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serial killer

Les forces de l'ordre classent les meurtriers sur une échelle de 1 à 25, qui va de l'opportuniste naïf jusqu'au tueur sadique, organisé et calculateur.
Ce que personne ne sait - hormis les membres d'un groupe d'élite anonyme chargé de traquer les criminels les plus dangereux du monde et dont les identités ne figurent dans aucun répertoire -, c'est qu'une nouvelle catégorie de meurtrier est en passe d'apparaître. Un seul homme y correspond.
Sa Cible: n'importe qui.
Son mode opératoire: n'importe lequel.
Son surnom: Sqweegel.
Sa Classification: Niveau 26.

Auteur: Zuiker Anthony E.

Info: Level 26

[ hiérarchie ]

 

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tueur

- Mon père installait des pièges dans le jardin contre les écureuils, les taupes, ce genre de bêtes, et chaque matin mon boulot c'était d'en faire le tour et de défoncer avec une pelle tout ce qui n'était pas encore mort. A l'âge de sept ans, j'ai commencé à les découper pour voir à quoi elles ressemblaient à l'intérieur, mais j'ai arrêté quand je me suis mis à étudier les tueurs en série. Vous avez entendu parler de la triade Macdonald ?
- Trois caractéristiques qu'ont en commun 95% des tueurs en série, répondit-il. Enurésie nocturne, pyromanie et cruauté envers les animaux. Effectivement, tu présentes les trois, je le reconnais.

Auteur: Wells Dan

Info: Je ne suis pas un serial killer, p.36-37

[ série ] [ triade ] [ symptôme ] [ sadique ]

 

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conseil parental

"Combien de fois faudra-t-il vous répéter qu’on ne laisse pas la queue d’une casserole dépasser de la plaque chauffante ? Danger Bébé ! Crac ! Pouac ! Oulala ! Foutu ! Brûlé ! Carbonisé !" Une grosse psychologue pour enfants est venue couronner l’émission. Il existait, a-t-elle raconté, deux catégories de parents : les surprotecteurs d’un côté, les aménageurs de l’autre. Sa préférence, c’était visible, allait à la seconde catégorie. "Pouac les surprotecteurs ! Crapoto ! A la poubelle les surprotekts ! Maniaques dégueulasses handicapants ! Sadiques par retour de bâton ! Fragiliseurs basta chiotte ! Pervers déresponsabiliseurs !" Elle s’agitait beaucoup, en parlant, derrière la vitre, sur l’écran, comme un frelon pris au piège.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" page 157

[ caricature ] [ éducation ] [ état protecteur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

atroce

Ce ne fut pas pour apaiser leur douleur, ni même pour se concilier leurs victimes, que les soldats allemands organisèrent la musique dans les camps de la mort.
Ce fut pour augmenter l'obéissance et les souder tous dans la fusion non personnelle, non privée, qu'engendre toute musique.
Ce fut par plaisir, plaisir esthétique et jouissance sadique, éprouvés à l'audition d'airs aimés et à la vision d'un ballet d'humiliation dansé par la troupe de ceux qui portaient les péchés de ceux qui les humiliaient.
Ce fut une musique rituelle.
Primo Levi a mis à nu la plus ancienne fonction assignée à la musique. La musique, écrit-il, étant ressentie comme un "maléfice". Elle était une "hypnose du rythme continu qui annihile la pensée et endort la douleur".

Auteur: Quignard Pascal

Info: La haine de la musique

[ beaux-arts ] [ camp de concentration ]

 

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interaction

(...) ce qu'a fait Watson, dans une procédure qui, si l'on pense qu'elle s'apparente à l'examen, devrait conduire les malades chez un tortionnaire sadique plutôt que chez leur médecin : il a retiré au rat ses yeux, son bulbe olfactif et ses vibrisses, essentiels au sens du toucher chez le rat, avant de le lancer à la découverte du labyrinthe. Et comme le rat ne voulait plus ni courir dans le labyrinthe ni aller chercher la récompense de nourriture, il l'a affamé : "il commença à ce moment à apprendre le labyrinthe et finalement devint l'automate habituel." Certes. Tout ce que cela prouve c'est que, si on enlève à un psychologue sa conscience, il continue à écrire. Qui est devenu l'automate dans cette histoire ?

Auteur: Despret Vinciane

Info: Penser comme un rat

[ sciences ] [ homme-animal ] [ cruauté ] [ insensibilité ] [ inversion ]

 

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introspection

Il demeurait debout devant le trottoir de ciment sur lequel gisaient les lézards, tenant le jonc serré dans sa main; sur son corps et sur son visage il sentait encore l'excitation qui l'avait envahi pendant le carnage, non plus ardente comme alors, mais ternie par le remords et la honte.
En outre, il percevait que, à son habituelle sensation de cruauté et de puissance, s'était ajouté, cette fois, un trouble particulier, encore inconnu, inexplicablement physique, qui provoquait en lui, en même temps que le remords et la honte, un indéfinissable sentiment d'épouvante. Comme s'il découvrait en lui-même un caractère absolument anormal, dont il devait être honteux, qu'il lui fallait garder secret pour ne pas avoir honte également devant les autres et qui, en conséquence, le mettait à part de ses semblables.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Le Conformiste

[ plaisir sadique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conscience

Le surmoi est une instance déduite par nous, la conscience morale une fonction que nous lui attribuons parmi d'autres, qui doit surveiller et juger les actions et les intentions du moi, et qui exerce une activité de censure. Le sentiment de culpabilité, la dureté du surmoi, sont donc la même chose que la sévérité de la conscience morale, il est la perception impartie au moi d'être ainsi surveillé, l'évaluation de la tension entre ses aspirations et les exigences du surmoi, et la peur de cette instance critique, peur qui est au fondement de toute la relation ; le besoin de punition est une manifestation pulsionnelle du moi devenu masochiste sous l'influence du surmoi devenu sadique, c'est-à-dire qu'il utilise une part de la pulsion présente en lui, de destruction interne pour en faire une liaison érotique au surmoi.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Le Malaise dans la culture

[ psychanalyse ]

 

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femmes-hommes

Pour commencer, l'immense majorité des tueurs en série sont des hommes, expliqua Hunter. Les tueuses en série ont en général un intérêt purement matériel ou financier. Ce qui peut arriver aussi avec leurs homologues masculins mais beaucoup plus rarement. Les mobiles d'ordre sexuel sont les plus fréquents chez eux. Les études ont aussi révélé que les femmes criminelles tuent en général des proches, maris, membres de la famille ou personnes qui dépendent d'elles. Pour les hommes, ce sont en général des étrangers. Les tueuses en série ont aussi tendance à agir plus discrètement, avec du poison ou des méthodes moins violentes, comme l'étouffement. Les tueurs en série, au contraire, sont très portés sur les tortures et les mutilations. Quand les femmes sont impliquées dans des homicides sadiques, elles jouent en général le second rôle aux côtés d'un homme.

Auteur: Carter Chris

Info: La marque du tueur, p.119

[ assassin ]

 

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écriture

J'écrivais le soir, et le matin j'allais au bureau. Ce que j'avais écrit la veille, je le rayais le lendemain, et ainsi de suite chaque jour. Certaines parties, je les ai réécrites plus de dix fois. Parfois je rayais tout ce que je venais d'écrire et recommençais depuis le début. Les phrases avançaient lentement comme si j'apprenais à ramper. L'écriture m'a permis de concevoir cette lutte acharnée entre le désir de montrer ce qui est en moi et le souci de le dissimuler. Mes mots se heurtaient, entraient en collision, en conflit. D'où ces phrases de sang, tout en paradoxes. Réécrire ce qui a été déjà écrit est un travail éreintant. Je souffrais de la fatigue, de manque de sommeil, de la faim, non sans cesser, en proie à une ardeur sadique, de me battre contre les phrases. J'avais l'impression d'être possédé.

Auteur: Seung-U Lee

Info: Le vieux journal

[ difficulté ] [ combat ]

 

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psychose

La docilité et la couardise du sadique sont deux autres éléments du syndrome. Il peut sembler contradictoire que le sadique soit un individu soumis, et pourtant, non seulement ce n'est pas contradictoire, mais c'est même dynamiquement parlant, une nécessité. Il est sadique parce qu'il se sent impuissant, sans vie et sans défense. Il essaye de compenser cette carence en prenant de l'ascendant sur les autres, en transformant en dieu le ver de terre qu'il a l'impression d'être. Mais même s'il détient le pouvoir, le sadique souffre de son impuissance humaine. Il peut tuer et torturer, mais il reste un être sans amour, isolé, effrayé, qui a besoin de se soumettre à un pouvoir supérieur. Pour ceux qui se situaient à un cran en dessous de lui, Hitler était ce pouvoir supérieur ; pour Hitler lui-même, c'était le Destin, les lois de l'Evolution.

Auteur: Fromm Erich

Info: La passion de détruire

[ folie ] [ compensation ]

 

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