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théogonie nordique

Les Eddas (XIIIe siècle) contiennent le trésor des poèmes mythologiques et héroïques du Nord. Les sagas (XIIIe et XIVe siècles) relatent, dans une prose caractéristique, les hauts faits des rois et héros légendaires et des grands colonisateurs de l'Islande.

Auteur: Laxness Halldór Kiljan

Info: La cloche d'Islande, note ne bas de page 392

[ historique ] [ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fatalité

(Audnat - substantif voisin du sens de Fortuna)
La destinée n'est pas pour eux, cette force souveraine, malveillante, écrasante et indifférente à tout, qui se joue de l'homme en le faisant souffrir et mourir. Elle n'a pas le caractère pervers ou tragique que lui donnent d'autres civilisations. Elle est comme la joie de vivre et les tempêtes, cela suffit, nul ne la conteste.

Auteur: Boyer Régis

Info: Moeurs et psychologie des anciens Islandais, d'après : les Sagas de contemporains

[ hasard ] [ providence ] [ relative ]

 

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observation

Il semble beaucoup plus simple de dire qu'une longue histoire est un mythe fantastique, qui s'avère vrai pour l'Univers matériel, et que d'autres sagas sont vraies en termes de signification culturelle. Il n'y a donc aucun problème à raconter plusieurs histoires, tout comme il n'y a aucune difficultés à apprécier le coucher du soleil en termes de rotation planétaire, de spectre et de fusion nucléaire à un un moment donné, ou comme une merveille visuelle à un autre.

Auteur: Goodenough Ursula W.

Info: "Board Forum: How Grand a Narrative?" 1999

[ points de vue différents ] [ légendes ] [ sciences ] [ superposition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

idiome

Le vieil islandais ou vieux norois représente la branche nordique des langues germaniques. À ce titre, il obéit à toutes les lois qui régissent cette famille linguistique. Étant donné son âge..., il a conservé des structures archaïques qui, toutefois, n'ont pas évoluées en mille ans puisque l'islandais moderne n'offre strictement aucun changement sur ce qu'il était il y a un millénaire ! Comprenez que un enfant de douze ans, à Reykjavik, aujourd'hui, lit sans effort un texte du XIII e siècle pour peu que celui-ci soit rédigé en orthographe normalisée.

Auteur: Boyer Régis

Info: Sagas légendaires islandaises

[ conservation ] [ durabilité ]

 

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ressentiment

La haine est si séduisante. Les paroles les plus saisissantes figurent dans son registre. Les sagas islandaises, chargées de la haine secrète du poète, étaient tellement belles. Quand la corde de l'arc de Gunnar se brisa, Gunnar dit à Hallgerd:

"- Prends deux boucles de tes cheveux et avec ma mère tresse une corde pour mon arc.

"- Qu'est-ce qui est en jeu? demanda Hallgerd.

"- Ma vie dit Gunnar.

"- Alors je me souviendrai bien de la gifle que tu m'as donnée, dit Hallgerd.

"- Un instant plus tard, Gunnar était tombé."

La saga de la haine est toujours belle. Du fond des millénaires, les drames de la haine brillaient d'un incomparable éclat. Pourquoi?

Auteur: Martinson Harry

Info: Les orties fleurissent

[ historique ] [ rancoeur ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

efficacité

Karlsefni et ses hommes avaient été écrasés sous le nombre, ils allèrent à leurs baraquements après cela et pansèrent leurs blessures, cherchant à évaluer combien de gens les avaient attaqués en descendant des hauteurs. Il leur parut alors qu'il n'y avait eu qu'une seule troupe, celle qui était venue des bateaux, les autres devaient avoir été une illusion des sens. Les Skraelingar (= les Inuits) trouvèrent aussi un homme mort, une hache par terre à côté de lui. L'un d'eux ramassa la hache, en frappa un arbre, puis de même l'un après l'autre, ils estimèrent que c'était là un trésor et qu'elle mordait bien. Ensuite, l'un d'eux la prit et en frappa une pierre, si bien que la hache se brisa ; alors, elle leur parut n'être d'aucune utilité puisqu'elle ne résistait pas à la pierre, et la jetèrent.

Auteur: Boyer Régis

Info: Sagas islandaises, SAGA D'EIRÍKR LE ROUGE, Chapitre XI.

[ relative ] [ conte ]

 

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question

Le langage, en codant/formalisant les signes de notre priméité (un orage qui se déclenche, le regard d'un inconnu dans la rue, un arbre en fleur, le chien qui indique son désir d'aller en promenade...), nous aide à les communiquer. Aussi à consensualiser et lexicologiser ces conventions verbales dans le grand cadre communautaires via des termes-vocable reconnus (la lune tiens, par exemple).

Et puis viennent les listes, livres, comptines, histoires imaginaires, sagas, philosophies...

Postérieurement, de façon plus solitaire, avec la lecture et/ou la réflexion, cette mise en verbe de nos réalités permet d'y revenir en développant-bricolant nos propres abstractions.  

Ce faisant tout jargon - outil de pensée - nous éloigne de la priméité-source. 

Quelles pistes pour aller de l'avant sans renier ces pôles, grandir, se développer, vieillir...  et conserver l'équilibre entre eux ?

Auteur: Mg

Info: sept 2022

[ réel - imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vingtième-siècle

L'autorité littéraire de l'entre-deux-guerres est celle des grands romans symphoniques. (…) … ces fresques sociales réunissent dans des intrigues compliquées des centaines de personnages qui portent le destin d'une époque. Le prix Nobel récompense les grands romanciers réalistes, Ivan Bounine et Sinclair Lewis, et, dans le même esprit, les auteurs de sagas : Thomas Mann pour "Les Buddenbrook", Galsworthy pour "Les Forsyte", Romain Rolland pour "Jean-Christophe", Roger Martin du Gard pour "Les Thibault". En France, où la mode est née avec "Les Rougon-Macquart", auxquels répondent d'une manière différente les sept tomes d’"À la recherche du temps perdu", Georges Duhamel suit la même voie en publiant le cycle "Vie et aventures de Salavin". De moindres dimensions,, mais tout aussi ambitieux et touffus, quelques autres romans viennent renforcer cette image d'une littérature complexe qui surprend les mouvements profonds de l'Histoire par l'intermédiaire d'une narration. Aragon publie "Les Cloches de Bâle" et "Les Beaux quartiers", Malraux "La Condition humaine", Mauriac "Le Nœud de vipères", Bernanos, le "Journal d'un curé de campagne".

Auteur: Tanase Virgil

Info: Saint-Exupéry, 2188, Folio biographies n° 100, p. 202

[ historique ] [ France ]

 

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tradition

Il semble que la maîtrise d'un système symbolique peut sauver la vie d'un individu ou d'un groupe. C'est ainsi qu'on explique le fait que l'Islande, par exemple, compte le plus grand nombre de poètes per capita au monde. L'apprentissage et la récitation des sagas sont devenus pour eux des moyens de conserver l'ordre dans leur conscience dans un environnement hostile. Depuis des siècles, les Islandais ont conservé et ont ajouté des vers aux épopées racontant les hauts faits de leurs ancêtres. Isolés dans leur longue nuit d'hiver, ils chantent leurs poèmes groupés auprès du feu pendant que les vents de l'Arctique hurlent à l'extérieur. S'ils avaient passé tout ce temps à écouter les sifflements du vent en silence, leur esprit se serait sans doute rempli de terreur et de désespoir. En revanche, en récitant leurs vers cadencés, ils ont maîtrisé le cours de leur existence et ont gardé le contrôle sur l'expérience vécue. Dans quelle mesure les sagas ont-elles aidé les Islandais à survivre ? Il n'y a pas de réponse certaine à cette question.

Auteur: Csikszentmihalyi Mihaly

Info: Vivre : La psychologie du bonheur

[ refuge ] [ thérapie ]

 

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mythe

Les sagas ne parlent pas d'un usage que nous a révélé l'archéologie : dès le IIIe siècle de notre ère, au Danemark, dans l'île de Gotland (Suède) et en Allemagne du Sud des pièces de monnaie sont déposées dans la bouche des morts. À Hassleben (Thuringe) par exemple, un squelette avait dans la bouche un aureus de Gallien (253-268). On a cru tout d'abord qu'il s'agissait d'un emprunt à la Rome antique ; la pièce aurait servi à payer Charon, le nocher des enfers. L'hypothèse s'est révélée erronée et le droit germanique ancien apporte la réponse : il s'agit de la représentation symbolique de la part du mort. Le trépassé a le droit de conserver un tiers de ses richesses, ce qui, à l'origine, doit lui permettre de mener une vie décente outre-tombe. Le sens s'en perd au Moyen Âge où les lois font de nombreuses allusions à cette part, mais le souvenir s'en est bien conservé dans les traditions populaires.
Ici, on dit : "Il faut mettre de l'argent dans la bouche des morts afin qu'ils ne reviennent pas s'ils ont caché un trésor" ; et là on affirme : "Celui qui enterre son argent devra revenir tant qu'on ne l'aura pas trouvé." Tout un ensemble de contes et de légendes s'est développé à partir de ces notions, et plus d'une fois les spectres revêtent la fonction de gardien des trésors enfouis. (...)

Auteur: Lecouteux Claude

Info: Fantômes et revenants au Moyen Age, P45

[ croyances ] [ historique ] [ héritage ] [ historique ]

 

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