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amour

- Sire, j'aime Yseut éperdument, au point d'en perdre le sommeil. Ma décision est irrévocable: j'aime mieux vivre comme un mendiant avec elle, me nourrir d'herbes et de glands, plutôt que de posséder le royaume d'Otran. Ne me demandez pas de la quitter car, vraiment, c'est impossible.

Au pied de l'ermite, Yseut éclate en sanglots. Son visage change de couleur.

- Sire, il ne m'aime et je ne l'aime que à cause d'un breuvage que j'ai bu et qu'il a bu.

Auteur: Beroul

Info: Tristan et Iseult

[ malédiction ] [ envoûtement ] [ sorcellerie ]

 

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portrait

Au cours des années j'ai photographié des milliers de personnes. Je n'ai jamais cessé d'être curieuse et d'essayer de découvrir de nouveaux mondes. J'ai aussi utilisé mon appareil comme miroir pour mes sujets. Je me souviens avoir photographié une femme de 80 ans pour mon livre, Wise Women, qui m'a dit que cela faisait très longtemps que personne ne s'était vraiment intéressé à "la regarder" ou à la photographier. Quand elle a vu la photo elle a éclaté en sanglots. Elle voyait quelque chose, une beauté et une âme intérieures, qu'elle pensait disparue depuis longtemps.

Auteur: Tenneson Joyce

Info:

[ émotion ] [ vieillesse ]

 

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physionomie

A partir de la naissance, chaque visage est façonné par toute une vie de désirs refoulés, de tourments cachés, de mensonges entretenus, de cris contenus, de sanglots ravalés, de chagrins niés, d'orgueil blessé, de serments reniés, de vengeances caressées, de colères rentrées, de hontes bues, de fous rires réprimés, de monologues interrompus, de confidences trahies, de plaisirs trop vite survenus, d'extases trop vite évanouies. Chaque ride en porte la marque aussi sûrement que les anneaux d'un arbre. C'est tout cela que le visage révèle de la personne, à son insu, malgré l'effort surhumain qu'elle déploie quotidiennement pour le cacher.

Auteur: Cheng François

Info: Le Dit de Tianyi

[ révélatrice ] [ résultat ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-entre-elles

Ensemble, nous avons vécu nos vies en portant nos chagrins dans nos bras, en nous aidant les unes les autres à trimbaler des valises, des cercueils et des patates, pleurant à gros sanglots dans le giron les unes des autres, sur toutes les passions dévorantes, toutes les tromperies, les avortements, les trahisons, les perquisitions, la honte d'être envieuses, nous nous sommes apprises mutuellement à pardonner, mais d'abord nous avons volé des maris, nous avons forniqué, menti et commis de telles horreurs qu'ensuite nous tombions à genoux en pleurs et en prière, et nous attendions des autres le pardon et la pitié, les caresses et l'affection que se prodiguent les sœurs.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le corps de l'âme, nouvelles

[ pécheresses ] [ sororité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Sonnet du Trou du Cul. Allusion à sa relation avec Verlaine

[ sodomie ] [ anus ]

 

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humour

Une secrétaire blonde est en larmes à son bureau. Sa collègue lui demande :
- Qu'est-ce que t'as ? Tu t'es encore fait larguer ?
- Non, c'est pas ça... Mon père vient de me téléphoner : ma mère est morte !
- OOh... Je suis désolée... Tu veux un café ?
- Non, merci.
- Demande à rentrer chez toi !
- Non, je vais rester travailler, ça me changera les idées.
La blonde reprend son travail mais une heure plus tard, elle reçoit un autre appel téléphonique et elle éclate de nouveau en sanglots. Sa collègue lui demande :
- Qu'est-ce que tu as ? Ne me dit pas que tu t'es fait larguer ? Pas aujourd'hui !
- Non, c'est horrible... Ma soeur vient de me téléphoner : sa mère est morte aussi...

Auteur: Gaulet Laurent

Info: Spécial blondes

 

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prostitution

Moi, j'allais me coucher dans une minuscule alcôve à l'arrière du tripot et je faisais des rêves fantastiques. Des putes splendides s'agenouillaient devant moi en me suppliant avec des sanglots dans la voix de prendre leur argent.
Depuis plusieurs semaines, je baisais une fille très sexy dont le père, un musicien connu, avait un orchestre. Elle avait quinze ans. Elle s'appelait June et m'aimait à la folie. Elle avait l'habitude d'attendre dans la rue que Jimmy soit parti, puis elle venait me rejoindre dans mon lit de camp militaire et restait avec moi jusqu'à sept heures du soir. Elle savait que je devais faire le ménage pour que le tripot puisse ouvrir vers neuf heures.
Un jour, vers midi, je lui posai une question :
- Est que tu m'aimes suffisamment pour faire n'importe quoi pour moi?
- Oui, répondit-elle.
- Même te taper un micheton?
- N'importe quoi, je te dis.

Auteur: Iceberg Slim

Info: Pimp : Mémoires d'un maquereau, p 53

[ proxénète ]

 

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fanatisme

Ce jeune musulman, élève de Massignon, qui vint un matin me parler et que j'envoyai à Marcel de Coppet : avec des larmes, des sanglots dans la voix, il racontait sa conviction profonde : l'Islam seul était en possession de la vérité qui pouvait apporter la paix au monde, résoudre les problèmes sociaux, concilier les plus irréductibles antagonismes des nations... Berdiaev réserve ce rôle à l'orthodoxie grecque. De même le catholique ou le juif, chacun à sa religion propre. C'est au nom de Dieu qu'on se battra. Et comment en serait-il autrement, du moment que chaque religion prétend au monopole de la vérité révélée ? Car il ne s'agit plus ici de morale ; mais bien de révélation. C'est ainsi que les religions, chacune prétendant unir tous les hommes, les divisent. Chacune prétend être la seule à posséder la Vérité. La raison est commune à tous les hommes, et s'oppose à la religion, aux religions.

Auteur: Gide André

Info: 14 avril 1933, p.1169

[ terrorisme ]

 

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déclaration d'amour

Je t'aime d'être faible...
Je t'aime d'être faible et câline en mes bras
Et de chercher le sûr refuge de mes bras
Ainsi qu'un berceau tiède où tu reposeras.

Je t'aime d'être rousse et pareille à l'automne,
Frêle image de la Déesse de l'automne
Que le soleil couchant illumine et couronne.

Je t'aime d'être lente et de marcher sans bruit
Et de parler très bas et de haïr le bruit,
Comme l'on fait dans la présence de la nuit.

Et je t'aime surtout d'être pâle et mourante,
Et de gémir avec des sanglots de mourante,
Dans le cruel plaisir qui s'acharne et tourmente.

Je t'aime d'être, ô soeur des reines de jadis,
Exilée au milieu des splendeurs de jadis,
Plus blanche qu'un reflet de lune sur un lys...

Je t'aime de ne point t'émouvoir, lorsque blême
Et tremblante je ne puis cacher mon front blême,
Ô toi qui ne sauras jamais combien je t'aime !

Auteur: Vivien Renée

Info: Recueil : A l'heure des mains jointes

[ poème ]

 

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sensibilité

(...) l’émotion ne peut être captée et transcrite qu'à travers le langage parlé… le souvenir du langage parlé ! et qu'au prix de patiences infinies ! de toutes petites retranscriptions ! le cinéma y arrive pas !… c’est la revanche !… en dépit de tous les battages, des milliards de publicité, des milliers de plus en plus gros plans!… de soupirs, sourires, sanglots, qu'on peut pas rêver davantage, le cinéma reste tout au toc, mécanique, tout froid… il a que de l’émotion en toc !… il capte pas les ondes émotives… il est infirme de l’émotion… monstre infirme !… la masse non plus est pas émotive !… certes !… je vous l’accorde, Professeur Y… elle aime que la gesticulade ! elle est hystérique la masse !… mais que faiblement émotive ! bien faiblement !… Y a belle lurette qui y aurait plus de guerre, Monsieur le Professeur Y, si la masse était émotive !… plus de boucheries !… c’est pas pour demain !

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: entretien avec le professeur Y (1955, 128 p.)

[ arts ] [ populace ] [ tragédie ] [ inéluctabilité ] [ texte-image ]

 

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