Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 26
Temps de recherche: 0.0483s

irritation

Tu comprends, un homme, c'est capable de se tourmenter, de se tracasser et de se ronger les sangs jusqu'à ce qu'un beau jour il finisse par se coucher et mourir, quand le coeur lui manque.
Mais si on l'entreprend et si on le met en colère, eh ben, il s'en sort.

Auteur: Steinbeck John

Info: Les Raisins de la colère

[ enthousiasme ] [ moteur ]

 

Commentaires: 0

homogamie

Chez les riches, la socialisation endogame n'est pas une option. Se voir, se revoir, mélanger les loisirs, les intérêts, les sangs, les biens et en exclure le reste de l'humanité, est la condition sine qua non pour appartenir à la bonne société. C'est un lobbying à vie. Fréquenter d'autres gens, c'est se commettre, déchoir, devenir un "déclassé".

Auteur: Dufour Catherine

Info: Ada ou la beauté des nombres

[ calcul ] [ conservation ] [ nantis ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pulsion

Les pensées vagabondes sont comme ses sangsues, on ne les voit pas venir et quand on les remarque il est déjà trop tard : elles ont envahi notre esprit. Elles sont comme le feu qui couve sous les braises. Les braises se sont nos habitudes, nos penchants invétérés, il suffit que les événements de la vie les attisent pour que les flammes de la colère ou de l'envie ressurgissent.

Auteur: Ricard Matthieu

Info: La Citadelle des Neiges

[ rage ] [ self-contrôle ] [ zen ]

 

Commentaires: 0

homme-animal

Il n’est rien de plus touchant que des vaches qui jouent. Tereza les regarde avec tendresse et se dit (c’est une idée qui lui revient irrésistiblement depuis deux ans) que l’humanité vit en parasite de la vache comme le ténia vit en parasite de l’homme : elle s’est collée à leurs pis comme une sangsue. L’homme est un parasite de la vache, c’est sans doute la définition qu’un non-homme pourrait donner de l’homme dans sa zoologie.

Auteur: Kundera Milan

Info: L'insoutenable légèreté de l'être

[ élevage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

prophétie

- Il n'y a qu'une seule religion : catholique, protestante ou juive…, succursales de la boutique "au petit Jésus"… qu'elles se chamaillent s'entretripent ?… vétilles !… corridas saignantes pour badauds ! le grand boulot le vrai, leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche.

(…)

- Comprenez, condamné à mort ! tous les sangs des races de couleurs sont "dominants", jaunes rouges ou parme… le sang des blancs est "dominé"… toujours ! les enfants des belles unions mixtes seront jaunes, noirs, rouges, jamais blancs, jamais plus blancs !… passez muscade ! avec toutes les bénédictions !

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Rigodon (1969, 336 p.)

[ métissage ] [ mélange ] [ extermination ] [ race perdante ] [ processus génocidaire ]

 

Commentaires: 0

isolement

La solitude est une chose bien étrange. Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruit, s’assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant votre sommeil. Elle s’enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n’entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu’elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque. Elle s’installe dans votre cœur, s’allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin. C’est une compagne de chaque instant, qui vous serre la main pour mieux vous tirer vers le bas quand vous luttez pour vous redresser.

Auteur: Tahereh Mafi

Info: Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas

[ laisser-aller ]

 

Commentaires: 0

existence

Je compris avec épouvante que ma vie entière avait consisté à attendre, toutes les formes de l'attente, et seulement à attendre dans une sorte de perpétuelle hémorragie, et que tout le temps qui me restait pour percevoir le présent ne pouvait plus se compter qu'en heures. Le contenu de ma vie m'apparut pareil à une bulle de savon qui éclatait devant moi. Je vous le déclare: quoi que nous fassions en ce bas monde engendre une nouvelle attente, un nouvel espoir. L'univers est imprégné du souffle pestilentiel qui s'exhale de la lente agonie d'un présent à peine né. Qui n'a jamais ressenti l'énervante faiblesse qui nous submerge dans le salon d'attente d'un médecin, d'un avocat, d'un fonctionnaire? C'est cela que nous appelons la vie: c'est le salon d'attente de la mort.

Auteur: Meyrinck Gustav

Info: Les sangsues du temps

[ patience ] [ expectative ]

 

Commentaires: 0

subalterne

Issue de la recommandation, couramment pratiquée pendant tout le haut Moyen Age, la vassalité demeure un contrat conclu entre deux individus et n'engageant que deux personnes, au cours d'une cérémonie dont l'hommage est l'acte essentiel. Décrit par les chroniqueurs et les actes de la pratique, illustré par maintes représentations figurées, le rite comporte un don de soi-même du dépendant au seigneur. Le futur vassal se présente tête nue, sans armes, s'agenouille, place ses mains dans celles du seigneur (immixtio manuum), geste qui rappelle sans doute le mélange des sangs qui scellait les compagnonnages anciens ou le don total de soi-même puisque les mains sont sans armes. Il devient ainsi l'homme du seigneur. Ce geste rituel suffirait à créer les liens de subordination, mais afin de préciser que la dédition est l'acte volontaire d'un homme libre, il est souvent accompagné d'une déclaration de volonté qui en renforce la portée. La subordination du vassal, contrairement à celle de l'esclave, est librement consentie.

Auteur: Balard Michel

Info: Le Moyen Age en Occident

[ distinguo ] [ serviteur ] [ feudataire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Chaque être vivant a sa propre intelligence ; il y a le propre du ver de terre, le propre de l'homme. Pour chaque être vivant, le monde est cohérent, porteur de sens, chargé de significations. Un monde de sangsue n'est pas un monde d'homme qui n'est pas non plus un monde de souris. (...) Un serpent vit dans un monde peuplé d'infrarouges où il perçoit le moindre écart de température. Une chauve-souris évolue dans un univers d'ultrasons, très différent du monde d'infrasons des éléphants. Les oiseaux habitent un environnement où la plus infime modification d'image et de couleur constitue pour eux une information énorme. Les sangsues perçoivent les ombres et les variations d'humidité. (...) Les hommes, eux, voient souvent mieux ce qu'ils pensent que ce qui est. (...) Chaque être vivant placé dans un même environnement percevra des significations différentes. Le naturaliste allemand Jacob von Uexküll a, dans les années 1930, appelé Umwelt cette notion de monde propre subjectif de l'animal qui prend en compte ses organes sensoriels. Chaque animal perçoit le monde que son système nerveux façonne.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: La plus belle histoire des animaux

[ représentation ]

 

Commentaires: 0

homme-animal

L'école qu'il fallait construire se trouvait dans un village de Karens, au nom cool de Keng Hom (Ragoût parfumé). Gens chiens cochons volailles vivaient ensemble en bonne intelligence. Les cochons n'étaient pas parqués mais libres de se nourrir à leur guise. En revanche, les carrés de légumes étaient entourés de solides clôtures tressées serré. Les experts en développement à la page avaient dit à ces Karens que les gens développés, vous savez, ils parquent leurs cochons: les clôtures autour des plants potagers, ça ne se fait pas. Les Karens leur avaient répondu qu'agir de la sorte était absurde: les cochons, ils avaient des jambes pour se déplacer, alors autant les laisser aller où ils voulaient, non? Quant aux légumes, c'est bien connu, ils ne peuvent pas marcher, de sorte que les protéger d'une clôture, c'était le bon sens même. En outre, les légumes, quand ils sont dans un enclos, ils ne protestent pas, mais les cochons - comme les Karens crédules qui avaient suivi les conseils des experts en développement n'avaient pas tardé à s'en apercevoir -, si on les parque, ils n'arrêtent pas de grogner, ils ne sont pas heureux, et ils s'échappent souvent. Telle était la sagesse du terroir.

Auteur: Saneh Sangsuk

Info: L'Ombre blanche : Portrait de l'artiste en jeune vaurien, p. 329

[ bon sens ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0