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femmes-par-hommes

Le plaisir sexuel féminin est parait-il plus fort que chez les hommes, pourtant les dames semblent moins dépendantes de lui. Le voient-elles avec plus de distance, plus sacralisé ?

Auteur: Mg

Info: février 2017

[ question ] [ sacré ]

 

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idéalisation

Les surréalistes, Breton en tête, ont souvent sacralisé la femme en qui pour eux — Péret mis à part — pourrait sembler s'être réfugiée l'essence du religieux jusqu'en ses manifestations superstitieuses : Nadja, à ce point de vue, est livre initiatique.

Auteur: Stétié Salah

Info: Le nibbio, p.130

[ femmes-par-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

Europe

La nouvelle capitale de l'empire ottoman qu'est Istanbul à la fin du XVe siècle fourmille de dialectes et langues - arménien, grec populaire ou lettré, turc, langues slaves balkaniques, albanais - parlés par la population musulmane, chrétienne, et bientôt juive, avec l'arrivée des Sépharades chassés d'Espagne en 1492 et porteurs de leur dialecte judéo-latin. Mais à ces langages de la maison, de la rue, des minorités, se superpose dans les usages courtois et auliques l'utilisation combinée d'un turc osmanlï* en voie d'affinement littéraire rapide, d'un persan de cour qui l'influence et le double dans les registres poétiques et administratifs, et de l'arabe coranique, sacralisé, qui les irrigue tous deux de son empreinte conceptuelle et stylistique.

Auteur: Boucheron Patrick

Info: Histoire du monde au XVe siècle *langue officielle de l'Empire ottoman

[ cosmopolitisme ] [ langage ] [ islam ]

 

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abandon

Plus le statut de l’enfant est sacralisé, plus le vécu enfantin est déclaré déterminant, plus se développe, en regard des responsabilités écrasantes qui en résultent, un discours affirmant qu’assumer au mieux ces responsabilités consiste à intervenir le moins possible. Le respect de la liberté et des droits, le sujet auto-fondé sont de merveilleux antidotes au fardeau qui risquait d’écraser, transformé de plomb en plume. Là encore, sous les généreuses protestations, se perçoit cette petite voix : qu’ils se débrouillent tout seuls.
Le retournement dans les poussettes le murmure à sa manière. On prétend œuvrer pour le bonheur des enfants. Mais, dans les poussettes ainsi conçues, ils ne sourient plus. A qui, à quoi adresseraient-ils leurs sourires ? Au monde ? De là où ils le découvrent, il n’y a pas de quoi rire. Au ras du sol, sans regard pour les rassurer, ils jouent le rôle d’étrave pour fendre la foule, pour frayer un chemin à travers la circulation urbaine. Impossible de parler. Et si jamais une souffrance ou un tourment s’emparent d’eux, ils pleurent dans le vide, sans aucun visage pour seulement réfléchir leur chagrin.

Auteur: Rey Olivier

Info: Dans "Une folle solitude", pages 300-301

[ cadre formateur ] [ responsabilité ] [ parents-enfants ] [ éducation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

identité

Pour  J-P Winter, la vague de dysphorie de genre qui frappe les adolescents est une épidémie facilitée par l’effacement de l’autorité – parents, profs, médecins… Face à la parole sacralisée, il est interdit d’interdire. Mais si écouter un enfant est une chose, le croire en est une autre.

GM : - Les sciences sociales et après elles la politique se sont saisies de la question du genre à partir des années 1980-1990 comme s’il s’agissait d’une nouveauté radicale. Les tensions entre les rôles sociaux (le genre) et la biologie (le sexe) ne sont-elles pas aux origines de la psychanalyse ?

JPW : -. Bien sûr ! Et ce depuis Freud, le premier à avoir théorisé le fait que le sujet quel qu’il soit n’est pas nécessairement adapté à son anatomie. Il a réfléchi à la question sous l’angle de la bisexualité psychique en postulant qu’être d’anatomie homme ou femme ne signifie pas que, psychiquement, on se range mécaniquement du côté masculin ou du côté féminin. Il peut y avoir une distorsion entre les deux. C’est d’ailleurs très souvent le cas, et accepter que, selon la formule qu’il emprunte à Napoléon, "l’anatomie, c’est le destin" demande une maturation. On ne rejoint pas son "destin" d’un coup de baguette magique. La réalité reste le socle biologique. Quand la distorsion est spectaculaire, le sujet peut être amené à se fabriquer une réalité de substitution, et c’est là que les choses se compliquent.

- Comment ?

- Je pars de Freud ainsi que de travaux pionniers de Robert Stoller qui travaille sur les premiers cas de transsexualité (Sexa and Gender: On the Development of Masculinity and Femininity, et Sex and Gender: the Transsexual Experiment, tous deux publiés en 1968). C’est à lui que l’on doit la première théorie du genre, qui affirme que le sexe et la sexualité ne sont pas la même chose. Le sexe, ce sont les chromosomes XX ou XY. La sexualité, c’est le fait que vous êtes un homme pour une femme, un homme qui "sait" qu’il y a des femmes. Stoller dit qu’il y a un substrat biologique à la certitude de ne pas être né dans le bon corps et que dans certains cas très limités, c’est ce qui conduit à conduit à un malaise que l’on appelle dysphorie de genre.

- Y a-t-il un fondement biologique dans ces cas ?

Oui, mais c’est très rare. On ne peut pas penser la sexualité indépendamment du fait qu’il va falloir, dès les premiers mots, peut-être même dès la naissance, faire l’homme ou faire la femme. Je choisis mon expression à dessein. Il n’y a pas d’essentialité de l’homme ni d’essentialité de la femme. Les extrêmes essentialisent l’homme. Ainsi, si on est d’anatomie homme et qu’on se "sait" être une femme, on demandera à la chirurgie de faire en sorte de conformer l’anatomie à cette réalité-là qu’on "connaît". Mais la majorité des gens, pour l’instant en tout cas, sont poussés à "faire" l’homme ou la femme auquel la biologie les arraisonne, à faire semblant. Cela s’appelle la parade.

Pourriez-vous donner des exemples ?

- Chez les femmes, par exemple, c’est le maquillage, c’est la séduction, sachant qu’il y a toujours un coin de notre psychisme où nous savons que nous nous identifions à un discours convenu qui varie dans le temps et dans l’espace.

Les enfants, j’en ai connu beaucoup, dans leur premier âge, qui jouent avec cela, c’est-à-dire qu’ils cherchent. Un petit garçon, par exemple, peut dire "Moi, je suis une fille" et se déguiser en fille. Cela ne veut pas dire qu’il y croit, mais cela signifie qu’il essaie d’explorer un mode de jouissance qui n’est pas le sien. Mais cela dit aussi qu’il teste son entourage sur le mode du "est-ce que vous me croyez si je vous dis que je suis une fille ?". Et la réponse sera très importante.

- Quand vous dites "enfants", vous pensez aussi aux adolescents ?

Oui ! La période de l’adolescence, c’est le retour de ce qui a été mal assimilé dans l’enfance, qui se métabolise. L’adolescence est le temps d’un immense travail psychique, où on renoue avec les expériences du début de la vie. Dès lors que ces enfants sont identifiés à leur parole, le résultat sera que leur imagination – c’est vraiment, le cœur de la problématique –deviendra la norme du réel. C’est valable dans les histoires de transsexualité, mais aussi dans toutes les affaires de wokisme et dans les théories du complot de manière générale. Le seul fait que j’imagine quelque chose fait que ça devient réel. Je suis un garçon anatomiquement homme, j’imagine que je suis une fille, et la réalité devient cela, c’est mon réel. Et donc je vais demander à la chirurgie de faire advenir mon réel, ma conviction absolue, qui veut que si j’ai l’apparence d’un garçon, en fait je suis une fille. Ce réel-là, qui est mon imaginaire, l’emporte sur mon corps (...) 

Auteur: Winter Jean-Pierre

Info: Interview de Gil Mihaely sur Causeur le 28 mai 2022. "Transgenres. Il faudrait peut-être aussi écouter les gens qui reprochent à leurs parents de les avoir crus"

[ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste