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amour

- Sire, j'aime Yseut éperdument, au point d'en perdre le sommeil. Ma décision est irrévocable: j'aime mieux vivre comme un mendiant avec elle, me nourrir d'herbes et de glands, plutôt que de posséder le royaume d'Otran. Ne me demandez pas de la quitter car, vraiment, c'est impossible.

Au pied de l'ermite, Yseut éclate en sanglots. Son visage change de couleur.

- Sire, il ne m'aime et je ne l'aime que à cause d'un breuvage que j'ai bu et qu'il a bu.

Auteur: Beroul

Info: Tristan et Iseult

[ malédiction ] [ envoûtement ] [ sorcellerie ]

 

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apparences

... jusqu"au tournant du millénaire, les cités chinoises ont grouillé de bicyclettes. Mais les réformes économiques, en créant une nouvelle classe moyenne, ont aussi marqué l'essor de la voiture individuelle. Le vélo fut relégué aux marges des villes et de la culture populaire. Dans une émission de téléréalité chinoise très regardée, l'une des candidates a parfaitement résumé cet esprit matérialiste en s'exclamant, après avoir repoussé un prétendant peu fortuné: "Je préfère encore sangloter à l'arrière d'une BMW que m'amuser sur le porte-bagages d'un vélo !"

Auteur: Lee Kai-Fu

Info: I.A. : La plus grande mutation de l'histoire

[ antispiritualisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

obscurité

Il descendit parmi les ombres; celles qui erraient n'étaient pas les moins aimables; les immobiles, il s'en détournait avec effroi; ombres entre les coudriers, phantasmes derrière les aulnes; une d'elles portait une aigrette de feu, ses paupières baissées paraissaient intérieurement illuminées; elle ne bougeait pas. A peine un tressaillement des lèvres, parfois, comme un qui va pleurer et fait encore un dernier effort qui se prolonge mais c'en est trop soudain. Il vit bientôt que les larmes libératrices ne pouvaient pas naître et qu'éternellement ces lèvres trembleraient d'un impossible sanglot.

Auteur: Kowalski Roger

Info: Poésies complètes, Les ombres

[ poésie ] [ inquiétude ] [ imagination ]

 

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portrait

Au cours des années j'ai photographié des milliers de personnes. Je n'ai jamais cessé d'être curieuse et d'essayer de découvrir de nouveaux mondes. J'ai aussi utilisé mon appareil comme miroir pour mes sujets. Je me souviens avoir photographié une femme de 80 ans pour mon livre, Wise Women, qui m'a dit que cela faisait très longtemps que personne ne s'était vraiment intéressé à "la regarder" ou à la photographier. Quand elle a vu la photo elle a éclaté en sanglots. Elle voyait quelque chose, une beauté et une âme intérieures, qu'elle pensait disparue depuis longtemps.

Auteur: Tenneson Joyce

Info:

[ émotion ] [ vieillesse ]

 

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épique

J'ai contemplé, physiquement comme en rêve, des contrées dont la beauté suffit à t'étrangler d'un sanglot. J'ai flotté parmi les étoiles, j'ai parlé au puma d'Amazonie dans sa propre langue. J'ai assisté à la naissance et à la mort d'univers entiers entre deux battements de coeur. J'ai compris que tout était possible en ce monde, et que la force de notre volonté pouvait s'imposer comme une loi. Je suis devenu mon propre maître et mon propre dieu. Je n'appartiens plus vraiment au monde ni au temps désormais. Je suis une force de la nature. Je suis un mage.

Auteur: Davoust Lionel

Info: Nuit de visitation

[ expérience ] [ mémoire ] [ épique ]

 

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physionomie

A partir de la naissance, chaque visage est façonné par toute une vie de désirs refoulés, de tourments cachés, de mensonges entretenus, de cris contenus, de sanglots ravalés, de chagrins niés, d'orgueil blessé, de serments reniés, de vengeances caressées, de colères rentrées, de hontes bues, de fous rires réprimés, de monologues interrompus, de confidences trahies, de plaisirs trop vite survenus, d'extases trop vite évanouies. Chaque ride en porte la marque aussi sûrement que les anneaux d'un arbre. C'est tout cela que le visage révèle de la personne, à son insu, malgré l'effort surhumain qu'elle déploie quotidiennement pour le cacher.

Auteur: Cheng François

Info: Le Dit de Tianyi

[ révélatrice ] [ résultat ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-entre-elles

Ensemble, nous avons vécu nos vies en portant nos chagrins dans nos bras, en nous aidant les unes les autres à trimbaler des valises, des cercueils et des patates, pleurant à gros sanglots dans le giron les unes des autres, sur toutes les passions dévorantes, toutes les tromperies, les avortements, les trahisons, les perquisitions, la honte d'être envieuses, nous nous sommes apprises mutuellement à pardonner, mais d'abord nous avons volé des maris, nous avons forniqué, menti et commis de telles horreurs qu'ensuite nous tombions à genoux en pleurs et en prière, et nous attendions des autres le pardon et la pitié, les caresses et l'affection que se prodiguent les sœurs.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le corps de l'âme, nouvelles

[ pécheresses ] [ sororité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hommage poétique

Ton nom – un oiseau dans la main,
Ton nom – sur la langue un glaçon.
Un seul mouvement de lèvres.
Quatre lettres.
La balle saisie au bond,
Dans la gorge un grelot d’argent.

Une pierre jetée dans l’étang
Sangloterait ainsi quand on t’appelle.
Dans le piaffement léger des sabots la nuit
Ton nom, son éclat, retentit.
Le chien du fusil qui claque à la tempe
Le dit.

Ton nom – ah, impossible !
Ton nom – le baiser sur les yeux,
Sur le tendre froid des paupières.

Ton nom – le baiser sur la neige.
Gorgée d’eau bleue qui sourd, glacial.
Avec ton nom – le sommeil est profond.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: Poème dédié à Alexandre Blok, 15 avril 1916

[ symboles ] [ sensorialité verbale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

poème

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Sonnet du Trou du Cul. Allusion à sa relation avec Verlaine

[ sodomie ] [ anus ]

 

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humour

Un jour, ma femme m'appelle, furieuse, sur mon portable :
- "Et bien, vieux soûlard, où est-ce que tu es ?"
Je réponds doucement :
- "Et bien, te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très longtemps, tu avais repéré une superbe bague sertie de diamants et tu en étais tombée dingue amoureuse.
Je t'avais dit à ce moment : "Un jour elle sera à toi". Mais à cette époque je n'avais pas encore assez d'argent pour te l'offrir.
Ma femme, calmée et soudainement toute émue, la voix presque sanglotante :
- "Oh oui, mon amour, je me souviens"
- "Eh bien, je suis dans le bistrot, juste à côté"

Auteur: Internet

Info:

[ couple ]

 

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