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psychanalyse

La trajectoire de Freud vers la santé mentale pourrait être ce dont les analystes essaient de guérir, tout comme les jungiens essaient de guérir du divided self de Jung […]. À la fin d’une longue vie, Jung atteint le centre de son self qui s’avéra être un cul-de-sac ; en comparaison, nous pouvons préférer les tâtonnements de Freud et son échec progressif à conclure quoi que ce soit, à part le processus que nous et les générations futures pouvons employer pour la thérapie et pour la recherche.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: "Un rêve de Winnicott en rapport avec un compte rendu des écrits de Jung"

[ préférences pulsionnelles ] [ type psychologique ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lectures

Lire un roman après avoir lu de la théorie sémiotique était comme courir les mains vides après avoir couru avec des haltères. En sortant de Sémiotique 211, Madeleine se précipitait à la Rockefeller Library, au niveau B, où les rayons exhalaient une vivifiante odeur de moisi, et elle prenait un livre - n'importe lequel, Chez les heureux du monde, Daniel Deronda - pour recouvrer sa santé mentale. Quel plaisir quand une phrase découlait logiquement de la précédente! Quel délicieux sentiment de culpabilité de se plonger dans un récit narratif!

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Le roman du mariage

[ niveaux ] [ faciles ] [ difficiles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autodérision

Quand James Thurber a décrit l'humour comme " Un chaos émotionnel qu'on se remémore lors de moments tranquilles", il voulait souligner qu'il est important de relativiser : ce n'est pas grave de rire des malheurs temporaires, surtout quand il s'agit des nôtres. Il est même plutôt sain de savoir rire de soi-même, et personne n'apprécie les gens qui se prennent trop au sérieux. Un bon sens de l'humour dénote une bonne santé mentale, ce qui explique que les personnes qui en sont dépourvues soient ou bien pompeuses (imbues d'elles-mêmes), ou bien névrosées (trop sensibles).

Auteur: Cleese John

Info: Enfin, bref...

[ sérieux ]

 

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beaux-arts

Dans son roman "Blonde" Joyce Carol Oates écrit : Le génie n'a pas besoin de technique. Mais la "technique" est santé mentale. Ses professeurs lui disaient qu'elle manquait de "technique". Mais qu'est-ce que la "technique" dans ce contexte, sinon l'absence de passion ? Je crois que Joyce suggère ici avec force le moteur, le fond, la substance égoïste... au contraire de la forme, et autres consensus, représentés par exemple par la technique - qui n'est en général que l'étude de ses propres et étriquées limites par rapport à celles d'autres artisans dans un domaine donné... Un peu comme le boulot donné par les profs.

Auteur: Mg

Info: 17 avril 2017

[ création ] [ standardisation ]

 

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grandir

La propension à modifier son environnement interne et la faculté d'influencer positivement l'environnement externe indiquent la capacité d'une personne à se développer. En règle générale, ces facteurs sont concommitant avec une excitabilité psychique accrue, avec des dépressions, une insatisfaction de soi, des sentiments d'infériorité et de culpabilité, états d'anxiété... à des inhibitions et des ambivalences... autant de symptômes que le psychiatre aura tendance à qualifier de psychonévrotiques. Si on définit la santé mentale comme un épanouissement de la personnalité, on peut dire que l'individu qui présente un tel développement actif en direction d'un niveau supérieur de personnalité - y compris la plupart des patients psychonévrotiques - est en bonne santé mentale.

Auteur: Dabrowski Kazimierz

Info: Désintégration positive 1964, p. 112

[ épreuves ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

égalité

Depuis des décennies, les para psychologues ont donc appelé à un diagnostic différentiel des expériences exceptionnelles, mais ont échoué à produire les études systématiques nécessaires pour désenchevêtrer ces vécus d'autres manifestations psychopathologiques. Selon le professeur de psychologie et parapsychologue Adrian Parker, le développement des critères psychométriques précis pour une clinique différentielle est toujours le problème le plus important à résoudre dans ce domaine. S'il lui semble possible en principe d'établir de telles distinctions, le nombre et la complexité des facteurs en jeu rendraient l'ensemble assez inextricable. Néanmoins, un des apports remarquables des parapsychologues est d'avoir montré que ces expériences étaient -trans-nosographiques- : elles sont vécues par des individus qui se situent sur un continuum allant de la bonne santé mentale à des troubles mentaux légers ou graves.

Auteur: Evrard Renaud

Info: Folie et paranormal : Vers une clinique des expériences exceptionnelles

[ humains égaux ] [ surnaturel ]

 

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dogmes

La science moderne, pas plus que la religion antique, ne croit en une pensée entièrement libre. La théologie condamne certaines pensées en les taxant de blasphèmes. La science condamne certaines pensées en les qualifiant de morbides. Des sociétés religieuses ont, par exemple, plus ou moins dissuadé les hommes de penser à la sexualité. La nouvelle société scientifique dissuade catégoriquement les hommes de penser à la mort : la mort est un fait, mais on le considère comme morbide. Et dès qu'elle s'occupe d'individus dont la santé mentale avoisine la folie, la science moderne se soucie beaucoup moins de la logique pure qu'un derviche tourneur. Dans ces cas-là, il ne suffit pas que le malheureux souhaite connaître la vérité ; il faut qu'il désire la santé. Rien ne peut le sauver qu'une soif aveugle de normalité, pareille à celle d'une bête.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Orthodoxie, p.35

[ peur de la mort ] [ médecine ] [ tabous ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

corps-esprit

Par exemple, lors d'une récente conférence sur la psychoneuro-immunologie - une nouvelle science qui étudie la façon dont l'esprit (psycho), le système nerveux (neuro) et le système immunitaire (immunologie) interagissent - Candace Pert, chef de la biochimie du cerveau à l'Institut national de la santé mentale, a annoncé que les cellules immunitaires possèdent des récepteurs de neuropeptides. Les neuropeptides sont des molécules que le cerveau utilise pour communiquer, les télégrammes du cerveau, si vous voulez. Il fut un temps où l'on croyait que les neuropeptides ne pouvaient se trouver que dans le cerveau. Mais l'existence de récepteurs (télégrammes) sur les cellules de notre système immunitaire implique que le système immunitaire n'est pas distinct du cerveau mais en est une extension. Des neuropeptides ont également été trouvés dans diverses autres parties du corps, ce qui a conduit Pert à admettre qu'elle ne peut plus dire où s'arrête le cerveau et où commence le corps.

Auteur: Talbot Michael Coleman

Info:

[ médecine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

santé mentale

[...] toute la conception même de la souffrance psychique [...] se trouve affectée [par les modifications postmodernes de notre conception de la subjectivité]. La disparition, dans ce manuel [le DSM], en premier lieu des perversions, puis des névroses dans la dernière édition, n’est pas simplement un refus de "tout parti pris théorique", comme le soulignent les auteurs. Toute la psychopathologie se trouve repensée en termes de comportement, soit en termes d’acte posé par l’individu. Le comportement "normal" de l’individu est pensé en termes d’efficience, de capacité à réaliser les tâches qui lui incombent pour parvenir à la satisfaction, au  "bien-être". Devient pathologique tout ce qui entrave la réalisation de ce bonheur. Ainsi les phobies, classiquement comprises comme déplacement d’une peur interne sur un objet externe plus facilement maîtrisable, sont-elles considérées comme des incapacités corrigeables à affronter la réalité. La technique est alors celle de la reprogrammation de l’individu pour une meilleure maîtrise de son environnement. Le programmateur trouve ici son efficace.

Auteur: Lesourd Serge

Info: Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 210-211

[ performance ] [ psychiatrie ] [ thérapie comportementale cognitive ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

exploiter

Et il trouva juste avant de s’endormir : par un effort de volonté surhumain, pour sauver sa peau et sa santé mentale, il devait se convaincre qu’il avait besoin de son acouphène pour vivre. Sans lui sa vie était impensable. Il s’en ennuierait, s’il arrivait à disparaître. Ce sifflement de bouilloire qui l’accompagnerait partout lui était désormais indispensable, il l’aiderait à se concentrer, la perte de l'ouïe elle-même ferait écran contre les sons qui l’agressaient. Il devait apprendre à s’en servir pour se débarrasser des fâcheux et des indésirables.
Oui, c’était cela, avant la maudite patience, avant la pierre philosophale, avant le creuset et la transmutation du plomb en or, avant Nicolas Flamel, Simon devait se convaincre que son acouphène faisait maintenant partie intégrante de son être et que, même .. oui, il l’aimait.
Mais c’était peut-être ça, la patience après tout.
Simon se tourna sur le côté droit et, pour la première fois, fit face à son problème plutôt que de s’y laisser submerger.

Auteur: Tremblay Michel

Info: L'Homme qui entendait siffler une bouilloire

[ souffrance ] [ inversion ]

 

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