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discussion

La plus jolie forme d'ironie est de soutenir une thèse qui ne le peut être avec des arguments empreints d'amertume satirique, en faisant des citations nombreuses et en les commentant.

Auteur: Lichtenberg Georg Christoph

Info: Le miroir de l'âme, p.124, Éd. José Corti, 1997

[ . ]

 

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anus

Nous ajouterons en outre que le trou du cul est plus nécessaire que les yeux ; car sans yeux on peut vivre, mais sans trou au cul, ni mourir ni vivre.

Auteur: Quevedo Francisco de

Info: Heurs et malheurs du trou du cul : Suivi de Poèmes satiriques et burlesques

 

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épigramme satirique

Pourquoi Ariston, âgé et chauve,

As-tu donné au soleil ton front à rôtir ?

Eh bien, en cherchant la chaleur plus qu'il ne fallait,

C'est le froid Hadès qu'en vérité tu as trouvé sans le vouloir.

Auteur: Diogène Laerce

Info:

[ mort stupide ] [ insolation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

racisme

Les étrangers
Je saurais toujours distinguer un étranger de nos compatriotes soviétiques. Eux, les étrangers, ont un je ne sais quoi de différent sur leur gueule.
Comment dire, ils ont une expression plus immobile et méprisante sur leur gueule que nous.
Mettons que leur visage prenne une certaine expression, eh bien, ils regardent tout le reste avec cette même expression.

Auteur: Zochtchenko Mikhaïl

Info: Contes de la vie de tous les jours, Nouvelles satiriques soviétiques des années 1920

[ nationalisme ]

 

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question

Les mangas désignent par définition, des images satiriques qui croquent les travers de la société, et se sont toujours situés dans un moment précis d’une certaine époque. Il faut les considérer comme un élément de la contre-culture, et je trouve un peu simpliste de ne retenir comme chef d’œuvre que ceux qui sont les plus lus pendant une longue période. Je n’aime pas cette expression, mais je me demande si l’essence du manga n’est pas d’être jetable.

Auteur: Hanazawa Kengo

Info: I am a Hero, Tome 1

[ bande dessinée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conception

- Comment ces philosophes, qui faisaient tant de choses, ne sont-ils pas parvenus à faire l'homme que tu cherchais avec une si rare intrépidité ?
- Eh ! tenez-vous assuré, seigneur, qu'ils faisaient fort bien l'homme tel quel. Un homme n'est pas plus difficile à fabriquer qu'un lapin de garenne, quand on sait de quoi cela se compose. La section d'anthropologie ne s'occupait d'autre chose du matin au soir, à l'opposé des pays arriérés où l'on s'en occupe plus spécialement du soir au matin.

Auteur: Nodier Charles

Info: In "Contes satiriques", éd. La Chasse au Snark, p. 53

[ science ] [ méthodes ] [ éducation ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

condescendance

- Dis-moi ton histoire, Berniquet. Si elle est longue et ennuyeuse, tant mieux. Je n'aime que les histoires qui m'endorment ; mais tiens-moi quitte surtout de la moitié de tes formules d'obéissance et de respect. Ce que je suis au-dessus de toi, pauvre poussière de mes pieds, est une chose trop bien convenue entre nous pour que je l'oublie. De peur d'en perdre l'habitude, appelle-moi seulement de temps à autre : Divin Manifafa ! Rien de plus, Berniquet. C'est court, c'est vrai, c'est clair ; et quand je fume, les jambes commodément étendues sur mon divan, je ne regarde pas à l'étiquette. Parle, Berniquet ! Parle, loustic !

Auteur: Nodier Charles

Info: In "Contes satiriques", éd. La Chasse au Snark, p. 33

[ injonction ] [ 2e personne du singulier ] [ injonction ] [ morgue ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

classifications relatives

Classé dans Fiction, Les voyages de Gulliver, de Jonathan Swift, est un roman d'aventures humoristique ; dans Sociologie, une étude satirique de l'Angleterre du XVIIIe siècle ; dans Littérature pour enfants, une fable amusante où il est question de nains, de géants et de chevaux qui parlent ; dans Imaginaires, un précurseur de la science-fiction ; dans Voyages, un voyage fabuleux ; dans Classiques, une partie du patrimoine littéraire occidental. Les catégories sont exclusives ; la lecture ne l'est pas - ou ne devrait pas l'être. Quelles que soient les classifications choisies, chaque bibliothèque impose à la lecture sa tyrannie et oblige le lecteur - le lecteur curieux, le lecteur en alerte - à délivrer le livre de la catégorie à laquelle on l'a condamné.

Auteur: Manguel Alberto

Info: Une histoire de la lecture, p.237, Babel n°416

[ lecture ] [ facettes ] [ points de vue ] [ littérature ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ chef d'oeuvre ] [ polyvalence ] [ perspectivisme ]

 

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sarcasme médiatique

Face aux godillots, grâce aux godillots, la lutte la plus intense, au cours des années 1960, est celle du rire. Pour Le Canard enchaîné, de Gaulle est l'adversaire idéal. Militaire, il concentre les attaques de la tradition antimilitariste du journal, notamment celle de son rédacteur en chef, Robert Tréno. Ce dernier, au journal depuis 1924, d'abord comme correcteur, ensuite comme rédacteur à partir de 1932, prend les rênes de la publication en 1953, et l'oriente délibérément vers l'antigaullisme satirique. Tréno écrit en mai 1966 : "De Gaulle, c'est la république dominée, subjuguée par un militaire. La République de la caserne. La République du sabre."

La méfiance vis-à-vis du képi et des deux étoiles du Général reproduit la défiance que la gauche républicaine à toujours eue face aux aventures militaires en politique, depuis Boulanger et l'affaire Dreyfus jusqu'à Pétain.

Auteur: Baecque Antoine de

Info: Les godillots, p. 228

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

comédie

LE BOULEVARD DU CRIME (1815-1862)
Louis XVIII, dès son arrivée au pouvoir, permet la réouverture de toutes les salles du Boulevard du Temple. Dès lors, on peut voir, par beau temps, jusqu'à 20 000 personnes se presser - presque jour et nuit ! - le long des théâtres pour assister aux parades, " échantillon " de ce qui est présenté à l'intérieur... mais également scènes satiriques d'actualité, pantomimes, acrobaties, etc... Toutes les classes sociales se côtoient.
Hélas, après1820, les " balconnets " des parades sont, peu à peu, tous supprimés par mesure de police : trop subversifs. Seuls les principaux théâtres pourront conserver leurs " aboyeurs ". Et, en 1830, cette dernière liberté disparaît ! Le boulevard reste une exceptionnelle concentration de lieux de distraction (théâtres, cabarets, musée de figures de cire...) mais il s'embourgeoise quelque peu : pour " voir quelque chose ", il faut payer.
Mais pourquoi " Boulevard du Crime " ?
L'Almanach des Spectacles 1823 répond. Parlant des comédiens, il énumère ce qu'ils ont subi ( et subissent encore !) : " En 20 ans, Tautin a été poignardé 16 302 fois. Marty a subi 11 000 empoisonnements avec variantes. Fresnoy a été immolé de différentes façons 27 000 fois. Mlle Dupuis a été 75 000 fois " innocente ", séduite, enlevée ou noyée..."

Auteur: Degaine André

Info: Histoire du théâtre dessinée

[ Gaule ] [ historique ]

 

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