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rupture

Madame,

J’ai appris que vous vous étiez donné la peine de venir, hier, dans la soirée, trois fois, chez moi.

Je n’y étais pas. Et dans la crainte des avanies qu’une telle persistance de votre part pourrait vous attirer de la mienne, le savoir-vivre m’engage à vous prévenir : que je n’y serai jamais.

J’ai l’honneur de vous saluer.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: Lettre à Louise Collet. Sentant son amour pour la poétesse s’épuiser, alors qu’elle abandonne Paris pour lui rendre visite dans son Croisset natal et qu’elle supplie le maître des lieux de la recevoir.

[ épistole ] [ couple ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

casse-pieds

Enfin, il haïssait, de toutes ses forces, les générations nouvelles, ces couches d’affreux rustres qui éprouvent le besoin de parler et de rire haut dans les restaurants et dans les cafés, qui vous bousculent, sans demander pardon, sur les trottoirs, qui vous jettent, sans même s’excuser, sans mémé saluer, les roues d’une voiture d’enfant, entre les jambes.

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: A rebours

[ emmerdeurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liberté

J’aimais vivre ainsi, me lever après avoir dormi tout mon saoul, n’être attaché qu’au soleil ou au froid, aller au port me promener. J’aimais m’asseoir au soleil et au vent, dans les jardins du quartier avec les vieillards arthritiques, saluer les vendeuses de fèves de la Piazza Vacchero, m’étendre dans l’herbe des collines et parler avec Mario de femmes, d’autrefois et d’après.

Auteur: Arpino Giovanni

Info: Giovanni le bienheureux, P 26

[ flâner ]

 

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obèse

Le docteur Tadlow, un des hommes les plus gras des trois royaumes, passa un jour en cannetant dans une des rues de Londres où il y avait des paveurs, tous quittèrent aussitôt leurs demoiselles (sorte de massue pour enfoncer les pavés), et se mirent à le saluer, en lui disant "Quelle bonté de votre part, monsieur, d'avoir passé par ici; vous nous épargnez bien de la peine, par un temps aussi chaud".

Auteur: Internet

Info: In Encyclopédie comique, ou Recueil anglais de gaietés, de plaisanteries, de traits d'esprit, de bons mots, d'anecdotes... 1677

[ anecdote ]

 

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société

Il est facile d'annoncer pour la énième fois que la liberté d'expression est non négociable, surtout quand on applaudit par ailleurs à chaque nouvelle destruction légale de la liberté de pensée et que l'on vient justement de saluer une première condamnation par les tribunaux pour propos homophobes. La vaillante défense de la liberté et de l'Etat de droit contre les autorités religieuses serait plus crédible si elle s'exerçait aussi contre les innombrables nouveaux clergés qui font régner une terreur mille fois plus efficace que les vieilles puissances religieuses.

Auteur: Muray Philippe

Info: Désaccord parfait

[ prison ] [ ironie ] [ wokisme ]

 

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masque

Tout le monde avait dit son mot, dans le groupe que les hommes graves formaient au milieu de la table.

M. Michelin, le chef de bureau, souriait, dodelinait de la tête; c'était, d'ordinaire, sa façon de prendre part à une conversation; il avait des sourires pour saluer, pour répondre, pour approuver, pour remercier, pour prendre congé, toute une jolie collection de sourires qui le dispensaient presque de jamais se servir de la parole, ce qu'il jugeait sans doute plus poli et plus favorable à son avancement.

Auteur: Zola Emile

Info: Les Rougon-Macquart, tome 2 : La Curée

[ sourire ] [ réserve ] [ personnage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

saluer

Certaines femmes - mais surtout certains hommes - vous serrent la main avec force, mais l'on s'aperçoit immédiatement qu'on est dans la représentation. Ces personnes veulent faire comprendre qu'elles sont déterminées et franches, mais leur force ne relève que des muscles de leur main et de leur bras. Je veux dire : rien ne vient de l'intérieur. Certains peuvent même vous broyer les doigts, mais c'est comme s'ils faisaient du culturisme.
Quand elles vous serrent la main, d'autres personnes - elles sont rares - vous disent qu'il y a quelque chose derrière les muscles.

Auteur: Carofiglio Gianrico

Info: Témoin involontaire

[ poignée de main ]

 

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pouvoir

Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Splendeurs et misères des courtisanes. Première partie : Comment aiment les filles.

[ accoutumance ] [ hypocrisie ]

 

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animal

Bizarrement, le garçon-rat me fait penser à l'ours que j'avais vu un jour avec le père Timothy sur Connaught Place. Il portait un collier serré autour du cou et un masque noir sur le museau. Son propriétaire le poussait avec une canne pointue, et il se levait sur les pattes arrière pour saluer le public massé autour de lui. Les gens lui jetaient alors des pièces. Le propriétaire ramassait l'argent et l'entraînait avec lui pour un nouveau spectacle. J'avais été frappé par le regard de l'ours ; il semblait si triste que j'avais demandé au père Timothy :
- Est-ce que les ours pleurent ?

Auteur: Swarup Vikas

Info: Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire, Belfond, p.112

[ torture ]

 

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guerre

L'apothéose de la guerre continue dans les journaux avec tous les dithyrambes à propos du Maréchal Foch. Les hommes sont serviles incurablement. Ils ont besoin d'admirer et de se courber. Le "chef" en quelque domaine que ce soit, surtout dans le domaine militaire, est pour eux d'une essence supérieure à la leur et ils vont, dans cette vénération, jusqu'au sacrifice. Ces discours, ce cortège, cette apothéose sur des milliers de morts, ces anciens combattants fiers de s'exhiber et avides de saluer la dépouille de leur chef, il n'y a pas à dire, il y a là une idolâtrie digne des peuplades les plus sauvages. La vraie civilisation est encore loin, si elle vient jamais.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal, Mercure de France 1986 <27 mars 1929 II p.233-234>

[ hiérarchisée ]

 

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