caresse, soie et main, lune qui vient toucher.
Ils s'aimaient d'amour fou dans le petit matin,
entre les dures pierres compactes de la nuit,
dures comme les corps que les heures ont glacés,
dures comme un baiser, rien que dent contre dent.
Ils s'aimaient en plein jour, plage multipliée
la caresse des ondes monte des pieds aux cuisses
et les corps se relèvent de la terre et flottant ...
Ils s'aimaient en plein jour, sur la mer, sous le ciel.
Perfection de midi. Ils s'aimaient si intimes,
mer si haute et si jeune, immense intimité,
la vie est solitude, les horizons lointains
soudés comme des corps solitaires et chantants.
Et s'aimant. Ils s'aimaient comme la lune luit,
comme cette mer ronde appliquée au visage,
éclipse douce d'eau, la joue qui s'obscurcit,
où des poissons dorés évoluent sans musique.
Jour, nuit, soleils couchants, petits matins, espaces,
ondes jeunes, anciennes, fugaces, perpétuelles,
mer ou terre, navire, couche, plume, cristal,
métal, musique, lèvre, silence, végétal,
monde, calme, leur forme. Ils s'aimaient, sachez-le.
Auteur:
Vicente Aleixandre
Années: 1898 - 1984
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - Espagne
Info:
La destruction ou l'amour, Ils s'aimaient
[
couple
]
sauveur
Soleil fanfaron tes tiédeurs m’indifférent – bonjour, à plus tard !
Tu n’éclaires qu’en surface : moi, surface comme abîme je les transperce !
Dis-moi Terre ! On dirait que tu attends quelque chose de mes mains,
Dis-moi, vieille toque, qu’escomptes-tu ?
Vous, femmes et hommes, j’aimerais tellement vous dire mon amour et c’est impossible !
Tellement vous dire cette chose en moi et en vous, et c’est impossible !
Tellement vous faire sentir cette fièvre en moi, ce battement de mes nuits et mes jours !
Sachez-le, je ne dispense ni leçons ni charité médiocre,
Quand je donne c’est moi-même que je donne, sans hésiter.
Toi l’impotent, qui branle des rotules,
Enlève-moi ce foulard autour des joues que je t’injecte du remontant dans le gosier,
Ouvre grand les paumes, relève le rabat de tes poches,
Allez pas de chichis, j’ai dit, j’ai des réserves inépuisables,
Tout ce qui est à moi j’en fait cadeau.
Peu m’importe qui tu es, pour moi là n’est pas l’essentiel,
Ce que tu feras ou seras viendra seulement de ce que je t’inculquerai.
Sur l’esclave des champs de coton, le nettoyeur de toilettes, je me penche,
Leur applique un baiser familial sur la joue droite.
Passe serment au fond de mon cœur de ne jamais les renier.
Les femmes mûres pour la grossesse je leur fais des enfants deux fois plus forts, deux fois plus vifs
(A l’heure qu’il est j’éjacule le sperme de républiques mille fois plus arrogantes).
Y a-t-il un moribond, vite je me hâte, vite je tourne la poignée de la porte,
Repousse les draps au bout du lit,
Renvoie chez eux prêtre et médecin.
Je passe mes bras autour de l’affaibli, avec ma volonté de fer je le redresse,
Tiens, prend mon cou, désespéré,
Je jure que tu ne sombreras pas ! suspends tout ton poids à mes épaules !
Mon souffle conquérant te dilate, flotte ! Je suis ta bouée,
D’une force en armes j’investis la moindre de tes chambres,
Ils sont mes amants, mes négateurs de tombes.
Tu peux dormir – nous monterons la garde toute la nuit eux et moi,
Doute ni décès ne s’essaieront à t’atteindre,
Tu es dans mon étreinte, remis en ma possession,
Et lorsque à l’aube tu renaîtras tu verras de tes propres yeux ce que je dis.
Auteur:
Whitman Walt
Années: 1819 - 1892
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 121-122
[
surhomme
]
[
vitalité conquérante
]