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déchiffrer

Toutes les informations ressemblent à du bruit tant qu'on a pas cassé le code.

Auteur: Stephenson Neal

Info: Snow Crash 1992

[ voir ] [ comprendre ] [ extraterrestres ] [ discriminer ] [ saillance ]

 

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fantaisie

Je pense que nous devons citer toutes les fois où nous estimons l'allusion intéressante ou utile ou amusante.

Auteur: Fadiman Clifton

Info:

[ surprise ] [ étonnement ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ réflexivité ] [ saillance ]

 

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définition

La notion de saillance est employée en sémantique du discours pour décrire le statut de centralité de certains référents dans la conscience de l’énonciateur. Un référent est saillant s’il s’impose à l’attention.

Auteur: Neveu Frank

Info: 2000 : 100

[ linguistique ]

 

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voir

Distinguer le signal du bruit exige à la fois des connaissances scientifiques et une connaissance de soi : la sérénité pour accepter les choses que nous ne pouvons pas prévoir, le courage de prévoir les choses que nous pouvons, et la sagesse pour connaître la différence.

Auteur: Silver Nate

Info:

[ focaliser ] [ comprendre ] [ discriminer ] [ saillance ] [ décodage ]

 

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métalangage

Un référent est localement doté de saillance s’il vient d’être évoqué et qu’il est encore présent dans la conscience de l’énonciateur, ou bien si, dans la situation de communication, il s’impose à l’attention des interlocuteurs par ses propriétés perceptives (visuelle, auditive, olfactive, etc.). Un référent est saillant cognitivement s’il relève de connaissances ou de représentations conceptuelles qui sont présumées partagées par l’énonciateur et le destinataire du message.

Auteur: Neveu Frank

Info: 2000, 100

[ pouvoir sémiotique ] [ domination sémantique ] [ sociolinguistique ] [ PNL ] [ machine-homme ] [ données collectives ] [ captage de l'attention ] [ hypnose ericksonienne ]

 

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accélération

L'une des armes favorites des concepteurs de services numériques, c'est la saillance, capable de stimuler notre attention réflexe et instinctive, celle qui depuis nos ancêtres nous informe d'un danger imminent. Ce qui bouge vite attire notre œil, ce qui fait du bruit attire notre oreille, et c'est la raison pour laquelle le nombre d'images par seconde n'a cessé d'augmenter dans les films et les dessins animés depuis la naissance du cinéma.

Auteur: Marry Yves

Info: La guerre de l'attention. Ecrit avec Florent Souillot

[ captage de l'intérêt ]

 

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captage de l'attention

La notion de saillance n’est pas une notion intrinsèquement linguistique, mais relève plutôt de mécanismes généraux à l’œuvre dans la cognition humaine. Il faut préciser qu'en ce domaine le terme ‘saillance’ est utilisé pour référer à l’importance, l’émergence ou encore la récence d’une entité (mot, syntagme, fonction grammaticale, entité de discours, etc.) dans un contexte donné. Propriété qui lui permet d’être perçue et repérée plus facilement au milieu d’autres entités...

(...) L’isolement d’une entité (visuelle ou discursive) ou la rupture dans une continuité (rythmique, par exemple) sont des facteurs de saillance.

Auteur: Pennec Blandine

Info: https://journals.openedition.org/anglophonia/258. Avec remerciements à G. Col (2011 : 7) pour cet extrait

[ PNL ] [ linguistique informatisée ] [ métalinguistique statistique ] [ pouvoir des métadonnées ] [ contraste utilisé ]

 

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question

La réflexivité (pour FLP en tout cas) c'est à dire qu'à la lecture d'une phrase ou d'un paragraphe qui résonne en nous on se dit "c'est bien ainsi qu'il fallait le formuler" ressemble beaucoup à un processus de réconfort. Le texte venant consolider une forme de certitude que les expériences ont construite en nous. 

A moins que, influençables comme nous pouvons l'être, tel style ou agencement de mots puisse, en fonction de circonstances et/ou de notre état d'esprit, venir surprendre et influencer, parfois jusqu'à imposer, une disposition sémantico-esthétique.

Je priviégie la première proposition.

Auteur: Mg

Info:

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ subjectivité-objectivité ] [ saillance ] [ dépaysement ] [ lecture ] [ secondéités miroirs ]

 

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analogie

Si on compare musique et écriture, les axes moteurs sont clairement la dominante pour la première et le verbe pour la seconde.

Si vous stoppez un mouvement harmonique musical sur l'accord de dominante, sans le résoudre, c'est à peu près comme si vous stoppez une phrase comme : "hier j'ai pris..." sans la préciser plus avant. Où comme si en maths on annonçait : bonjour, je vais vous dire mon âge, il est de de 10 X...   Dans les trois cas on reste comme suspendus dans le vide. 

Tels sont certaines des appréciations apportées par nos éducations communautaires. Programmations des habitudes. L'être a besoin de "reconnaître" des schémas dans les langages, de se rassurer, de les partager avec ses semblables. 

Rapidement certains s'ennuient, recherchent du piments, des saillances... contrastes, dépaysements... Voilà peut-être bien une des motivations dans notre quête enfantine d'extraterrestres.

D'un autre côté, structurés par ces éducations-vies-cultures qui codent "objectivement" la majeure partie des imprégnations multiples qui couches après couches nous ont constitués dès l'origine, nous voilà incapables de les voir, de les discriminer du reste...

Seulement capables de discerner ce que nous avons appris à voir, à écouter... et à utiliser.

Auteur: MG

Info: 8 mars 2015

[ limitation ] [ syntagmes ] [ langage ] [ mobile ] [ immobile ] [ fonction motrice ] [ cultures oeillères ] [ tension résolution repos ]

 

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captage de l'attention

Sur le plan linguistique, précisons aussi, à la suite de C. Schnedecker (2011 : 23-45) faisant un état de la question, que la saillance peut se manifester de façon formelle ou "ontologique" (par le biais de la disposition typographique ou de la prosodie, par exemple), mais aussi de façon cognitive, faisant alors appel à la sémantique lexicale ou à des facteurs discursifs (ces derniers étant hétérogènes).

Cette linguiste distingue en outre une saillance perspectivale, reposant sur un principe d’iconicité puisque l’ordre des unités grammaticales (et donc l’agencement syntaxique) est supposé refléter ce qui est au premier plan, ou encore à l’arrière-plan, dans la perspective du locuteur. Notons que la notion de saillance ontologique est associée à des acceptions différentes selon les auteurs : parfois relative au statut conféré aux mots eux-mêmes (comme le rappelle C. Schnedecker), elle est par ailleurs considérée comme liée aux éléments extralinguistiques ou, du moins, aux concepts qui leur sont associés, et tel est notamment le cas chez H.-J. Schmid (2007 : 120).

Concernant la saillance liée aux paramètres syntaxiques, on rappellera l’importance des travaux de R. W. Langacker (1991 : 301). L’auteur mentionne l’importance des rôles syntaxiques, soulignant que le sujet, tout d’abord, puis l’objet, sont perçus comme les éléments les plus saillants (focal participants) d’une proposition. Ils sont en outre à relier à l’opposition trajector/ landmark (1987 : 217) traduisant le fait qu’un élément est mis davantage en avant (rôle de trajector) que les autres. Ces notion de trajector et landmark peuvent en outre être perçues comme des manifestations spécifiques de ce que L. Talmy (2000 : 311-44) appelle figure et ground, sachant que le premier terme réfère à l’élément le plus saillant, qui se détache sur un fond (désigné par ground). Selon cet auteur également, ce sont les structures grammaticales qui contrôlent la distribution de l’attention portée aux différentes entités présentes.

En lien avec son rôle syntaxique, le rôle sémantique d’une entité est également déterminant, comme l’avait déjà montré C. Fillmore (1968 ; 1977 : 78). Dans la lignée de la grammaire générative et transformationnelle, Fillmore applique la notion de cas aux structures profondes qui se voient réalisées syntaxiquement en structure de surface. Il propose ainsi une base sémantique et universelle des rôles thématiques. Selon l’auteur, il existe une hiérarchie de pertinence en ce qui concerne la sélection des rôles, concernant celui de sujet notamment. Cette hiérarchie peut être représentée ainsi : agent > instrument > patient.

Si l’événement met en scène un agent, celui-ci sera réalisé en position de sujet. S’il n’y a pas d’agent, ce sera l’instrument, ou encore le patient si l’instrument n’est pas réalisé. La grammaire des cas prévoit donc une correspondance relative entre les rôles sémantiques (profonds) et les réalisations syntaxiques (de surface). Notons par ailleurs que la relation entre cette hiérarchie liée aux cas et la notion de saillance est établie par l’auteur, qui évoque une hiérarchie en termes de saillance (salience hierachy, Fillmore 1977 : 78).

Ainsi, les agents jouent clairement les rôles les plus saillants, du moins lorsque les processus sont dynamiques. Sur le plan lexical, par ailleurs, D. Geeraerts (2000 : 90) fournit plus récemment une étude très détaillée de la saillance liée à la sélection du lexique, au cours de laquelle il distingue plusieurs sous-catégories : les formes de saillance perspectivale, sémasiologique, onomasiologique et structurelle.

La première, à savoir la saillance perspectivale, est relative à des paires terminologiques (ex : hand / arm) qui traduisent une hiérarchie pouvant se dessiner dans l’extralinguistique entre le premier plan et le fond. La saillance sémasiologique concerne les relations entre les différentes possibilités sémantiques d’un item lexical donné, certaines valeurs étant plus centrales et prototypiques que d’autres. Si l’on considère maintenant la saillance onomasiologique liée à une certaine catégorie lexicale, elle correspond à la fréquence de l’élément lexical nommant cette catégorie, par contraste avec les autres valeurs sémantiques éventuellement associées à cet item lexical. Enfin, la saillance structurelle est relative à des traits sémantiques récurrents dans la structure du lexique (et pouvant donner lieu à la formation de termes par affixation). L’objectif de l’étude de Geeraerts est, en somme, de déterminer les paramètres responsables des choix lexicaux préférentiels des locuteurs.

Auteur: Pennec Blandine

Info: https://journals.openedition.org/anglophonia/258

[ marketing ] [ linguistique informatisée ] [ secondéité ] [ tiercité ]

 

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