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engagement

Ceux qui épousent Dieu, pensa-t-il, finissent par se domestiquer, eux aussi, et forment un ménage aussi popote que tous les autres. Le mot "amour" n’est plus que le baiser du bout des lèvres appartenant au rituel de la messe, et "Ave Maria" ressemble au mot "chérie" par lequel on commence une lettre. Ce mariage, de même que les mariages du monde, ne tient que par les habitudes et les goûts qu’ils ont en commun avec Dieu : le goût de Dieu étant d’être adoré et leur goût étant d’adorer, mais seulement à certaines heures, aussi régulières que l’étreinte du samedi soir des banlieusards.

Auteur: Greene Graham

Info: La saison des pluies

[ Éros ] [ agapè ] [ ecclésiastique ] [ routines religieuses ] [ rites mécaniques ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

deuil

Le dernier soir que papa a pris une cuite il était planté sur le palier braillant qu’on lui apporte ses souliers pour aller sortir chez Tunney pour se cuiter plus et il avait l’air comme une souche et courtaud en chemise. Jamais plus le revoir. La mort, c’est ça. Papa est mort. Mon père est mort. Il m’a dit d’être un bon fils pour maman. J’ai pas pu entendre les autres choses qu’il a dites mais j’ai vu sa langue et ses dents essayant de le dire mieux. Pauvre papa. C’était M. Dignam, mon père. J’espère qu’il est au purgatoire maintenant parce qu’il est allé à confesse avec le père Conroy samedi soir.

Auteur: Joyce James

Info: Ulysse

[ dépendance ] [ précarité ] [ dernières paroles ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

compétence

Tout le monde aime Frank, le gars aux appâts. Les habitués parce qu'il sait toujours quels poissons nagent ces temps-ci dans les parages et ce qu'ils vont pêcher, et qu'il ne leur fourgue jamais des appâts inadaptés. Les pêcheurs occasionnels pour les mêmes raisons, et aussi parce que, quand on amène son gamin un samedi, on sait que Frank l'équipera convenablement et, même s'il doit pour ce faire déloger un habitué pour un petit moment, lui trouvera un coin où ça mordra vraisemblablement. Les touristes adorent Frank parce qu'il est toujours souriant, qu'il a toujours la plaisanterie aux lèvres et, pour ces dames, un compliment qui frise le flirt mais jamais le rentre-dedans.

Auteur: Winslow Don

Info: L'hiver de Frankie Machine

[ commerce ] [ boutique ] [ spécialiste ]

 

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pensée-de-femme

Nous sommes encore indécises, nous les femmes, nous ne savons qui choisir. Je vais tout vous dire : il faut absolument que ce soit le bon, les autres sont exclus. Ce n’est tout de même pas si difficile ; au loto, il en faut carrément six d’un coup. Et aucun chiffre n’a le droit de traîner derrière lors du Jugement dernier hebdomadaire qu’est le tirage du samedi après-midi. Les hommes offrent un choix infiniment grand, il devrait bien y en avoir un pour vous, non ? Allez, prenez-le donc, peu importe avec quelle espèce d’homme et de quelle manière on assure son malheur, en tout cas, votre espèce n’est pas en voie de disparition, croyez-moi.

Auteur: Jelinek Elfriede

Info: Avidité

[ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ironie

François : tout a l'heure, on a eu une conférence Captain Obvious, au lycée
François : maintenant, grâce a eux, on est au courant de tout pour réussir notre bac
François : il ne faut pas boire de café le soir, parce que ça empêche de dormir, il ne faut pas faire la fête et se bourrer la gueule la veille d'une épreuve, et il ne faut pas fumer un pétard avant d'aller a une épreuve
François : on s'en doutait pas
François : demain, ne ratez pas la conférence intitulée "les dangers de la roulette russe avec un ak47, assis en tailleur au milieu de l'autoroute A10 un samedi de départ en vacances".

Auteur: Internet

Info:

[ éducation ] [ dialogue-web ]

 

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mûrir

Devenir femme, c'est affronter le couteau. C'est apprendre à supporter le tranchant de la lame et les blessures. Apprendre à saigner. Et malgré les cicatrices, faire en sorte de rester belle et d'avoir les genoux assez solides pour passer la serpillière dans la cuisine tous les samedis. Ou bien on se perd, on bien on se trouve. Ces vérités peuvent s'affronter à l'infini. Et qu'est-ce que l'infini, sinon un serment confus ? Un cercle brisé. Une portion de ciel fuchsia. Si l'on redescend sur terre, l'infini prend la forme d'une succession de collines verdoyantes. Un coin de campagne dans l'Ohio où tous les serpents dans les hautes herbes de la prairie savent comment les anges perdent leurs ailes.

Auteur: McDaniel Tiffany

Info: Betty, incipit

[ grandir ] [ horizon ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

manger

Medhi découpa avec application un petit morceau de son steak et le porta à ses lèvres, avec sa couche de moutarde, en faisant bien attention à ne rien laisser tomber. Dès qu'il eut refermé la bouche, ce fut comme si quelqu'un avait craqué une allumette sur sa langue, comme si des démons se battaient dessus à coups de lance-flammes. Son nez s'emplit d'un nuage acre et il sentit, d'un seul coup, des gouttes de sueur sur son front. Certes, il avait ressenti un tel incendie sur son palais en mangeant les brochettes avec Moktar, à Settat, le samedi précédent ; mais ce qui était nouveau, c'était cette colonne de feu, qui lui remontait par le nez. Ça, c'était français.

Auteur: Laroui Fouad

Info: Une année chez les Français

[ piquant ] [ piment ]

 

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emploi du temps

Chacune des mille et mille semaines de ses soixante-quinze ans [de Sigmund Freud] est enfermée dans le cercle unique d’une activité délimitée, chaque jour est pareil à l’autre. Pendant toute la session universitaire, conférence une fois par semaine ; le mercredi soir, régulièrement, selon la méthode socratique, un symposion intellectuel au milieu des disciples ; le samedi après-midi une partie de cartes ; à part cela, du matin au soir, ou plutôt à minuit, chaque minute, chaque seconde, est employée à l’analyse, au traitement des malades, à l’étude, à la lecture et à la tâche scientifique. Cet inexorable calendrier de travail ne connaît pas de feuilles blanches, cette journée sans fin, au cours d’un demi-siècle, ne compte pas une seule heure de repos d’esprit.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Dans "Freud", page 36

[ laborieux ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

enfant

Le samedi matin, les parents avaient le droit de venir plus tôt. Le professeur s'est arrêté dans la chambre de notre fils. Il l'a contemplé longuement, avec amour et même admiration. Je savais qu'il appréciait sa manière de lutter. Un grand professeur peut éprouver de la considération pour un petit enfant. Curieusement il n'a pas tâté son pouls, n'a pas vérifié les courbes des machines. Il l'a embrassé et nous a proposé de le suivre dans son bureau, il nous a fait asseoir, nous a demandé de poser nos mains sur la table de fer. Il a pris nos mains qu'il a enveloppées dans les siennes. Puis il a levé les yeux et, le regard embué de larmes, nous a annoncé que c'était fini.

Auteur: Adler Laure

Info: A ce soir

[ mourir ] [ émotion ] [ mort ]

 

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insolite

Un plat en pyrex s’est retrouvé encastré dans le pare-brise d’une automobiliste sur l’autoroute A7, ce samedi. Alors qu’il circulait sur l’autoroute A7 dans le sens nord-sud à hauteur d’Orange, ce samedi 13 mars, un pick-up a fait tomber divers éléments de son coffre, révèle la radio locale France Bleu Vaucluse. Une cuve d’eau vide d’abord qui a été heurtée à plusieurs reprises par d’autres véhicules sans miraculeusement causer d’accident. Suivi d’un plat en pyrex – incassable donc – contenant un rougail-saucisse, qui a atterri dans le pare-brise d’une conductrice roulant en sens inverse. "Blessée légèrement au poignet à cause des éclats de verre et choquée, elle a été transportée à l’hôpital" souligne France Bleu. Si le plat a bien été épargné… Le pare-brise lui ne s’en est pas remis.

Auteur: Internet

Info: In Sud-Ouest du 14/03/2021

[ humour ] [ accident ]

 

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Ajouté à la BD par miguel