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exister

L'on devient ce que l'on connaît.

Auteur: Sankara ou Adi Shankara

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[ compétence ]

 

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spiritualité

Celui qui a renoncé à tout, celui-là, ô mon ami, connaît tout.

Auteur: Sankara ou Adi Shankara

Info: commentaire de la Prashna Upanishad

[ détachement ] [ plénitude ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

inégalités

Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous.

Auteur: Sankara Thomas

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[ répartition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

matière

Sache que le corps grossier est pour toi ce que la maison est pour le locataire.

Auteur: Sankara ou Adi Shankara

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[ avatar ]

 

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vie

La vénérée Shakti, source d’énergie créatrice, ouvre les yeux de Sankara la conscience pure et l’univers se résorbe en lui ; elle les lui ferme et l’univers se manifeste en elle.

Auteur: Vasugupta

Info: Dans "Spandakarika", verset 1

[ manifestation ] [ ego ] [ atman ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ego

Bien que le soi soit en tout temps et dans toutes choses, il ne peut briller nulle part, sauf dans la conscience, tout comme une réflexion ne peut apparaître que sur une surface polie.

Auteur: Sankara ou Adi Shankara

Info: Connaissance du soi

[ moi ] [ je ]

 
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ego prison

"Je suis l’acteur, je suis celui qui éprouve." Cette notion est la cause de la servitude à l’existence conditionnelle, à la naissance et à la mort… Elle ne peut être ôtée que par l’effort sérieux pour vivre constamment en union avec Brahman. La suppression de cette notion et du besoin de séparation personnelle est appelée, par les sages, Libération.

Auteur: Sankara ou Adi Shankara

Info: In : La philosophie éternelle de Aldous Huxley

[ oubli de soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Afrique

Il semble assez clair, avec le recul du temps, qu'un type comme Sankara, tué par le félon Compaoré, représentait tout ce que le colonialisme capitaliste pouvait honnir : frugalité, indépendance, désintéressement, jeunesse, idéal... Ne nous faisons aucune illusion, l'occident était, que ce soit en première ou cinquième intention, derrière son assassinat. Babyface Compaoré, qui prétendit plus tard en privé "c'était lui ou moi", savait qu'au niveau international les tenants du commerce seraient rassuré par sa mort. Il fut rapidement félicité par les gouvernements ivoirien et français, avant de remettre son pays sur la voie de la coopération, c'est à dire de la soumission à la dette des occidentaux. Sans rien faire pour s'opposer au salissement de la mémoire de son prédécesseur.

Auteur: Mg

Info: 31 aout 2015

[ colonialisme ]

 
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asservissement

Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par son origine. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont eux qui nous ont colonisés. Ce sont les mêmes qui géraient nos économies. Ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fond, leurs frères et cousins. Nous sommes étrangers à la dette. Nous ne pouvons donc pas la payer.

La dette c’est encore le néo-colonialisme ou les colonialistes qui se sont transformés en "assistants techniques". En fait, nous devrions dire en assassins techniques. Et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement, des "bailleurs de fonds". Un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le "bâillement" suffirait à créer le développement chez d’autres. Ces bailleurs de fonds nous ont été conseillés, recommandés. On nous a présenté des dossiers et des montages financiers alléchants. Nous nous sommes endettés pour cinquante ans, soixante ans et même plus. C’est-à-dire que l’on nous a amenés à compromettre nos peuples pendant cinquante ans et plus.

La dette sous sa forme actuelle est une reconquête savamment organisée de l’Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes, qui nous sont totalement étrangers. Faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court, de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer des fonds chez nous avec l’obligation de rembourser.

Auteur: Sankara Thomas

Info: Anthologie des discours de T. S., 29 juillet 1987, pp. 166-167

[ mammon impérialiste ] [ machiavéliques créanciers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

exotisme

Plus tard, j’ai dû admettre que notre passion des opprimés et des sans-grade nous avait fait adopter une vision déformée du monde, nous amenant à prendre systématiquement parti pour tout ce que la société génère d’exclus ou de marginaux, on parlerait aujourd’hui de personnes stigmatisées. Nous aimions les clandestins, les prisonniers, les toxicomanes, les putes et les boat people. Dans nos appartements pleins de livres et de disques, dans nos chambres d’étudiants aux armoires bien garnies, nous nous rêvions en exilés, les sans-papiers que nous glorifions portaient le béret du Che et affichaient la peau d’ébène de Sankara, si l’immigration constituait une chance, nous attendions d’elle qu’elle métisse enfin ces populations franchouillardes, qu’elle revitalise de son sang frais ce pays encroûté, et tant pis si l’immigration de tous ces hommes jeunes, de cette force vitale, affaiblissait leur pays d’origine et compromettait son développement. Nous étions aux côtés des Arabes victimes de ce racisme enchâssé dans l’identité française, nous étions ces femmes de ménage portugaises exploitées, ces ouvriers marocains des serres d’Andalousie ; à vrai dire, la misère française était la seule que nous n’étions pas prêts à dénoncer. Nous n’avions guère de compassion pour les clochards d’ici qui erraient dans nos villes, peu d’intérêt pour la situation des paysans qui tiraient le diable par la queue : le Congolais portait ce parfum vivifiant de l’Ailleurs dont étaient dépourvu le paysan de la Creuse ou l’épicier de l’Aude, ces gens qui sentaient toujours un peu l’ail et le vin de noix, qui persistaient à refuser l’avortement et votaient à droite, par égoïsme. Et puis la souffrance du réfugié nous touchait d’autant plus que nous nous en estimions responsables : en tant qu’Occidentaux, notre soif de profit et notre cynisme avaient poussé nos parents, et avant eux nos grands-parents, à piller méthodiquement les richesses du monde, de sorte que la dette que nous avions contractée envers eux était immense et ne prendrait à vrai dire jamais fin. Nous étions par principe du côté de l’autre, de celui pourtant que nous ne fréquentions pas. Je me souviens avoir ouvert un jour mon sac avec ostentation, avoir littéralement vidé les pièces de mon porte-monnaie dans le chapeau d’un joueur de flûte de pan, convaincu d’être dans la vérité, comme s’il me fallait sans cesse donner des gages ; au mendiant d’ici je ne lâchais rien, non par calcul, mais seulement parce que je ne le voyais pas.

Auteur: Sansonnens Julien

Info: "Septembre éternel", Éditions de l’Aire, 2021, p.113-114

[ lointain-prochain ] [ hypocrisie ] [ racisme ] [ exotisme vivifiant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson